Encore une fois, Audi l'a joué très fin à Silverstone

#7 Audi Sport Team Joest Audi R18 e-tron quattro : Marcel Fassler, Andre Lotterer, Benoit Tréluyer

Photo de: Daniel James Smith

#7 Audi Sport Team Joest Audi R18 e-tron quattro : Marcel Fassler, Andre Lotterer, Benoit Tréluyer
#7 Audi Sport Team Joest Audi R18 e-tron quattro : Marcel Fassler, Andre Lotterer, Benoit Tréluyer
#8 Audi Sport Team Joest Audi R18 e-tron quattro : Lucas Di Grassi, Loic Duval, Oliver Jarvis
#7 Audi Sport Team Joest Audi R18 e-tron quattro : Marcel Fassler, Andre Lotterer, Benoit Tréluyer
#7 Audi Sport Team Joest Audi R18 e-tron quattro : Marcel Fassler, Andre Lotterer, Benoit Tréluyer
#7 Audi Sport Team Joest Audi R18 e-tron quattro : Marcel Fassler, Andre Lotterer, Benoit Tréluyer
#8 Audi Sport Team Joest Audi R18 e-tron quattro : Lucas Di Grassi, Loic Duval, Oliver Jarvis

J.M. Le Roy, Silverstone - Dans le Championnat du Monde d'Endurance, en LMP1, les quatre marques engagées cette année sont toutes chaussées en pneumatiques Michelin. Trois d'entre elles jouent les victoires et le titre. Elles se livrent à un extraordinaire combat qui, sans doute, fera date dans l'histoire de la discipline. Le manufacturier français n'est pas l'unique fournisseur de l'épreuve puisque contrairement à la F1 et désormais une majorité de séries, en WEC, chaque concurrent peut opter pour la marque qui lui sied. Mais chez les cadors, c'est l'Auvergnat qui mène le bal.

En LMP2, progressivement, Dunlop s'est imposé puisque la marque équipe tout le plateau sauf la Dome Strakka. Michelin a visiblement décidé de donner priorité à l'équipement des marques de la grosse catégorie.

Une optimisation pneumatique en 2015

Avec l'arrivée de la puissance des diesels avec un fort couple, puis avec l'escalade de l'hybride qui impose désormais d'avoir une attention particulière sur la motricité des roues avant autant que des roues arrière, il y avait matière à triturer du mélange de gomme et à améliorer plus encore la qualité des fabrications de "Bibendum". Jérôme Mondain, le responsable de la compétition chez l'équipementier de Clermont-Ferrand, ne cache d'ailleurs pas que cette présence au plus haut niveau de l'Endurance implique de suivre pas à pas les travaux des équipes très mobilisées cet hiver.

"Les constructeurs ont beaucoup roulé entre les deux saisons. Tous les essais ne sont pas dédiés aux pneumatiques mais c'est vrai qu'avec nos trois partenaires, Audi, Toyota et Porsche, nous avons effectué pas mal de séances", explique-t-il. "Le gros travail a été accompli avant la saison 2014 puisque nous changions complètement de réglementation technique. Cet hiver, on est dans la continuité de 2014 même s'il y a eu quelques changements. En fait cette année, on est plus dans l'optimisation. Il nous faut faut proposer des choix en fonction des conditions climatiques qui peuvent énormément évoluer au fur et à mesure de la saison."

"Et puis il y a aussi le rendement abrasif des circuits. Ceux du début de saison, en Europe, n'ont pas les mêmes caractéristiques que ceux qui nous attendent en seconde moitié de championnat avec en plus, bien souvent, des températures plus élevées. Il faut donc sans cesse proposer les pneus les mieux adaptés aux circonstances de course''.

Dès l'instant où ça joue tactique, Audi se place

Avec l'obligation de s'en tenir à huit trains de pneus par voiture pour tout le meeting, essais qualificatifs et courses, il faut jongler et ne pas griller ses cartouches. A Silverstone, Toyota par exemple avait décidé de faire doubler un relais le plus vite possible avec les mêmes enveloppes. Dans l'obligation d'effectuer huit arrêts pour refaire le plein, il fallait obligatoirement trouver la bonne solution pour ne pas être trop pénalisé.

En l'état actuel des choses, à partir d'un relais et demi, la performance tombe sérieusement : en témoigne le beau retour de Lotterer sur Davidson lorsque celui-ci s'est retrouvé dans la deuxième partie de son second relais. Tout au long des six heures, les team managers et les ingénieurs ont cherché la bonne solution. Ce fut celle du vainqueur, évidemment.

Benoît Tréluyer, en panne de télémétrie au départ, se retrouvait quasiment en queue de peloton mais a été impérial tout au long de la course. Impeccable, il a su revenir aux avant-postes. On comprit alors que l'Audi 2015 avait de solides arguments à faire valoir. D'autant que la stratégie pneumatique fut, comme d'habitude chez Audi, aux petits oignions. La pénalité imposée en fin de course à Marcel Fässler mit bien un peu la pression mais en ce beau dimanche anglais, Audi, encore une fois a eu tout bon!

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