Viñales ressent le besoin d'enchaîner les courses pour progresser

Maverick Viñales n'a pas encore des sensations parfaites sur l'Aprilia, surtout en rythme de qualifications, et ressent le besoin de disputer des week-ends de course.

Maverick Vinales, Aprilia Racing Team

Photo de: Ducati Corse

Maverick Viñales ne sera pas encore parfaitement à l'aise sur l'Aprilia en début de saison. Après avoir reconnu que son adaptation à la machine italienne prenait plus de temps que prévu, l'Espagnol a prévenu qu'il faudrait probablement attendre le sixième rendez-vous de l'année, à Jerez, pour qu'il soit à 100%. Viñales manque encore d'automatismes, notamment pour avoir le rythme dans un week-end de course aux essais limités. Alors que les tests de pré-saison sont terminés, le besoin d'accumuler les Grands Prix se fait donc ressentir.

"J'ai [...] le sentiment que la manière dont on travaille est assez correcte, et petit à petit je me sens mieux avec la moto", a néanmoins confié celui qui a déjà disputé quatre courses avec la RS-GP fin 2021. "Il me faut encore la comprendre, j'ai besoin de faire des tours. [...] J'ai aussi besoin de week-ends de course pour voir comment travailler, comment fonctionne la moto dans une séance de 40 minutes, mais en tout cas je me sens bien avec la moto."

"Je me sens optimiste car même si mes sensations ne sont pas parfaites, on arrive à être dans le top 5, surtout en termes de rythme, donc franchement c'est plutôt bien. Je me sens assez optimiste et aussi assez confiant quant au fait que, petit à petit, on aura une meilleure moto."

Viñales est particulièrement satisfait d'avoir été régulièrement aux avant-postes malgré ce manque de connaissance, au terme d'un test conclu à la septième position à Mandalika : "Ça me permet d'être très détendu, car je sais que les sensations arriveront tôt ou tard et surtout je pourrai pousser très fort. Pour le moment, je n'arrive pas à pousser fort, chaque fois que j'essaye on a des problèmes. On travaille donc encore pas mal, surtout sur le set-up, l'équilibre de la moto et la géométrie. On a beaucoup de travail. Comme je l'ai dit hier, ça ne sera pas facile et il nous faut encore trois ou quatre courses pour être vraiment prêts, pour un peu mieux comprendre."

Maverick Viñales

Maverick Viñales

"C'est surtout un long chemin pour trouver de bons réglages, surtout pour moi", a-t-il ajouté. "La moto a été réglée pour un style de pilotage très différent, alors je suis encore en difficulté dans certains domaines, surtout avec le grip. À Sepang on était dans le top 3, surtout en termes de rythme et je pense que c'est le cas [à Mandalika] aussi. C'est très positif, parce que j'arrive à être rapide sur deux circuits très différents. À Sepang, j'ai fait beaucoup de tours, mais ici on n'avait pas fait de tours, on n'avait pas de données, c'était un challenge pour moi avec cette nouvelle moto et ça s'est bien passé."

Encore un manque de confiance avec l'avant

Maverick Viñales se sentait limité dans son apprentissage à Sepang, un circuit au niveau d'adhérence élevé qui pouvait "masquer les problèmes." Le pilote Aprilia a été servi à Mandalika avec des conditions de piste à la limite du praticable, mais finalement utiles pour lui. Viñales a ainsi constaté qu'il était "beaucoup plus performant en rythme de course que sur un tour" en raison d'un manque de confiance avec l'avant de sa machine.

"Le bilan est très positif. Ici, à Mandalika, on a pu comprendre un peu plus de choses. À la fin, la piste était très glissante, donc cela rend tout beaucoup plus compliqué et les problèmes apparaissent. On sait qu'il faut qu'on progresse encore un peu avec le grip avant. J'ai du mal là-dessus, particulièrement pour le time attack ; pour le rythme, les pneus sont plus équilibrés, mais pour le time attack, j'ai du mal."

"En tout cas, on n'est pas loin, on sait qu'on peut faire un bon temps. On travaille très dur pour adapter plus ou moins la moto à mon style de pilotage. Le style a été complètement différent pendant de nombreuses années et maintenant, avec mon style, il faut qu'ils règlent un peu la moto."

Vainqueur de la manche d'ouverture avec la Yamaha l'an dernier, Maverick Viñales peut néanmoins aborder le début de la saison avec optimisme, ne cachant pas son désir de briller à nouveau à Losail : "Pendant ces trois jours [en Indonésie] en particulier, j'ai compris beaucoup de choses et on a surtout vu les points forts de la moto et ses plus gros points faibles, mais on est plutôt équilibrés. J'ai hâte d'être au Qatar, car c'est une piste qui me plaît toujours. Je sais très bien comment y être rapide et je pense que cette moto va bien y fonctionner, sinon il faudra qu'on travaille très dur."

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Avec Léna Buffa

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