Le titre chez les indépendants ? "Une lueur" pour Zarco
Le Français n'a pas tiré un trait sur le statut de meilleur indépendant, en dépit de l'option prise par Crutchlow dans cette optique au Japon. Un facteur de motivation à part entière en cette fin de saison pour le pilote Tech3.
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images
En 2017, Johann Zarco avait fait partie des principaux protagonistes du Grand Prix d'Australie, passant tout près de ce qui aurait été sa première victoire dans la discipline au terme d'une épreuve particulièrement disputée.
Un an plus tard, les performances de sa Yamaha l'empêchent sans doute de pouvoir viser à la régulière un succès à Phillip Island, mais le Français n'est pas en manque d'objectifs. L'idée sur les trois dernières courses de la saison est en effet de ravir la première place au classement des pilotes indépendants à Cal Crutchlow.
Mais ce ne sera pas chose aisée, l'Anglais ayant pris une sérieuse option sur le titre suite à sa deuxième place au Japon la semaine dernière. Néanmoins, avec 15 points de débours, rien n'est joué pour autant et Zarco espère bien conserver son statut de meilleur indépendant.
"J'y crois vraiment, c'est là où est la lueur. Cal a bien assuré... deuxième [au Japon], c'est sûr que ça fait 20 points", concède cependant le pilote Tech3. "Mais finalement, comme j'ai fini sixième il n'a pris que dix points de plus. Il n'est pas à l'abri d'une erreur, comme Danilo [Petrucci] et moi-même. C'est notre championnat dans le championnat, mais cela reste intéressant quand même."
Une Yamaha en manque de puissance
Alors que la Honda se révèle être une arme redoutable en cette fin de saison, Zarco apparaît handicapé par le niveau de compétitivité de sa Yamaha. Sur un circuit aussi sélectif et faisant appel à la puissance des moteurs, le numéro 5 va donc devoir se battre férocement s'il veut reprendre des points à son rival de chez LCR.
"En course, tu es quand même bien content quand ton moteur t'aide à te placer à côté d'un gars au freinage", déclare le Français. "Mais ça, moi je ne l'ai pas. J'ai beau être en forme et tenter d'être devant, on pourra toujours me passer dans la ligne droite."
"L'idéal, ce serait d'être tellement bien dans les virages pour essayer de prendre un avantage pour s'échapper un peu, ou en tout cas avec un ou deux pilotes. Je sais qu'en bagarre, on a eu l'expérience l'an dernier, j'espère faire deux et je fais quatre."
Il est vrai que Zarco avait su profiter à merveille du phénomène d'aspiration l'an dernier pour rester longtemps en lice pour la victoire dans l'État de Victoria. Mais pour ce qui est des virages, il juge par ailleurs que la bonne maîtrise du dernier secteur, et en particulier les virages 11 et 12, sera déterminante pour qui veut briller aux antipodes.
"Ce dernier secteur est quand même vachement important", assure-t-il. "C'est là que tu stresses le plus le pneu, là où tu as le plus de patinage, et si tu arrives à être à l'aise dans ces deux virages, à mon avis, ça te donne déjà un point confortable pour la course."
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