Actualités

L'Arabie saoudite veut une course de W Series

Une course de W Series aura-t-elle lieu en marge du premier Grand Prix d'Arabie saoudite ? C'est ce que souhaitent les organisateurs de ce dernier.

Jamie Chadwick devance Alice Powell

Photo de: Zak Mauger / Motorsport Images

W Series et l'Arabie saoudite, à première vue, c'est une combinaison inhabituelle. Le pays du Golfe fait partie de ceux où les droits des femmes sont les plus restreints, malgré une ouverture récente dans ce domaine. Ce n'est qu'en 2015 qu'elles ont obtenu le droit de vote, en 2017 l'accès à l'éducation et à la santé sans l'accord d'un tuteur, et enfin en 2018, le droit de conduire. Côté sport, l'Arabie saoudite a eu une délégation féminine aux Jeux olympiques pour la première fois en 2012.

Lire aussi :

Par conséquent, il serait intrigant de voir un championnat 100% féminin se produire à Djeddah aux côtés de la Formule 1 et de la Formule 2 en marge du tout premier Grand Prix d'Arabie saoudite en 2021 ; W Series évoluera effectivement aux côtés de la catégorie reine du sport automobile lors de huit courses à définir l'an prochain.

Catherine Bond Muir, PDG de W Series, a justement fait savoir qu'il était peu probable de voir les 18 femmes engagées piloter leurs Formule 3 au Moyen-Orient en 2021 mais qu'elle n'avait rien contre le fait de se produire dans ce pays en particulier : "Je n'ai pas d'objection quant à aller en Arabie saoudite, à condition que nous puissions établir une relation sérieuse. Et je pense que cela prendrait du temps à construire."

Quant au Prince Khalid Bin Sultan Al Faisal, président de la fédération saoudienne du sport automobile, il fait preuve d'un grand enthousiaste à l'idée d'accueillir W Series : "J'adorerais, personnellement. Je sais qu'il y a huit manches, espérons que l'Arabie saoudite fera partie des pays qui auront la chance de les accueillir."

"Depuis deux ans, nous promouvons vraiment les femmes et surtout les femmes en sport automobile." Déjà en Formule E, l'E-Prix de Diriyah 2018 avait été le théâtre d'essais pour les femmes. "C'est donc quelque chose que nous aimerions faire. Nous aimerions inspirer celles qui vivent ici et nous aimerions les amener à ce type d'événement. Nous aimerions voir plus de femmes faire la course en Arabie saoudite."

"Nous commençons par le karting, et nous avons Reema Juffali, qui court en Formule 4 au Royaume-Uni. Pour nous, il est très important de les amener ici. Le sport est pour tout le monde, et nous poussons vraiment les femmes vers le sport auto pour l'avenir. Nous prenons vraiment ça au sérieux. Ce sera bien d'inspirer nos femmes ici en Arabie saoudite. Espérons donc pouvoir trouver un accord et les accueillir avec la F2."

Reema Juffali n'a pas eu beaucoup de succès lors de ses trois saisons en Formule 4 (F4 Émirats Arabes Unis 2019, British F4 2019 et British F4 2020) : dans tous les cas, au classement général, elle était bonne dernière des pilotes ayant participé à toutes les courses. Cependant, il faut souligner que cette Saoudienne de 28 ans n'a fait ses débuts en sport auto qu'en 2018, avec probablement une grande marge de progression par conséquent.

Reema Juffali, Jaguar I-PACE eTrophy

Rejoignez la communauté Motorsport

Commentez cet article
Article précédent Les courses de W Series auront lieu sur les GP de F1 en 2021
Article suivant Le championnat féminin W Series s'ouvrira au GP de France

Meilleurs commentaires

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Abonnez-vous gratuitement

  • Accédez rapidement à vos articles favoris

  • Gérez les alertes sur les infos de dernière minute et vos pilotes préférés

  • Donnez votre avis en commentant l'article

Motorsport Prime

Découvrez du contenu premium
S'abonner

Édition

France