Le LMP2 garde de beaux jours devant lui en WEC

Ils seront sept à livrer bataille dans la catégorie à l'occasion de la Super Saison. Si l'effectif s'est réduit, il n'en reste pas moins de qualité et ne perd pas en intérêt : TDS Racing et Alpine peuvent en témoigner !

Team Signatech Alpine

Team Signatech Alpine

Dunlop

#36 Signatech Alpine A470 Gibson: Nicolas Lapierre, André Negrao, Pierre Thiriet
#38 Jackie Chan DC Racing Oreca 07: Ho-Ping Tung, Gabriel Aubry, Stéphane Richelmi
#28 TDS Racing Oreca 07
#28 TDS Racing Oreca 07
#36 Signatech Alpine Matmut Alpine A470: Nicolas Lapierre, Andre Negrao, Pierre Thiriet
#31 Dragonspeed Oreca 07
#29 Racing Team Nederland Dallara P217: Frits van Eerd, Giedo van der Garde, Jan Lammers
#31 Dragonspeed Oreca 07: Roberto Gonzalez, Pastor Maldonado, Ben Hanley
#50 Larbre Competition Ligier JSP217: Erwin Creed, Romano Ricci, Fernando Rees, Thomas Dagoneau, Romain Brandela
#37 Jackie Chan DC Racing Oreca 07
#50 Larbre Competition Ligier JSP217
#29 Racing Team Nederland Dallara P217: Frits van Eerd, Giedo van der Garde, Jan Lammers
#29 Racing Team Nederland Dallara P217
#29 Racing Team Nederland Dallara P217: Frits van Eerd, Giedo van der Garde, Jan Lammers

B.D., Circuit Paul Ricard - Il y a un an, dans le temple de la vitesse de Monza, le monde de l'Endurance découvrait des prototypes LMP2 nouvelle génération, beaucoup plus rapides que les précédents. La beauté du plateau avait été louée, à juste titre, portée quelques semaines plus tard par l'extraordinaire performance du Jackie Chan DC Racing aux 24 Heures du Mans, avec une deuxième place au général et un double podium derrière Porsche.

Douze mois plus tard, les machines du LMP2 n'ont pas pris une ride, bien au contraire. En revanche, le plateau a évolué : les troupes se sont divisées entre ceux qui ont fait le pas vers le LMP1 – Rebellion, Manor, SMP, DragonSpeed –, ceux qui ont privilégié l'engagement en ELMS, et ceux qui sont restés fidèles au WEC (parfois avec un double programme P1/P2).

Un plateau de pilotes plus homogène ?

Les ajustements réglementaires de la catégorie LMP1 n'y sont pas étrangers, et laissaient craindre un plateau LMP2 réduit comme peau de chagrin au niveau mondial. Finalement, ils seront sept au départ de la Super Saison, huit même à Spa-Francorchamps avec la pige annoncée de G-Drive, et si les effectifs ont fondu, l'intérêt ne s'est pas envolé. La bagarre devrait être belle, et peut-être même plus équilibrée !

"Je trouve qu'il y a un petit peu plus d'homogénéité au niveau des équipages", estime François Perrodo, impliqué dans le projet du TDS Racing. "Pas mal de pilotes ont franchi le pas du LMP1 privé et du coup, en tout cas de mon point de vue d'amateur, on revient un peu plus à l'esprit Pro/Am du LMP2. Au niveau des équipages, les quatre ou cinq de tête l'an dernier c'était du totalement pro, avec des petites jeunes, ce qui est légitime car la réglementation le permet. Mais c'est vrai que pour nous, c'était vraiment compliqué."

Le Français partage à nouveau son baquet avec Matthieu Vaxiviere, tout en accueillant une pointure de l'Endurance en la personne de Loïc Duval, venu prendre la succession d'Emmanuel Collard. "C'est davantage possible à chaque course de faire un podium", estime Vaxiviere, heureux de rempiler avec un programme similaire à celui de l'année passée. "Il y a un peu moins de haut niveau, et dans le même temps on a un package plus complet de notre côté, donc on peut clairement faire quelque chose cette année."

Une belle foire d'empoigne au Mans !

L'an dernier, l'omniprésence d'ORECA en Championnat du monde n'avait pas manqué d'attiser certaines critiques. Le châssis français sera de nouveau le mieux représenté en 2018-2019, mais il aura tout de même face à lui la Ligier JSP P217 de Larbre Compétition et la Dallara P217 du Racing Team Nederland.

La catégorie reste également la demeure d'Alpine, qui engage toujours un châssis ORECA rebadgé, avec une seule voiture. Avant de saisir l'opportunité offerte par la structure française, Pierre Thiriet ne cache pas avoir eu quelques hésitations, avant de finalement se laisser assez facilement convaincre. 

"Je pense qu'il y a encore des beaux équipages cette année", note celui qui évoluait l'an passé chez G-Drive. "Numériquement, on est moins nombreux, mais il y a quand même de belles équipes. Ce sera un championnat super disputé. C'est un peu ce qui me faisait hésiter : je me disais que si c'était pour rouler à trois voitures en P2, ce n'était pas super intéressant. Ce qui est intéressant, c'est la bagarre. Malgré tout, il y a eu des équipes intéressées, de belles équipes, avec de beaux équipages, ça va être intéressant. Et puis au Mans, les deux championnats se regroupent donc ce sera très disputé." 

En effet, en accueillant des concurrents de l'ELMS, les rangs du LMP2 se gonfleront de 13 unités supplémentaires, offrant alors ce qui promet d'être une sacrée bagarre entre les vingt concurrents au départ dans la catégorie (9 Ligier, 8 ORECA, 3 Dallara).

Les engagés LMP2 en WEC

  Équipe Voiture Pilotes
28  TDS Racing ORECA 07 - Gibson Perrodo-Vaxiviere-Duval
29  Racing Team Nederland Dallara P217 - Gibson Van Eerd-Van der Garde-Lammers
31  DragonSpeed ORECA 07 - Gibson González-Maldonado-Berthon
36  Signatech Alpine Matmut Alpine A470 - Gibson Lapierre-Negrão-Thiriet
37  Jackie Chan DC Racing ORECA 07 - Gibson Jaafar-Tan-Yazid
38  Jackie Chan DC Racing ORECA 07 - Gibson Tung-Aubry
50  Larbre Compétition Ligier JS P217 - Gibson Creed-Ricci-Rees

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