Première journée sur la Ducati : Zarco s'attendait à mieux
Le Français ouvre un nouveau chapitre dans son parcours en MotoGP, une étape cruciale qu'il lui faut prendre le temps d'appréhender au mieux. Même s'il s'attendait à un peu mieux pour ses débuts au guidon de la Ducati, il sait qu'il ne doit pas stresser.
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images
Johann Zarco a découvert aujourd'hui la Ducati, la cinquième MotoGP qu'il pilote. Doté d'une version 2019 de la Desmosedici, il entame un nouveau chapitre de sa carrière au sein du team Avintia, une année importante pour lui permettre de rebondir après sa déroute de 2019. Mais il faut avant tout prendre le temps de se remettre dans le bain et de prendre ses marques dans son nouvel environnement avant de pouvoir penser à la performance.
Pour autant, le #5 a admis au terme de cette première journée être un peu déçu de son temps, le 19e du jour. "Sincèrement, je m’attendais à mieux et à être immédiatement un petit peu plus rapide", concède-t-il. "Mais je pense avoir beaucoup appris, j’ai fait beaucoup de tours, 54 tours. Après presque quatre mois de pause − finalement ça a été très long −, j’ai perdu certaines choses."
Dernier pilote classé parmi les titulaires à la mi-journée, Zarco a enregistré la plus forte progression cet après-midi, en dépit de conditions moins favorables après le passage d'une forte averse comme la Malaisie en a le secret. "Je dois rester calme et, en fin de compte, j’ai fait d’importants progrès. [Je dois] comprendre aussi mes erreurs et comment mieux piloter la Ducati. Il y a un immense potentiel mais, assurément, je dois gérer mon pilotage différemment", observe-t-il.
La patience restera le mot d'ordre pour les deux jours à venir. "Comprendre de mieux en mieux la moto, se relâcher sur la moto car je ne suis pas assez détendu", décrit Johann Zarco. "Petit à petit, ma condition physique va s’améliorer également car, je le répète, le break hivernal a été un peu long. Et je pense que si je fais du bon travail je peux être dans la fenêtre basse des 1’59, pourquoi pas mieux. On ne sait jamais, il semble que quand vous comprenez certaines choses, immédiatement il y a du progrès."
"J’ai un vrai soutien de Ducati", précise le pilote français. "Ils viennent, ils prennent mes informations et, vraiment, ils répètent souvent de rester cool car accumuler cette expérience prend du temps. ‘Ne te stresse pas’. Je ne dois pas me stresser donc ça va."
Avec Fabien Gaillard
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