WEC 6 Heures de Monza

Selon Toyota et Ferrari, l'usure des pneus décidera de la victoire à Monza

En raison de la forte chaleur, Toyota et Ferrari estiment que l'usure des pneus sera le facteur décisif dans le match pour la victoire aux 6 Heures de Monza.

#51 Ferrari AF Corse Ferrari 499P: James Calado

Les 6 Heures de Monza, cinquième manche de la saison 2023 du Championnat d'Endurance, devraient mettre les pilotes et la mécanique à rude épreuve en raison de l'écrasante chaleur. La piste devrait dépasser les 50°C, ce qui aura une incidence sur la stratégie également.

Comme l'ont expliqué les responsables de Toyota et Ferrari, qui monopolisent les premières places sur la grille, une bonne gestion de l'usure des pneumatiques sera capitale pour prétendre à la victoire.

"La température de la piste devrait se situer entre 50 et 55 degrés", a indiqué Pascal Vasselon, directeur technique de Toyota. "Nous savons que nous devrons faire des relais doubles et que le deuxième relais [sur les mêmes pneus] sera probablement décisif pour la course."

Giuliano Salvi, directeur du programme de course et d'essais de la 499P, a fait part de ses inquiétudes quant au niveau de dégradation qui pourrait survenir en course : "Je suis un peu inquiet pour la course, pour l'usure [des pneus] et pour la gestion des températures de piste."

"Nous allons être confrontés à des conditions extrêmes et nous devrons vraiment bien gérer les pneus. Cela dépendra beaucoup des pilotes : la façon dont vous gérez [les pneus] dans les virages sera cruciale pour la prolongation de votre relais."

Chaque voiture de la catégorie Hypercar dispose de 18 trains de pneus pour les qualifications et la course. À noter que le fournisseur Michelin a apporté à Monza des composés durs et mediums. Pascal Vasselon a souligné qu'il n'était pas assuré que seul le pneu dur soit le seul composé à être chaussé pendant la course, en dépit de la température élevée.

"Il y a plus de confort en matière d'usure avec le pneu dur, mais ce n'est pas tout blanc ou tout noir", a-t-il expliqué. "Il y a un seuil où vous avez un pneu qui a moins d'usure et qui est plus résistant, mais avec moins d'adhérence [parce qu'il est plus dur], il glisse plus et perd plus d'adhérence, et ainsi de suite."

Les pneus du côté gauche subissent le plus de contraintes à Monza. Giuliano Salvi a décrit l'usure des pneus comme étant "vraiment asymétrique". Les équipes ont par ailleurs expérimenté durant les essais libres en montant des composés différents de gauche à droite des voitures.

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