De nouvelles évolutions positives sur l'Audi pour Loïc Duval
Le pilote tricolore se déclare satisfait des évolutions apportées sur le nouveau kit aérodynamique qui devrait équiper les Audi R18 pour les courses restantes de la saison, même si les voitures allemandes demeurent perfectibles sous la pluie.
E.R., Nürburgring - Après une première journée de test sur le sec, où les Audi sont demeurées en embuscade derrière les Porsche – avec notamment les 4e et 3e temps pour la n°8 de Loïc Duval, Lucas di Grassi et Oliver Jarvis lors des EL1 et EL2 –, la pluie a sensiblement fait évoluer les écarts entre les concurrents. La première Audi, la n°8 toujours, compte une demi-seconde de retard sur un tour dans ces conditions.
Pour autant, Loïc Duval ne s'alarme pas et compte sur le travail de l'équipe pour réduire l'écart sur ses rivaux. "Sous la pluie, c'est une nouvelle séance d'essais, cela nous permet de voir où nous nous situons dans ces conditions", a expliqué le pilote Français à Motorsport.com. "Ce n'était pas trop mal, pas parfait non plus, on sait que l'on a un peu plus de travail sur le sec. Mais il faut voir maintenant comment les conditions vont évoluer, entre le mouillé et le sec".
"On sait que sur le sec, on est assez contents des performances de la voiture, surtout sur les longs relais, encore plus que sur un tour pur en performances", poursuit Duval. "On essaie d'améliorer toujours les derniers petits détails, notamment sur le mouillé où l'on a encore quelques progrès à faire pour être un peu plus performants et avoir une voiture qui nous corresponde un petit peu plus".
"Mais dans l'ensemble, que ce soit sur le mouillé ou sur le sec, on est plutôt contents, même si au regard des trois séances, il est vrai que l'on est un peu plus compétitifs sur le sec".
Après un premier kit "full aéro" à Silverstone, puis un autre ensemble à faible charge aéro aligné à Spa et au Mans, Audi arrive sur le Nürburgring avec un tout nouveau kit, évolution de celui utilisé lors de l'ouverture en Grande-Bretagne, et qui a donné satisfaction à l'équipe d'Ingolstadt lors des premiers essais libres dans l'Eifel.
"On a utilisé qu'un kit full aéro à Silverstone et on était plutôt pas mal là-bas", continue le natif de Chartres. "La Porsche n°1 était rapide mais nous étions un peu plus vite que la n°2, donc on était clairement dans le match. Là, c'est une évolution, l'écart est faible, mais on est content de ce package, des sensations à bord de la voiture. C'est positif car tout le monde aligne son nouveau kit aéro, cela n'évoluera plus beaucoup. Si l'on est dans de bonnes conditions ici, ce qui n'était pas le cas l'année dernière, c'est de bon augure pour la fin de saison".
Tout comme l'ensemble de l'équipe Audi, Loïc Duval demeure ainsi confiant en vue des prochaines échéances, même si les récents ajustements opérés sur les LMP1, notamment l'allocation d'un volume de réservoir plus important pour les R18, ne devrait pas changer la donne à ses yeux.
"Cela ne change rien. On a un peu plus de quantité d'essence, mais d'un autre côté on perd un petit peu de puissance, donc cela ne va pas faire évoluer la donne", assure-t-il.
Lotterer en toute décontraction
Associé au seul Marcel Fässler sur l'Audi n°7 ce weekend sur le Nürburgring, en raison de l'absence de Benoît Tréluyer blessé lors d'un entraînement à vélo, André Lotterer demeure lui aussi confiant à l'issue des trois premières séances d'essais libres.
"Les conditions étaient très changeantes, il est donc difficile de se faire une idée", a commenté le pilote allemand à Motorsport.com. "Certains ont passé des intermédiaires, nous directement en slicks. La voiture se comporte en tout cas bien, un peu trop sous-vireuse pour l'instant à mon goût, mais tout est très proche avec la Porsche, que ce soit en tant que performance pure sur un tour ou en moyenne".
Pour Lotterer, la difficulté principale résidera dans le fait de disputer les 6 heures de courses avec le seul Marcel Fässler, mais c'est un challenge qu'il aborde avec décontraction, comme à son habitude.
"C'est sûr que c'est un désavantage de ne pas faire la course ensemble, mais on ne peut rien y changer", poursuit-il. "On a discuté du fait de prendre notre pilote de réserve, mais finalement nous avons choisi de le faire à deux. René [Rast] ne connaît pas la voiture, il aurait dû la tester ; au final, c'était plus compliqué qu'autre chose".
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