Viñales sent le titre lui échapper : "Comme ça, c'est impossible"

Au Japon, le pilote Yamaha a toutes les peines du monde à tenir le rythme de ses rivaux directs au championnat et à nourrir autant d'ambitions qu'eux pour la course.

Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing

Gold and Goose / Motorsport Images

Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing
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Maverick Viñales n'est pas parvenu à relever la tête ce samedi. Au contraire, l'Espagnol s'est englué dans la seconde moitié du classement, sans même réussir à disputer la phase finale des qualifications. En difficulté depuis l'entame du week-end de Motegi, il témoigne d'un manque chronique de traction et d'une usure excessive du pneu arrière, ce qui le met particulièrement à mal dans les conditions spécifiques de ce week-end.

"On a tout essayé. Honnêtement, rien n'aide, c'est le même problème que tout le reste de l'année, la traction", tranche-t-il. "Je ne peux rien faire sous la pluie. Quoi que je fasse, que je pilote de manière coulée ou agressive, que je freine tard ou tôt, le problème est toujours le même, la traction. En suivant d'autres pilotes, j'ai tout de suite vu qu'on n'avait pas de traction."

"Dès que je suis sorti en EL4, j'ai vu certains pilotes et je me suis dit que c'était impossible de signer un chrono sur le mouillé ou même de me battre avec eux, car en quelques tours le pneu est usé", peste Maverick Viñales, 14e après les EL3, puis huitième (à 2"650) lors des EL4 et enfin battu par trois pilotes lors de la Q1.

Face à un mur

Ce problème récurrent, qui touche les Yamaha 2017, Valentino Rossi semble l'avoir réduit de façon encourageante ce matin lors des EL3, où il a indiqué avoir travaillé sur les réglages de l'arrière de sa moto. "Oui, on dirait que Valentino est allé assez vite ce matin, j'étais assez surpris, ils ont utilisé des réglages différents", s'interroge son coéquipier, qui peine pour sa part à entrevoir un début de réponse.

"Je ne sais pas quel est le problème, c'est si difficile à comprendre, mais c'est comme ça", concède-t-il. "Je fais de mon mieux, l'équipe fait de son mieux, on essaie de tout faire pour que la moto fonctionne, mais cela semble impossible. Et pas seulement ces deux jours, toute l'année on a eu du mal sur le même point. Je ne pense pas qu'on arrivera à résoudre cela, mais on essaiera."

Que font les ingénieurs pour venir à bout de ce vaste problème ? "C'est difficile à comprendre car ils ne cessent d'essayer et on ne trouve rien. On change la moto – plus haute, plus basse, plus courte, plus longue – mais le problème reste le même. Il est plus ou moins important, mais le souci reste la traction, comme je le vois depuis le début de la saison. Ils font au mieux, je ne peux rien dire là-dessus. Mon côté de l'équipe essaie toujours de faire au mieux."

Dans ce contexte, à quoi peut s'attendre Viñales pour la course de dimanche, et ce alors que Márquez, qui le devance de 28 points dans la course au titre, fait partie des grands favoris ? "Tout ce que je peux faire c'est donner mon maximum, comme d'habitude, faire mon travail et espérer une meilleure météo", suggère l'Espagnol. "J'ai fait de mon mieux, je ne peux rien faire de plus avec la moto qu'on a pour l'instant. C'est sûr, c'est dommage, parce qu'on essaie de gagner le titre, mais comme ça c'est impossible."

Est-ce à dire que le pilote Yamaha sent que le titre est en train de lui échapper ? "C'est difficile, mais je le sens à chaque fois que je suis en piste, quand je suis dixième, 11e, et que mes concurrents sont aux premières places. On a beaucoup de mal cette année sur le mouillé et j'ai fait pas mal de courses en partant 11e, comme à Assen. C'est sûr, mon erreur là-bas est due au fait que je devais pousser à 200% pour arriver devant, et pareil au Sachsenring. Cela a été difficile toute l'année, surtout quand les conditions ne sont pas parfaites."

Avec Michaël Duforest

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