La boucle est bouclée pour Viñales, enfin de retour sur le podium

Que de chemin parcouru pour Maverick Viñales ! Un an après un Grand Prix des Pays-Bas explosif avec Yamaha, le voici de retour sur le podium, fêtant un premier trophée avec Aprilia.

Le troisième Maverick Vinales, Aprilia Racing Team

Le troisième Maverick Vinales, Aprilia Racing Team

Gold and Goose / Motorsport Images

Assen restera indéniablement comme un marqueur important dans la carrière de Maverick Viñales, et particulièrement de sa reconstruction. Il y a un an, cette piste qui lui plaît tant avait permis au pilote espagnol de s'exprimer une dernière fois au plus haut niveau au guidon de la Yamaha, en signant une pole position et un podium surprenants après un Grand Prix d'Allemagne qui l'avait vu tomber au plus bas. Sa réussite détonnait d'autant plus qu'en coulisses l'ambiance était lourde et qu'il s'apprêtait à quitter le constructeur avec pertes et fracas.

Lui qui était monté sur le podium le visage fermé l'an dernier, il a retrouvé les honneurs de la cérémonie ce dimanche dans une tout autre atmosphère, souriant et serein. Il lui aura fallu ces douze mois pour accepter la fin d'une union arrivée dans l'impasse, se lancer dans un tout nouveau projet et y trouver sa voie. Troisième du Grand Prix des Pays-Bas aujourd'hui, Maverick Viñales sait qu'il a bénéficié de la sortie de certains favoris, à commencer par son coéquipier Aleix Espargaró qui se sentait apte à gagner, mais cette récompense, loin d'être fortuite, vient surtout parachever un travail de longue haleine.

"Ça a été une course très difficile, mais j'ai pris beaucoup de plaisir", assure le pilote espagnol, qui a d'abord dû effacer un départ assez lointain, ne s'étant qualifié que 11e. "Après le warm-up, je savais que je pourrais figurer aux avant-postes, mais je ne m'attendais pas à rattraper des places aussi rapidement dans les premiers tours", souligne-t-il.

Neuvième à l'issue de la première boucle, il a en effet fait son entrée dans le top 5 dans le cinquième tour. Méthodiquement, il a alors poursuivi son avancée, parvenant à se défaire de Brad Binder puis de Jorge Martín pour intégrer le top 3 et ne plus en sortir.

"On arrivait du Sachsenring où l'on pensait pouvoir se battre pour le podium, alors on a gardé notre motivation et poursuivi sur notre lancée", décrit Viñales à l'heure de décrypter cette troisième place, qu'il a senti venir au fil des week-ends. "C'est une conséquence du fait de beaucoup travailler et de ne jamais baisser les bras. Il y a beaucoup de courses où j'ai été très fort. Je me souviens d'Austin, j'y étais très fort, mais j'étais parti 15e et en course je n'y étais pas arrivé. Au Mugello, à Montmeló, au Sachsenring, on était très forts."

"Ce que je peux dire, c'est surtout merci à Aprilia. Ils travaillent de manière fantastique, ils croient en moi chaque jour, et petit à petit on obtient les résultats", salue le pilote espagnol, qui mesure le chemin parcouru en un an. "Il s'est passé beaucoup de choses, mais aujourd'hui je suis l'homme le plus heureux au monde ! Je ne pourrais rien demander de plus. J'ai une moto très compétitive, un très bon groupe, un super constructeur comme Aprilia derrière moi, qui me pousse chaque jour, et une belle famille. Je ne pourrais rien demander de plus, j'ai tout ce dont j'ai toujours rêvé, et je suis prêt à pousser pour atteindre le sommet."

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