Zarco absent à la Commission de sécurité : "Un choix personnel"

Le Français est convaincu que la direction de course est la mieux placée pour étudier et juger les questions de sécurité.

Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3
Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3
Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3, Bradley Smith, Red Bull KTM Factory Racing
Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3
Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3
Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3
Podium : le troisième, Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3
Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3
Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3

L.B., Cheste – Johann Zarco a beau être un rookie en catégorie reine, ce n'est pas un bleu. Du haut de ses 27 ans, il sait affirmer ses idées et n'est pas homme à se dérober, même lorsque sa position ne suit pas le mouvement. C'est le cas au sujet de la Commission de sécurité, réunion routinière du vendredi, ouverte aux pilotes, mais boudée par le Français qui n'y voit pas la bonne solution pour parler de sécurité.

"C'est un choix personnel", explique-t-il, convaincu que la bonne démarche à avoir est de s'adresser directement à la direction de course lorsque l'on juge qu'un sujet mérite d'être étudié. "À mon avis, il y a de bonnes personnes à la direction de course et, au sujet de la sécurité, ils peuvent déjà voir beaucoup de choses et nous apporter la sécurité."

Le pilote Tech3 ne voit tout simplement pas d'intérêt à avoir ces échanges en groupe à chaque Grand Prix. "Ça n'est pas nécessaire. Quand on est là-bas, il y a trop de discussions, parfois pas seulement pour la sécurité. Tout le monde parle de ses problèmes et on ne parle pas [juste] de la sécurité, tout le monde parle juste de ce qu'il ressent. Moi je me sens bien", assure-t-il. "Pour moi, c'est plutôt safe et quand j'ai quelque chose à dire, je le leur dis. Pour moi, quand c'est safe, je n'ai pas besoin d'y aller [à la Commission de sécurité]."

N'a-t-il pas peur qu'une telle position ne soit pas comprise par les autres pilotes et de se mettre à dos ceux qui pourraient souhaiter échanger avec lui au sujet de son pilotage, que d'aucuns ont parfois jugé trop agressif ? "Non, vraiment pas. [Concernant] les pilotes qui ont pu avoir des soucis, il y en a qui ont pu venir me voir directement et on a vraiment discuté", répond Zarco.

"Si des pilotes se plaignent parce que je les pousse ou que je les touche, ils se plaignent de cela à la Commission de sécurité, mais ensuite je fais confiance aux personnes qui travaillent à la direction de course, ils peuvent analyser. Ce qu'il y a de bien c'est qu'ils étaient pilotes auparavant, ils peuvent donc très bien comprendre."

"À la direction de course il y a des gens qui décident, des gens qui analysent, et ils peuvent avoir un œil extérieur, meilleur que nous, pilotes. Parfois sous le coup de la frustration, l'agressivité, la haine, on dit des choses qui ne sont pas bonnes. Eux ont le recul et donc j'ai confiance en eux."

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