Porsche fier d'avoir fait basculer la saison après Le Mans
Dimanche dernier, Porsche a fait main basse sur un troisième sacre mondial consécutif, aussi bien au championnat constructeurs que pilotes.
Pour Brendon Hartley et Timo Bernhard, il s'agit de la deuxième couronne mondiale, tandis qu'Earl Bamber a inscrit son nom au palmarès après avoir remplacé cette année Mark Webber à leurs côtés.
Le début de saison avait été à l'avantage de Toyota, vainqueur à Silverstone puis Spa-Francorchamps, mais tout a changé après les 24 Heures du Mans. Toyota semblait bien parti pour s'imposer dans la Sarthe, avant des ennuis de fiabilité qui ont de nouveau coûté cher, mais la classique mancelle reste de toute manière très à part pour se lancer dans des considérations hypothétiques.
En revanche, la décision prise par Porsche de repousser l'introduction de son kit aéro à fort appui pour la deuxième partie de saison, à compter des 6 Heures du Nürburgring, s'est avérée payante, avec à la clé une domination sans partage sur trois manches qui a permis de bâtir ce troisième sacre.
"Partager un deuxième titre mondial avec Timo, et un premier avec Earl, avec qui j'ai grandi, c'est une histoire incroyable, c'est exceptionnel d'être à nouveau Champion du monde", souligne un Brendon Hartley qui va à nouveau sauter dans le baquet d'une F1 chez Toro Rosso en fin de semaine. "Je remercie énormément Porsche, comme Earl l'a dit, ils ont vraiment progressé après Le Mans."
Ce constat en effet partagé par Earl Bamber l'est aussi par Timo Bernhard, qui insiste sur la manière dont la saison de Porsche, qui va quitter le LMP1 dans deux semaines, a pris une autre tournure. "C'était incroyable de voir comment tout le monde s'est battu pour faire en sorte d'avoir des voitures de retour dans le rythme après Le Mans, et de signer la série de victoires que nous avons connue", confie le pilote allemand. "C'était incroyable, ils ont fait basculer la saison."
Pour le management de Porsche, avoir assuré ces deux titres mondiaux avant la dernière manche du FIA WEC à Bahreïn est une "grande libération", avec également le sentiment du devoir accompli avant de quitter la catégorie.
"C'est une histoire sensationnelle de remporter tous ces titres et toutes ces courses durant trois années consécutives", rappelle Andreas Seidl, team principal. "C'était une grande libération, pas seulement pour moi mais pour toute l'équipe, que nous ayons pu sceller le sort des deux championnats à une course de la fin."
"Ça n'a pas été facile le mois dernier, particulièrement avec l'annonce de l'arrêt de notre programme à la fin de la saison, de garder tout le monde concentré. En même temps, avec cette avance de points que nous avions construite, on ne voit que ce qui peut mal tourner, et on ne voit pas ses propres forces. Je suis donc très heureux que ça ait fonctionné. Nous sommes revenus en force après Le Mans et ça a payé."
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