Zarco sauve les meubles après un week-end difficile

À la différence du Grand Prix de France, le pilote français n'a pas pu suivre le rythme imprimé par le groupe de tête sur le Mugello, mais est tout de même parvenu à décrocher la septième place après une course tout en gestion.

Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3
Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3, Jorge Lorenzo, Ducati Team
Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3
Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3
Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3
Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3
Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3
Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3
Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3, Jorge Lorenzo, Ducati Team
Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3
Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3
Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3
Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3
Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3

Après avoir fait les gros titres lors de son Grand Prix national, au Man,s il y a un peu plus de deux semaines, Johann Zarco a dû se contenter d'une performance plus discrète ce week-end au Mugello, avec une septième place au terme d'une course éprouvante, qui aura mis à rude épreuve ses talents de gestionnaire, notamment au niveau pneumatique.

Dès le samedi, il est en effet apparu que le scénario de la manche italienne serait bien différent de celui du Grand Prix de France, où le Cannois avait réussi l'exploit de s'élancer sur la première ligne de la grille, en compagnie des deux Yamaha officielles. 

Reprenant le choix pneumatique qui s'était avéré si efficace dans la Sarthe, avec le recours au pneu tendre aussi bien à l'avant qu'à l'arrière de sa machine, le pilote Tech3 n'a pu que constater le caractère inopérant de cette solution sur le tracé toscan. 

En conséquence, celui-ci a été contraint de passer par la Q1, avant de signer la 11e place sur la grille. Mais le Français pouvait rester optimiste en vue de la course, après avoir ajusté sa stratégie pneumatique et opté finalement pour le pneu dur à l'arrière de sa M1, ce qui a semblé être une idée prometteuse après son meilleur temps lors des EL4.

Le handicap des qualifications

Mais cette solution de dernière minute n'a pas effacé le handicap que représentait sa position reculée dans le peloton. "J'ai pris le départ depuis la 11e position sur la grille", rappelle-t-il. "Ce qui a rendu les choses difficiles car je n'avais pas l'avantage dont je disposais au Mans avec ma position en qualifications."

Zarco a donc dû sortir les muscles en début de course et bataillé d'abord avec Andrea Iannone. Un duel loin d'être évident, alors que sa M1 semblait moins réactive sur le tracé vallonné du Mugello que la Suzuki de l'Italien. "J'ai été capable de gérer l'allure et de contrôler mon rythme, mais ce fut très délicat de doubler Iannone car son accélération était légèrement meilleure, et ses freinages très forts aussi", reconnaît le rookie, qui a dès lors perdu le fil de la bataille qui se jouait un peu plus loin devant lui pour la cinquième place. "Cela m'a pris beaucoup de temps pour le passer, et j'ai finalement perdu le contact avec Márquez et Bautista."

Le double Champion Moto2 en titre a bien essayé de rattraper le coup et de raccrocher le wagon devant lui, mais les efforts consentis pour venir à bout de Iannone ont par la suite eu des répercussions sur sa fraîcheur physique, ainsi que sur l'usure de ses gommes. "Lorsque j'ai dépassé Iannone, je m'attendais à rattraper les deux pilotes devant assez rapidement, mais j'étais fatigué car j'ai dû forcer beaucoup sur la moto, et j'ai senti que mes pneus se sont un peu dégradés."

Impossible de viser mieux que la septième place

Contraint de tirer un trait sur une possible cinquième place – ce qui aurait pu constituer son cinquième top 5 consécutif, preuve de la remarquable régularité du Français –, Zarco s'est alors ravisé sur la gestion de course pour parer au retour de Jorge Lorenzo derrière lui.

Et là encore, sa science de la course lui a permis de tirer le meilleur du pneu arrière dur, qui s'est avéré être la meilleure option. "Dans les cinq derniers tours, le groupe derrière moi m'a rattrapé, mais j'avais de bonnes sensations sur la moto, et le pneu dur fonctionnait très bien de nouveau, ce qui m'a permis d'attaquer et de sauver cette septième position." 

Si le Sudiste perd le bénéfice de sa cinquième place au championnat du fait du triomphe dimanche d'Andrea Dovizioso sur ses terres, ce résultat obtenu au Mugello lui permet tout de même de consolider son statut de meilleur rookie ainsi que de meilleur pilote indépendant.

Un bilan plus qu'honorable après cette manche difficile, avant pourquoi pas de rebondir dès le week-end prochain en Catalogne, où le Français a brillé ces deux dernières saisons en Moto2.

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