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Yamaha espère mettre un terme à ses tribulations avec son châssis

La marque japonaise a beau avoir pris le virage de la mi-saison en tête du championnat des équipes, elle semble encore en difficulté avec les différentes versions de sa machine.

Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing
Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing, Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing, Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing
Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing
Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing
Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing, Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing
Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing
Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing
Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing

Une position de leader au championnat teams, quatre victoires et trois pole positions en neuf courses : l'équipe officielle Yamaha a rempli ses objectifs en matière de résultats purs à la mi-saison. Mais cette situation flatteuse ne reflète pas cependant les atermoiements de la marque japonaise cette année, en particulier en ce qui concerne le châssis. 

La marque aux trois diapasons avait pourtant mis les petits plats dans les grands en début de saison, avec une nouvelle machine censée faire la part belle à l'agilité et assurer, sinon un niveau de performance élevé sur l'intégralité des circuits, tout du moins une certaine forme de neutralité sur les tracés qui lui sont moins favorables.

Le championnat a d'ailleurs démarré sous les meilleurs auspices, avec deux victoires de belle facture décrochées par le nouveau venu dans l'équipe, Maverick Viñales, alors que de son côté Valentino Rossi faisait mieux que de limiter la casse après des essais de pré-saison délicats, en s'emparant grâce à sa grande régularité de la tête du championnat après Austin et en signant trois podiums en autant de courses. 

Mais la saison 2017 réserve de nombreuses surprises, bonnes comme mauvaises, et Yamaha n'a pas été épargné. Après un premier accident de parcours lors de la quatrième manche, à Jerez, où les deux M1 ont éprouvé de grandes difficultés pour soutenir la comparaison avec les Honda mais également les Ducati, le constructeur japonais a touché le fond début juin lors du Grand Prix de Catalogne, où ses deux prototypes n'ont jamais été capables de se montrer compétitifs, terminant aux huitième et dixième positions.

Un résultat peu en phase avec les ambitions de titre de l'équipe nippone, et qui a forcé cette dernière à réviser sa copie pour tenter de remédier à ses tourments sur certains circuits. Difficile en effet d'expliquer la chute de performance de Yamaha sur deux circuits où Rossi s'était imposé en 2016. 

"Nos deux pilotes sont en forme, nous devons donc continuer à développer la moto, il faut que nous attaquions pour remporter de nouvelles courses, mais en même temps ne pas faire d'erreurs", explique ainsi le patron de l'équipe, Lin Jarvis, au micro du site officiel du MotoGP. "Il y a eu beaucoup de discussions autour de notre châssis, car nous avons débuté la saison 2017 avec un nouveau, mais il y a eu certaines situations cette année qui ont été très surprenantes pour nous, et cela nous a incités à prendre du recul sur la direction à prendre concernant la moto."

Un nouveau châssis à Assen

La réactivité de la marque japonaise a donc été mise à l'épreuve, et une nouvelle version du châssis, censée entre autres autoriser un niveau d'adhérence suffisant sur tout type d'asphalte, a été essayé dès la journée d'essais post-course à Montmeló, avant une introduction en course lors de la manche suivante, à Assen. 

Avec un franc succès puisque Rossi y a remporté la victoire, retrouvant la première marche du podium après plus d'un an d'attente. Et si son coéquipier Viñales a été contraint à l'abandon dans le même temps, impossible de passer sous silence la bonne remontée dont il était l'auteur en course après des qualifications difficiles sur le mouillé – l'Espagnol évoluait ainsi à la cinquième place au moment de sa chute après s'être élancé depuis la 11e position sur la grille.

Mais si ce nouveau châssis a bel et bien porté ses fruits aux Pays-Bas dans des conditions sèches et mixtes le dimanche, celui-ci avait davantage été en difficulté le samedi sous la pluie. Johann Zarco, sur une M1 de 2016, s'était même permis le luxe de signer sa première pole position en MotoGP, devant les deux pilotes officiels, plus en retrait. 

Un scénario qui s'est reproduit une semaine plus tard lors du Grand Prix d'Allemagne, où la marque japonaise a jonglé entre les deux versions de son châssis alors que la météo était des plus aléatoires au-dessus de la Saxe. 

Preuve que tout n'est pas encore résolu, les qualifications, de nouveau disputées sur le mouillé, ont accouché d'un piètre résultat pour Rossi et Viñales, qui ont dû se contenter respectivement des neuvième et 11e positions, bien loin des attentes suscitées par le nouveau châssis, avant que ceux-ci ne connaissent une embellie conjointe à l'amélioration de la météo le dimanche. 

En dépit du lourd travail abattu par l'équipe, il en ressort donc que la M1 demeure particulièrement sensible à l'évolution des conditions de piste. Un constat qui rend primordial le fait de trouver la bonne alchimie dans les réglages d'une machine qui a fait de la neutralité son maître-mot. "Il y a certaines petites nuances, et donc la combinaison entre la moto, le pilote, les pneus ainsi que les conditions de piste, se doit d'être parfaite sur chaque circuit", reprend Jarvis. "Nous devons continuer à travailler sur le moindre petit détail. Nous allons tester de nouvelles choses pour la seconde partie de la saison. Nos ingénieurs continuent de travailler, d'analyser nos faiblesses, et d'essayer d'améliorer nos points forts. Mais ce sont de petites choses, rien de majeur. C'est un ensemble de petites choses qui doivent fonctionner ensemble."

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