Alonso : Toyota fait la différence dans l'exécution des courses

Fernando Alonso estime que les quatre tours d'écart entre Toyota et les équipes privées ne sont pas dû au rythme en piste mais à la manière de gérer les courses, notamment au niveau de la stratégie.

#8 Toyota Gazoo Racing Toyota TS050: Sebastien Buemi, Kazuki Nakajima, Fernando Alonso, dans la voie des stands

#8 Toyota Gazoo Racing Toyota TS050: Sebastien Buemi, Kazuki Nakajima, Fernando Alonso, dans la voie des stands

Toyota Racing

#8 Toyota Gazoo Racing Toyota TS050: Sebastien Buemi, Kazuki Nakajima, Fernando Alonso, en tête au départ
Podium LMP1 : les vainqueurs Mike Conway, Kamui Kobayashi, Jose Maria Lopez, Toyota Gazoo Racing avec Shigeki Tomoyama, président de Gazoo Racing, et les deuxièmes, Sebastien Buemi, Kazuki Nakajima, Fernando Alonso, Toyota Gazoo Racing
#1 Rebellion Racing Rebellion R-13: Andre Lotterer, Neel Jani, Bruno Senna
#8 Toyota Gazoo Racing Toyota TS050: Fernando Alonso
#8 Toyota Gazoo Racing Toyota TS050: Sebastien Buemi, Kazuki Nakajima, Fernando Alonso, dans la voie des stands
#8 Toyota Gazoo Racing Toyota TS050: Sebastien Buemi, Kazuki Nakajima, Fernando Alonso, dans la voie des stands
#11 SMP Racing BR Engineering BR1: Mikhail Aleshin, Vitaly Petrov, Jenson Button
#8 Toyota Gazoo Racing Toyota TS050: Sebastien Buemi, Kazuki Nakajima, Fernando Alonso

Alors que deux ajustements de l'EoT ont eu lieu coup sur coup avant les 6 Heures de Fuji, dont l'un imposant 26 kg supplémentaire à Toyota tout en alignant la longueur des relais entre les prototypes hybrides et non hybrides, l'issue de l'épreuve japonaise n'a pas été différente des manches précédentes.

À domicile, et malgré les caprices de la météo durant la première heure, Toyota a signé un doublé avec quatre tours d'avance sur la Rebellion #1. Une marge identique à celle qui avait été constatée à Silverstone avant la disqualification des deux TS050 Hybrid.

Pourtant, sur un tour, Rebellion et SMP se sont approchés des Toyota, ce que permettent notamment de confirmer les chronos que réalisaient Jenson Button avec la BR1 en fin de course. Pour Fernando Alonso, le gouffre qui sépare le constructeur d'usine des autres équipes privés est dont à chercher principalement ailleurs : dans l'exécution de tout ce qui touche à l'Endurance au-delà de la performance pure.

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Le double Champion du monde fait notamment allusion au temps passé dans les stands et à l'optimisation des stratégies. À Fuji, la Rebellion de Jani-Lotterer-Senna qui a terminé troisième a par exemple passé 1min36s de plus au stand que la Toyota #7 victorieuse, soit l'équivalent d'un tour sur piste sèche.

"Les gens parlent toujours de la domination de Toyota, mais aujourd'hui [dimanche], SMP et Rebellion faisaient les mêmes chronos que nous lorsqu'ils avaient un tour clair", fait remarquer Alonso. "Avoir une voiture qui a été développée depuis quatre mois et qui fait les mêmes chronos qu'une Toyota avec dix ans de développement derrière, c'est injuste, si on veut le dire comme ça, mais ils ont réussi."

"D'autres fois, ils perdent trois ou quatre minutes de plus que nous dans les arrêts au stand sur six heures, puis lorsqu'ils terminent trois ou quatre tours derrière, on dirait que Toyota fait la course seul, mais c'est le résultat d'une course parfaitement exécutée."

Le point de vue d'Alonso, dont la TS050 Hybrid qu'il partage avec Sébastien Buemi et Kazuki Nakajima a terminé deuxième et conserve la tête du championnat, est entièrement partagé par Hisatake Murata. Président de l'équipe Toyota Gazoo Racing, celui-ci dresse un constat en tous points similaire.

"C'est vrai que nous sommes beaucoup plus proches des LMP1 privés sur cette course, ils sont plus légers et disposent de plus de carburant", rappelle-t-il. "Comme lors de la course précédente [à Silverstone], il y a une différence de quatre tours, mais je pense que c'est dû à la force de l'équipe, aux bons choix de pneus, au bon travail effectué dans les stands."

"Les privés sont considérablement plus proches sur un tour, mais les courses d'Endurance ne se décident pas sur un tour. Et comme le règlement ne restreint pas notre capacité à être solides dans le combat pendant six heures, cette différence est de quatre tours." 

Propos recueillis par Jacobo Vega et Kunihiko Akai 

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