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Yamaha avait demandé en vain de l'aide à la Direction de Course

Si certains s'interrogent sur l'absence d'intervention de la Direction de Course pendant les premiers tours du Grand Prix de Malaisie, d'autres pensent à ce qui aurait dû être fait en amont de cette épreuve très tendue.

Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing et Marc Marquez, Repsol Honda Team

Photo de: Repsol Media

Massimo Meregalli et Valentino Rossi
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing et Marc Marquez, Repsol Honda Team
Marc Marquez, Repsol Honda Team et Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Le troisième, Valentino Rossi, Movistar Yamaha MotoGP, avec Brent Stephens et Bernard Ansiau
Marc Marquez, Repsol Honda Team et Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Massimo Meregalli et Jorge Lorenzo
Marc Marquez, Repsol Honda Team et Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Marc Marquez, Repsol Honda Team et Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Massimo Meregalli et Jorge Lorenzo

Car le feu couvait, c'est indéniable, et Valentino Rossi avait lancé dès jeudi des accusations lourdes de sous-entendus. Il admettra d'ailleurs par la suite avoir voulu donner un avertissement à Marc Márquez. Son appel n'a pas provoqué chez son rival la réaction qu'il attendait et n'a pas non plus suscité d'intervention des instances dirigeantes.

Ce silence est d'autant plus surprenant que, au-delà des propos tenus jeudi, les principaux intéressés se sont illustrés durant les essais de ce Grand Prix par des petites manœuvres qui n'ont fait que confirmer que cette manche prenait un mauvais pli.

Or, Yamaha a tenté d'intervenir et le confirme à Motorsport.com :

"Samedi 24 octobre, Massimo Meregalli (Directeur de l'équipe Yamaha Factory, ndlr) s'est rendu à la Direction de Course afin de suggérer que soient convoqués les deux pilotes (Valentino Rossi et Marc Márquez, ndlr), pour un avertissement d'avant-course. La Direction de Course n'a pas retenu qu'il était nécessaire de convoquer les pilotes," nous indique un porte-parole de l'équipe.

La colère de Graziano Rossi

C'est cette absence d'intervention des autorités qui entretient aujourd'hui la colère de Graziano Rossi, ancien pilote et père de Valentino. "Face à certaines déclarations, la Direction de Course aurait dû convoquer les deux pilotes et les mettre en garde," juge-t-il auprès de nos collègues transalpins de Oggi. "Il suffisait les inviter au calme et demander à ce que chacun fasse sa course sans gêner celle de l'autre… Faire comprendre qu'ils étaient tous les deux sous observation et que la moindre chose incorrecte aurait été punie avec des sanctions lourdes. Au lieu de ça, il ne s'est rien passé. Ils ont tous préféré faire mine de rien."

"Mon fils, le jeudi précédant la course, a tiré la sonnette d'alarme," ajoute Graziano Rossi. "Valentino n'a pas rêvé et s'il sort à découvert de façon aussi claire, ça n'est certainement pas par amour de la polémique, mais parce qu'il veut provoquer une intervention des autorités. Qui n'est toutefois pas arrivée."

Par ce silence peut-être plus que par la punition choisie dimanche, la Direction de Course s'est attirée les foudres d'une partie du paddock, qui a pris conscience des risques pris dimanche par des pilotes nerveux, en colère, et non canalysés.

"L'erreur a été faite par la Direction de Course après la conférence de presse de Valentino," martèle lui aussi Carlo Pernat, dans un entretien à Motorsport.com. "Une fois que Valentino a tenu une conférence de ce genre, durant laquelle il a listé point par point tout ce que je Márquez a fait d'après-lui en Australie, alors la Direction de Course devait appeler Valentino et Márquez et leur dire : "Les gars, qu'est-ce qui se passe?" Cela n'a pas été fait."

"Il est clair que la Direction de Course aurait dû appeler les deux pilotes samedi soir, parce qu'il est évident que, quand ces choses-là arrivent, la tension est à 100%. Ils ne l'ont pas fait et, à mon avis, c'est une erreur," poursuit-il. "A mon sens, il y a eu beaucoup de légèreté de la part de la Direction de Course. Je ne dis pas qu'ils sont coupables, parce que la culpabilité c'est autre chose, mais ils ont vraiment mal géré ça."

 

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