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Toyota - "Les deux grands objectifs nous ont échappé"

Alors que le travail qui porte sur 2017 est déjà très avancé, Toyota tire un bilan "contrasté" de la saison qui vient de s'écouler.

#6 Toyota Racing Toyota TS050 Hybrid: Stéphane Sarrazin, Mike Conway, Kamui Kobayashi

#6 Toyota Racing Toyota TS050 Hybrid: Stéphane Sarrazin, Mike Conway, Kamui Kobayashi

Toyota Racing

#5 Toyota Racing Toyota TS050 Hybrid: Anthony Davidson, Sébastien Buemi, Kazuki Nakajima
Pascal Vasselon, directeur technique Toyota Racing
#6 Toyota Racing Toyota TS050 Hybrid: Stéphane Sarrazin, Mike Conway, Kamui Kobayashi
Les vainqueurs #6 Toyota Racing Toyota TS050 Hybrid: Stéphane Sarrazin, Mike Conway, Kamui Kobayashi
#5 Toyota Racing Toyota TS050 Hybrid
#5 Toyota Racing Toyota TS050 Hybrid: Anthony Davidson, Sébastien Buemi, Kazuki Nakajima
#5 Toyota Racing Toyota TS050 Hybrid: Anthony Davidson, Sébastien Buemi, Kazuki Nakajima
Départ, #5 Toyota Racing Toyota TS050 Hybrid: Anthony Davidson, Sébastien Buemi, Kazuki Nakajima mène
#5 Toyota Racing Toyota TS050 Hybrid: Sébastien Buemi, Kazuki Nakajima, Anthony Davidson
#6 Toyota Racing Toyota TS050 Hybrid: Stéphane Sarrazin, Mike Conway, Kamui Kobayashi
#6 Toyota Racing Toyota TS050 Hybrid: Stéphane Sarrazin, Mike Conway, Kamui Kobayashi
#6 Toyota Racing Toyota TS050 Hybrid: Stéphane Sarrazin, Mike Conway, Kamui Kobayashi
#6 Toyota Racing Toyota TS050 Hybrid: Kamui Kobayashi and #5 Toyota Racing Toyota TS050 Hybrid: Anthony Davidson
#6 Toyota Racing Toyota TS050 Hybrid: Stéphane Sarrazin, Mike Conway, Kamui Kobayashi
#6 Toyota Racing Toyota TS050 Hybrid: Stéphane Sarrazin, Mike Conway, Kamui Kobayashi
Les vainqueurs #6 Toyota Racing Toyota TS050 Hybrid: Stéphane Sarrazin, Mike Conway, Kamui Kobayashi

L'équipe japonaise, dont l'image de la TS050 Hybrid immobilisée dans la ligne droite au Mans a fait le tour du monde, a rempli sa mission en retrouvant la compétitivité qui lui faisait défaut en 2015, mais les objectifs n'ont pas été remplis. 

"Le bilan est contrasté, entre le potentiel et la réalisation du potentiel", confie à Motorsport.com Pascal Vasselon, directeur technique de Toyota. "Le potentiel, je dirais, c'est ce que l'on va retenir de cette année. Nous avons été capables de revenir en termes de performance pure."

On se souvient en effet que l'année passée, Toyota avait traversé une saison noire, condamnant le constructeur à multiplier les courses d'attente quand Audi et Porsche étaient loin devant, avec une avance de trois secondes au tour au Mans et d'une à deux secondes sur les circuits plus traditionnels du WEC. 

"Cette année, à l'évidence, on a réussi à se remettre au niveau en performance pure puisqu'on a été en situation de gagner une course à trois endroits différents : Spa, Le Mans et Fuji", note Pascal Vasselon. "Pour nous, la chose à retenir de 2016, c'est ce come-back en termes de performance."

"Un catalogue de problèmes de fiabilité"

Une satisfaction qui a le mérite de poser des bases prometteuses pour l'avenir. Néanmoins, le compte n'y est pas en matière de résultats. De quoi se retrouver dans une situation où juger si le verre est à moitié plein ou à moitié vide reste compliqué.

