Alpine repassera par le LMP2 avant le LMDh
Alpine travaille sur la mise en place d'un programme LMP2 pour la saison 2023, avant de faire le grand saut en LMDh l'année suivante.
#36 Alpine ELF Team Alpine A480 Gibson Hypercar - André Negrao, Nicolas Lapierre, Matthieu Vaxiviere
JEP / Motorsport Images
L'équipe Alpine sort d'une 90e édition des 24 Heures du Mans qui s'est avérée impitoyable, lors de laquelle la course a vu se multiplier les difficultés. La 23e place à l'arrivée était éloignée des attentes mais cette déception n'a fait, selon Philippe Sinault "que renforcer notre envie de gagner un jour ce Graal qu’est Le Mans". Partenaire historique de la marque française depuis son retour en Endurance, Signatech continuera d'accompagner ses efforts avec en ligne de mire, on le sait, un engagement en LMDh à compter de 2024. Alpine s'appuiera notamment sur un châssis fourni par Oreca, tout en mobilisant un maximum de synergies.
"Sur le LMDh, fort heureusement les équipes travaillent", souligne Philippe Sinault au moment de faire le point sur ce projet avec Motorsport.com. "Ce qui me rassure et nous fait plaisir, c'est de voir l'implication d'Alpine Racing, qui a vraiment pris le sujet. Aujourd'hui on a beaucoup de réunions, il y a des étapes qui ont déjà été franchies. On en saura plus dans le courant de l'été, quand Alpine prendra un peu la parole."
"Je sens et je constate, concernant les équipes de Viry-Châtillon, qu'elles sont vraiment à nos côtés", ajoute-t-il quant aux passerelles possibles avec le programme F1. "Quand je dis ça, on n'est pas loin d'avoir dit, en effet, que les équipes de la F1 seront derrière nous."
Le LMP2 comme salle d'attente
Avant de se frotter à pléthore de constructeurs attendus en Hypercar – que ce soit avec une LMH ou du LMDh – dans les deux années à venir, Alpine doit d'abord boucler sa saison avec son prototype ex-LMP1, aligné grâce à une dérogation. Une exception à la règle qui ne sera plus possible l'année prochaine et qui contraindra l'équipe française à redescendre d'un cran pour patienter tout en restant en compétition.
Alpine veut conserver ses pilotes pour 2023.
"On sera là, c'est sûr", promet Philippe Sinault. "À partir du moment où je dis qu'on sera là, on imagine un petit peu le scénario, mais je ne sais pas encore comment. Ce à quoi je tiens absolument, c'est être là pour jouer quelque chose sportivement."
"On jouera quelque chose, mais pas avec cette auto et pas dans cette catégorie-là. En clair, le plan n'est pas encore déterminé, mais assez facile à imaginer. Ce n'est pas encore bien ficelé, mais notre but c'est d'être là sur la grille de départ et d'avoir des choses à célébrer."
Si le mot n'est jamais lâché, il est à peine dissimulé et c'est bien en LMP2 qu'il faudra attendre Alpine l'an prochain. Un terrain de jeu où le tandem avec Signatech a fait des merveilles par le passé, et sur lequel Philippe Sinault compte bien continuer à chasser avec un trio en lequel il croit beaucoup, composé de Nicolas Lapierre, Matthieu Vaxiviere et André Negrão.
"La chance que j'ai, c'est que c'est très facile à gérer avec ces trois-là, vraiment, c'est un bonheur", insiste-t-il. "C'est pour ça que je me suis bagarré pour absolument repartir avec les trois mêmes cette année. C'est important de le noter, ma volonté est de continuer à travailler avec eux, bien évidemment."
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