Actualités

Zarco : Le GP du Qatar, "un grand moment, très motivant"

Le Français raconte comment il a vécu son premier Grand Prix en MotoGP, une course qui l'a immédiatement placé sous le feu des projecteurs.

Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3

Photo de: Tech 3

Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3
Andrea Iannone, Team Suzuki MotoGP, Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing, Marc Marquez, Repsol Honda Team, Dani Pedrosa, Repsol Honda Team, Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3
Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3
Dani Pedrosa, Repsol Honda Team, Marc Marquez, Repsol Honda Team, Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3
Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing, Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3, Marc Marquez, Repsol Honda Team, Dani Pedrosa, Repsol Honda Team
Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3
Chute de Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3
Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3
Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3
Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3
Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3
Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3
Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3, après sa chute
Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3
Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3
Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3

Star de la conférence de presse de présentation du Grand Prix de France, cette semaine à Paris, Johann Zarco n'a pas manqué de revenir sur son exploit de dimanche : avoir mené ses six premiers tours de Grand Prix en MotoGP. Ce qu'il décrit comme "un grand moment" a pris appui sur une quatrième place sur la grille, obtenue après les essais libres compte tenu de l'annulation des qualifications, puis sur un excellent envol à un moment où le Français était convaincu qu'il ne fallait pas perdre de temps.

"C'était long sur la grille de départ. Déjà, avant la course, on est dans un préfabriqué, on est enfermé, on se prépare, on s'échauffe, et là on ouvre la porte : 'Ah, il commence à pleuvoir'", a-t-il raconté lorsqu'il a été interrogé sur cette performance pendant la conférence de presse. "On arrive dans le box, il s'arrête de pleuvoir, on reste sur le même programme, on rentre en piste et, dans le tour de mise en grille, deux virages sont mouillés. Là, tous les pilotes vont voir l'organisateur en disant 'On ne veut pas partir, parce qu'il y a deux virages mouillés, on veut attendre'. Départ retardé et là ça fait monter la pression, ça fait monter le stress. On est vraiment concentré pour partir et d'un seul coup il faut attendre, on ré-enlève le casque, on retourne au box, on retourne sur la piste."

"On ne peut pas dire que c'était le chaos, parce qu'ils ont réussi à bien gérer tout ça, mais c'est vrai qu'il y a des pilotes plus nerveux qui vont prendre du stress et s'énerver, et des pilotes plus calmes qui vont réussir à souffler un bon coup et patienter. J'ai vécu ça l'an dernier en Moto2 en Italie et là j'ai senti la même chose, donc je suis resté assez cool et quand j'ai senti qu'on arrivait de plus en plus proche du moment du départ, alors j'ai réussi à bien me mettre dans la bulle. Je sentais vraiment qu'il y avait un coup à jouer. Ils avaient également annoncé : 'Vous partez, vous faites au moins trois tours et s'il commence à pleuvoir, on arrête la course et on fait le résultat sur trois tours'."

Il y avait donc, pour Zarco, "un coup de poker" à jouer et il a souhaité mettre toutes les chances de son côté pour saisir l'opportunité qui se présentait. "J'ai demandé aux mécanos et à Michelin de mettre le pneu soft. Il était presque 22h, il allait y avoir de l'humidité, ça se tentait", indique-t-il. "Mon inquiétude c'était de partir vite, parce qu'on sait que les Márquez, Rossi, Viñales, ont une mise en action incroyable avec des motos ultra puissantes, assez lourdes et surtout beaucoup plus dures à ralentir quand on a le plein ; ils arrivent à être tout de suite dans des bons chronos. En partant quatrième, mon souhait était de faire un bon départ et de me mettre aussi vite qu'eux dans le rythme. Finalement je l'ai été plus vite qu'eux et là c'était génial."

Passé en tête dès le premier tour, le pilote Tech3 a enchaîné des chronos étourdissants pour peu à peu se détacher de ses illustres poursuivants. C'est ainsi qu'il a établi ce qui allait rester le meilleur temps de la course et qu'il a bouclé le sixième tour avec 1"6 d'avance. Mais la belle histoire s'est arrêtée quelques instants plus tard.

"J'ai commencé à m'échapper, je n'ai pas voulu en faire plus, malheureusement [j'ai eu] une petite chute après six tours de course", a-t-il poursuivi. "Là on a du mal à réaliser. 'Qu'est-ce qui se passe ? Est-ce que c'est vrai ? Est-ce que ça n'est pas vrai ? Est-ce que j'ai vraiment mené ? Est-ce que je n'ai pas mené ? Je me réveille, je me pince, et non je suis bien dans les graviers et tout est terminé'. Finalement, on prend le positif parce qu'en tant que débutant on se dit 'Est-ce qu'on en est capable ?' Là au moins, dans la tête, être devant en MotoGP ce n'est plus une lueur, ça devient bien une lumière, on peut presque l'attraper. Il n'y a plus qu'à répéter."

Viser plus haut que le top 10 semble possible

Même si mener un Grand Prix MotoGP et viser un très bon résultat est désormais du domaine du possible, Johann Zarco sait également qu'il va lui falloir tirer les leçons de cette première expérience et c'est en toute humilité qu'il aborde la suite du championnat.

"Restons les pieds sur terre : j'ai chuté, je n'ai pas pris de points. J'ai montré une belle capacité, maintenant il faut conclure et recommencer avec des objectifs toujours humbles, dans les dix premiers comme a fait Jonas [Folger]. C'est vrai que, par rapport aux tests qu'on a faits cet hiver, on peut se dire qu'on peut viser les dix premiers, mais là par rapport à ce qu'on a fait au début de course [au Qatar], on peut peut-être plus aller vers sixième, cinquième… aller viser plus haut. C'est très motivant et on se dit que, quand la moto va bien, ça peut le faire."

"On enchaîne avec l'Argentine, une piste qui me plaît et sur laquelle j'aimerais bien performer. La stratégie du week-end, c'est foncer dès la première séance, bien gérer ses pneus", détaille-t-il, "bien gérer aussi l'évolution de la piste parce qu'en général il n'y a pas beaucoup de motos qui roulent là-bas, on commence donc avec une piste très sale, qui glisse beaucoup."

Rejoignez la communauté Motorsport

Commentez cet article
Article précédent Début de saison idéal pour un Redding en confiance
Article suivant Pour Espargaró, le meilleur est encore à venir pour Aprilia

Meilleurs commentaires

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Abonnez-vous gratuitement

  • Accédez rapidement à vos articles favoris

  • Gérez les alertes sur les infos de dernière minute et vos pilotes préférés

  • Donnez votre avis en commentant l'article

Motorsport Prime

Découvrez du contenu premium
S'abonner

Édition

France