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Comment Toyota gère la maintenance de ses moteurs en Endurance

Le constructeur japonais fabrique les moteurs de ses LMP1 au Japon, avant des les envoyer à son usine de Cologne puis de les mettre en piste.

#1 Toyota Racing Toyota TS040 Hybrid

Photo de: Jun Qian

#2 Toyota Racing Toyota TS040 Hybrid: Alexander Wurz, Stéphane Sarrazin, Mike Conway
#2 Toyota Racing Toyota TS040 Hybrid: Alexander Wurz, Stéphane Sarrazin, Mike Conway
#2 Toyota Racing Toyota TS040 Hybrid : Alexander Wurz, Stéphane Sarrazin, Mike Conway
#2 Toyota Racing Toyota TS040 Hybrid: Alexander Wurz, Stéphane Sarrazin, Mike Conway
#2 Toyota Racing Toyota TS040 Hybrid : Alexander Wurz, Stéphane Sarrazin, Mike Conway
#1 Toyota Racing Toyota TS040 Hybrid: Sébastien Buemi, Anthony Davidson, Kazuki Nakajima
#1 Toyota Racing Toyota TS040 Hybrid: Sébastien Buemi, Anthony Davidson, Kazuki Nakajima
#1 Toyota Racing Toyota TS040 Hybrid : Sébastien Buemi, Anthony Davidson, Kazuki Nakajima
#1 Toyota Racing Toyota TS040 Hybrid: Sébastien Buemi, Anthony Davidson, Kazuki Nakajima
#1 Toyota Racing Toyota TS040 Hybrid: Sébastien Buemi, Anthony Davidson, Kazuki Nakajima

L’engagement des grands constructeurs en LMP1 est digne de celui de certaines équipes de Formule 1, voire parfois supérieur en termes de moyens. Depuis son retour dans la discipline il y a quatre ans, Toyota ne déroge pas à cette règle, même si le constructeur japonais s’appuie également sur son partenariat avec ORECA pour une partie des opérations sur les différents circuits du WEC et maîtrise plus que jamais le budget alloué à l'Endurance. 

Le programme Toyota LMP1 s'est enclenché moins de deux ans après le retrait de la marque de la Formule 1, et les installations pharaoniques de Cologne, en Allemagne, ont énormément servi la cause de l’engagement en Endurance. Mais au cours des dernières années, la partie moteur a été l’un des points clés de la réussite du constructeur avec son V8 atmosphérique. Et c’est directement au Japon que ce bloc propulseur - qui laissera sa place à une nouvelle motorisation turbo en 2016 - est construit, dans l’usine de Higashi-Fuji située tout près du circuit de Fuji.

Parmi les rôles cruciaux du département moteur se trouve celui de Jörg Mertin, responsable de la maintenance des blocs nippons. Mécanicien moteur pour Toyota F1 de 2000 à 2009, il a logiquement suivi le mouvement lors du lancement du programme LMP1 fin 2011. 

"Venant de l’équipe de F1 où j’exerçais les mêmes fonctions, en arrivant sur le programme LMP1 j’ai directement travaillé dans le département moteurs", explique-t-il. "Le moteur est construit au Japon par nos collègues de Higashi-Fuji et arrive plus ou moins terminé à Cologne, je dois juste adapter quelques pièces comme l’alternateur ou l’embrayage."

"La tâche la plus importante, après réception du moteur, est de suivre sa durée de vie à l’atelier et sur la piste. Je dois suivre chacune des pièces et assurer la planification avec précision de ce que nous devons utiliser, de ce que nous devons changer mais aussi prévoir ce qui sera nécessaire sur le circuit. Je dois aussi m’assurer de ce qui sera chargé et envoyé sur le circuit. Nous devons impérativement disposer de l’équipement approprié, avec les pièces de rechange appropriées."

Le moteur et rien d'autre!

Jörg Mertin occupe donc un poste à responsabilité à Cologne, mais également sur les circuits, où il se rend tout au long de la saison pour assurer la maintenance des moteurs. Il doit notamment préparer la mise en température des blocs avant chaque séance - le fire-up du moteur -, et son champ d’intervention s’étend au roulage en lui-même pour vérifier certaines pièces lors des passages au stand et ajuster certains réglages. "Quoi qu’il arrive, je suis concentré sur le moteur du début à la fin de la course", précise-t-il. 

Cette responsabilité est d’autant plus grande qu’il est le seul mécanicien à intervenir sur les moteurs des deux prototypes Toyota à Cologne. Il a au-dessus de lui une équipe d’ingénieurs en charge spécifiquement des moteurs, et qui assure également le lien avec la conception au Japon. 

Le travail sur circuit est une nouveauté spécifique au programme LMP1 pour le mécanicien moteur, qui n’avait pas cette attribution lorsqu’il était impliqué dans le programme F1 de Toyota : "Durant la période F1, je travaillais uniquement à Cologne, je n’étais jamais présent sur les circuits pendant les semaines de course. Mon premier contact avec la piste, dans des conditions de course, s’est produit avec le programme LMP1. C’est très différent de ce que j’ai pu vivre à l’atelier. "

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