Toyota a la fiabilité en tête pour conjurer le sort au Mans

Le constructeur japonais fait face à un défi différent cette année, étant le seul constructeur officiellement engagé en LMP1. De quoi revoir la manière d'aborder le Prologue.

Toyota Racing Toyota TS050 Hybrid

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Toyota Racing

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B.D., Circuit Paul Ricard - Toyota est arrivé au Castellet avec ses deux TS050 Hybrid cette semaine dans un décor qui a changé. Non, les infrastructures du Circuit Paul Ricard ne sont pas méconnaissables, mais la concurrence autour du constructeur japonais est elle bien différente de ce qu'elle était il y a deux ans, lors de la dernière tenue du Prologue dans le Sud de la France.

À l'époque, Audi et Porsche entouraient encore Toyota à l'aube d'une lutte de haut vol en LMP1. On le sait, les deux marques allemandes s'en sont allées, et le WEC a fait sa mue : mise en place de la Super Saison 2018-2019 et ajustement de la réglementation LMP1 pour favoriser le retour d'équipes indépendantes.

La force de frappe de Toyota reste celle d'un constructeur, ce qui en fait légitimement le grandissime favori pour la saison qui s'ouvrira le mois prochain à Spa-Francorchamps. Cependant, la firme nipponne n'a pas hésité à revoir son approche, à la fois pour s'adapter à ce nouveau paysage mais également pour atteindre son objectif perpétuel : remporter les 24 Heures du Mans.

"La réglementation cette année nous offre un défi comme aucun autre", prévient Rob Leupen, directeur de Toyota Gazoo Racing. "Nous avons démontré depuis 2012 que que notre motorisation hybride délivrait de véritables performances et des bénéfices efficients. Désormais, nous devons être plus efficients que jamais pour battre nos rivaux en LMP1, qui ont significativement plus d'énergie, plus de débit de carburant et moins de poids. Nous grandissons grâce à des défis comme celui-ci, car ils nous poussent à faire des voitures encore meilleures. Mais nous ne devons pas faire d'erreur, nous détestons perdre donc notre objectif ne pourrait pas être plus clair : la victoire au Mans et le titre en WEC."

Des évolutions, pas de révolution

L'autre nouveauté chez Toyota n'est autre que l'arrivée de Fernando Alonso dans ses rangs, mais l'Espagnol n'est pas présent en cette fin de semaine sur le Circuit Paul Ricard, Grand Prix de Bahreïn de Formule 1 oblige. C'est sans lui, mais également sans Kamui Kobayashi et Kazuki Nakajima, tous les deux retenus en Super GT, que le travail sur les TS050 Hybrid va s'affiner.

Le programme sera confié à Mike Conway, José-Maria López et Sébastien Buemi, secondés exceptionnellement par Anthony Davidson et Alexander Wurz. Avant ce rendez-vous du Castellet, la TS050 Hybrid a déjà plusieurs fois limé le bitume, alors qu'elle a peu changé depuis la fin de saison dernière.

"Contrairement aux années précédentes, les évolutions sur notre voiture 2018 sont limitées", confirme le directeur technique Pascal Vasselon. "En plus des améliorations pour la fiabilité du groupe propulseur, nous avons fait évoluer le système de refroidissement et développé la carrosserie avec notre homologation 2017."

L'objectif d'une fiabilité proche de la perfection – hors d'atteinte, et Toyota en sait quelque chose – est le leitmotiv dans les rangs du constructeur avec l'idée fixe de conjurer le sort en juin prochain dans la Sarthe.

"En termes de performance pure, ces quatre dernières années nous avions une voiture suffisamment rapide pour gagner Le Mans à trois reprises, sans problèmes fondamentaux de fiabilité", rappelle Pascal Vasselon. "Toutefois, nous avons échoué à chaque fois, donc nous devions faire quelque chose. Au Mans, on peut s'attendre à ce que 30 à 40% des circonstances de course soient hors de notre contrôle : c'est à la fois la beauté et l'horreur du Mans."

"Nous avons donc largement modifié la manière dont nous nous préparons pour la course cette année, en non concentrant davantage sur des situations de course non conventionnelles. Nous devons en permanence nous améliorer, et il y avait une marge de progression pour atteindre nos objectifs évidents." 

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