"On a clairement péché au niveau de la réalisation", regrette Pascal Vasselon. "On peut dire que les deux grands objectifs de notre année nous ont échappé : Le Mans d'abord, évidemment. On va tous se rappeler très, très longtemps de l'arrivée du Mans 2016, qui reste unique dans les annales de l'épreuve, où une voiture a pu mener jusqu'à quelque trois minutes de l'arrivée. Là, on a péché, par un problème de fiabilité qui, même s'il n'était pas extrêmement sérieux, même s'il y a plein de circonstances atténuantes… Il reste qu'il a stoppé la voiture au mauvais moment."

"On a eu un autre problème de fiabilité à Spa, qui nous a sans doute privés d'un doublé. On a eu d'autres problèmes de fiabilité, notamment à Mexico sur le système hybride. On a eu une sorte de catalogue de problèmes de fiabilité, tous découplés les uns des autres, c'est-à-dire pas de problème fondamental et récurrent, mais une série de problèmes isolés qui nous ont coûté Le Mans et le championnat. Évidemment, avec une victoire à Spa, une victoire au Mans et quelques meilleures positions à certaines courses comme Mexico, on aurait été assez confortables au championnat. C'est donc une année contrastée, avec du bon et du moins bon."

De la fierté malgré la frustration

Pour faire basculer dans le vert le bilan général de ce qui était la sixième saison du programme LMP1 de la marque nippone, il y a toutefois la fierté d'avoir su réagir après le cataclysme des 24 Heures du Mans. En dépit de la cruelle désillusion vécue dans la Sarthe, Toyota a su garder des troupes mobilisées et retrouver le chemin de la victoire, qui plus est à domicile, lors des 6 Heures de Fuji. Et si le titre est resté entre les mains de Porsche, l'équipage #6 formé par Mike Conway, Kamui Kobayashi et Stéphane Sarrazin a pu lutter pour la couronne mondiale jusqu'à la dernière manche. 

"C'est vrai que l'on n'a rien laissé passer", se félicite Pascal Vasselon. "Je crois que ce qui compte avant tout pour un team, ce qui le maintient en vie et plein d'énergie, c'est d'être performant, d'être compétitif. Je crois que c'est vraiment ça la clé. C'était notre objectif minimum de l'année. L'objectif minimum était d'être à nouveau compétitif, et ça, nous l'avons atteint. Et c'est vrai que, quand on est compétitif, le team reste motivé, arrive à passer à travers les épreuves comme Spa et Le Mans, et arrive à se battre à chaque course avec la même énergie."

"Alors oui, on est très fiers d'avoir réussi à oublier Le Mans et à se remettre petit à petit en position de revenir, jusqu'à être en lice pour le titre, jusqu'à la dernière course. Ça a été vraiment fantastique, ça nous a permis de vivre finalement une saison extrêmement intéressante, même si elle a été par certains côtés frustrante."

Du Mans à Fuji

À l'heure de ranger 2016 au rang des années passées et des souvenirs, difficile de ne pas garder comme image forte celle de l'improbable dénouement de la classique mancelle. Pourtant, Fuji a aussi marqué les esprits.

"On est toujours attiré par les moments de très forte intensité humaine et technique, donc c'est sûr que les secondes où nous avons compris que le problème de Kazuki [Nakajima] dans sa voiture #5 [au Mans] était grave, c'était un moment très fort", admet Pascal Vasselon. "S'il faut en trouver un autre, le moment qui a été extraordinairement positif et satisfaisant est tout ce qui a mené au dernier relais de Kamui Kobayashi à Fuji, où, par une combinaison de décisions stratégiques et une performance extraordinaire de Kamui, on arrive à coiffer l'Audi #8 sur le poteau par 1"4. Ça, c'est vraiment le moment positif extraordinaire de la saison, après une course qui est sans doute l'une des plus belles de toute l'Histoire du WEC." 

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