Schumacher et Alesi - Deux "fistons" et deux contextes opposés

A une semaine d'intervalle, ce sont deux "fistons" célèbres qui ont fait leurs grands débuts en monoplace. Alors que Motorsport.com vous contait il y a quelques jours le premier week-end victorieux de Giuliano Alesi en championnat de France F4, Mick Schumacher a fait de même dimanche dernier dans la série allemande.

Pour les deux adolescents, âgés respectivement de 15 et 16 ans, les contextes sont évidemment différents. A Oschersleben, le fils de Michael Schumacher était l'objet d'une forte attention médiatique, alors que le septuple Champion du Monde de F1 continue de se battre pour sa santé à l'abri des regards, après son grave accident de ski survenu en décembre 2013.

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Voir aussi : Le premier succès de Mick Schumacher en vidéo

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Cette situation inquiète Jean Alesi, qui estime avoir la chance de pouvoir gérer de près les débuts de son fils et le protéger tant que possible.

"Avec ses débuts, il est clair qu'il a les gènes de son père", confie le Français à Tuttosport concernant Mick Schumacher. "Il n'y a pas de jalousie, pour moi Mick est comme un enfant. Je comprends aussi que la situation spéciale dans laquelle Michael est actuellement a eu un effet sur toute cette attention. Je crois qu'il [Michael Schumacher] n'aurait pas permis cette exposition médiatique."

Le choix serein de la F4 en France

Les Alesi père et fils peuvent poursuivre leur parcours avec davantage de sérénité, même si Giuliano est forcément au centre d'attentions plus importantes lui aussi, par la force des choses.

C'est en leader du championnat qu'il se présentera au Mans ce week-end, circuit qu'il connait très bien pour y avoir été à bonne école avec l'Autosport Academy avant le début de saison. Un choix que ne regrette pas son père, qui voit en cette série l'opportunité idéale pour apprendre et faire son chemin.

"Il n'y a pas d'équipes, les 20 voitures sont toutes gérées par l'académie qui a lancé Bourdais, Grosjean, Vergne", rappelle-t-il. "Alors il n'y a pas d'excuses, c'est le pilote qui fait la différence et pas l'équipe."