Pourquoi tant de pénalités cette saison en Sprint Cup ?
La NASCAR Sprint Cup semble être frappée d’une maladie bizarre cette saison : une épidémie de pénalités.
Photo de: Alexander Trienitz
Depuis le début de la saison, soit trois courses en fait, les pilotes et équipes de la Cup ont été pénalisés plus qu’à l’ordinaire pour des infractions commises dans la pitlane.
Dix-neuf pénalités ont été décernées durant le Kobalt 400 au Las Vegas Motor Speedway dimanche dernier seulement. Kurt Busch, détenteur de la pole position, a été pénalisé au 32e tour pour vitesse excessive dans la voie des stands. Sept autres pilotes, Brad Keselowski, Austin Dillon, Greg Biffle, Ricky Stenhouse Jr., Kyle Larson, Regan Smith et A.J. Allmendinger, ont aussi été pénalisés pour la même raison durant cette course de 267 tours.
Lors de l’épreuve précédente, organisée au Atlanta Motor Speedway, Matt Kenseth fut pénalisé après qu'un mécanicien de l’équipe Joe Gibbs Racing ait placé un outil à l’arrière de sa Toyota Camry, ce qui est illégal.
À noter que contrairement aux monoplaces de Formule 1 et d’IndyCar, les voitures de Sprint Cup ne sont pas munies d’un limiteur de vitesse qui permet de ne pas dépasser la vitesse prescrite par le règlement. C’est au pilote de maintenir un régime moteur constant et prédéterminé, d’où certaines erreurs…
En revanche, les pilotes ne sont pas les seuls à blâmer ; le comportement des mécaniciens joue aussi un rôle important dans l’attribution de pénalités lors des ravitaillements. L’édition 2016 du Daytona 500 a été le théâtre du plus grand nombre de pénalités imposées dans l’histoire moderne de la NASCAR. Douze pénalités ont été données à cause de gestes qui étaient l'œuvre des mécaniciens.
Depuis l’an dernier, les officiels de la NASCAR disposent de caméras de surveillance dans les stands afin d’enregistrer les images de tous les arrêts. Cette surveillance électronique peut expliquer la hausse du nombre de pénalités.
Néanmoins, les écuries sont rusées… En janvier, George Grippo, directeur de la technologie NASCAR, a expliqué que les mécaniciens portent désormais des chaussures de la même couleur que la surface de la pitlane. Ainsi, les deux couleurs se confondent, et il devient très difficile pour les officiels de déterminer si certains franchissent le muret plus tôt que permis par le règlement.
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