Un titre pour la Porsche #2, dimanche ?

La Chine pourrait sourire à Porsche, ce dimanche. Outre la pole position de Mark Webber-Brendon Hartley-Timo Bernhard, l’autre voiture pourrait remporter le titre si elle devance les Toyota et Audi.

#2 Porsche Team Porsche 919 Hybrid: Romain Dumas, Neel Jani, Marc Lieb

#2 Porsche Team Porsche 919 Hybrid: Romain Dumas, Neel Jani, Marc Lieb

Porsche Motorsport

#2 Porsche Team Porsche 919 Hybrid: Romain Dumas, Neel Jani, Marc Lieb
#2 Porsche Team Porsche 919 Hybrid: Romain Dumas, Neel Jani, Marc Lieb
#2 Porsche Team Porsche 919 Hybrid: Neel Jani
#2 Porsche Team Porsche 919 Hybrid: Romain Dumas, Neel Jani, Marc Lieb
#2 Porsche Team Porsche 919 Hybrid: Romain Dumas avec Jacques Laffitte
#2 Porsche Team Porsche 919 Hybrid: Romain Dumas, Neel Jani, Marc Lieb and #1 Porsche Team Porsche 919 Hybrid: Timo Bernhard, Mark Webber, Brendon Hartley
#2 Porsche Team Porsche 919 Hybrid: Romain Dumas, Neel Jani, Marc Lieb
#2 Porsche Team Porsche 919 Hybrid: Romain Dumas, Neel Jani, Marc Lieb
#2 Porsche Team Porsche 919 Hybrid: Romain Dumas, Neel Jani, Marc Lieb
#2 Porsche Team Porsche 919 Hybrid: Romain Dumas, Neel Jani
#2 Porsche Team Porsche 919 Hybrid: Romain Dumas, Neel Jani, Marc Lieb
#2 Porsche Team Porsche 919 Hybrid: Romain Dumas, Neel Jani, Marc Lieb
#6 Toyota Racing Toyota TS050 Hybrid: Stéphane Sarrazin, Mike Conway, Kamui Kobayashi
#8 Audi Sport Team Joest Audi R18 e-tron quattro: Lucas di Grassi, Loic Duval, Oliver Jarvis
#2 Porsche Team Porsche 919 Hybrid: Marc Lieb
#2 Porsche Team Porsche 919 Hybrid: Romain Dumas, Neel Jani, Marc Lieb
#2 Porsche Team Porsche 919 Hybrid: Romain Dumas, Neel Jani, Marc Lieb
#2 Porsche Team Porsche 919 Hybrid: Romain Dumas, Neel Jani, Marc Lieb
#2 Porsche Team Porsche 919 Hybrid: Romain Dumas, Neel Jani
#2 Porsche Team Porsche 919 Hybrid: Marc Lieb
#2 Porsche Team Porsche 919 Hybrid: Romain Dumas, Neel Jani, Marc Lieb

L'équation est simple. D'un côté, la Porsche #2 de Romain Dumas-Marc Lieb-Neel Jani, en tête du championnat, avec 140 points. De l'autre, une Toyota particulièrement régulière, celle de Stéphane Sarrazin-Mike Conway-Kazuki Nakajima, avec 117 points au compteur, et une Audi malchanceuse mais dangereuse, pilotée par Loïc Duval-Lucas di Grassi-Oliver Jarvis, qui affiche 111,5 points. Avec une victoire à 25 points, la favorite est évidement la Porsche lauréate aux 24 Heures du Mans, celle flanquée du #2.

Seulement, depuis Le Mans, cette voiture n'a plus ce feu sacré dont ont besoin des candidats au titre mondial. Entre soucis et passages à vide, l'équipage de Romain Dumas n'a pas été gâté, et pendant ce temps, une Toyota bien plus incisive a fait le travail, quand l'Audi n°8, certes très rapide, manquait franchement de rigueur dans son approche, entre erreurs stratégiques aux USA, problèmes mécaniques au Mexique, ou tout simplement, meilleur adversaire au Japon.

 

Dans ses malheurs, l'équipage a donc rencontré une certaine chance. Chance qui lui offre une opportunité de titre dès la Chine. En terminant sur le podium, et devant l'Audi #8 et la Toyota #6, la Porsche marquerait assez de points pour ne plus être rattrapée au championnat. C'est bien simple, pour être tranquille, l'équipage de Romain Dumas doit marquer deux points de plus que la Toyota.

Encore faut-il être à l'arrivée. Un accident, panne mécanique ou quelconque problème contraindrait énormément les espoirs de titre. Pire, en cas de victoire de la Toyota, la Porsche perdrait alors la tête du championnat. Pas idéal pour aborder une dernière manche de la saison.

Épée de Damoclès

Romain Dumas ne veut pas se laisser abattre par la scoumoune qui touche sa voiture depuis la victoire en Sarthe : "Depuis Le Mans, ce n'est pas si simple pour nous. Nous avons eu des problèmes, ce matin encore. Nous le savons, nous sommes dans la dernière ligne droite du championnat. Ce week-end doit être bon pour nous."

Le problème de batteries en essais libres n'a pas été simple à gérer. Pire, les qualifs n'ont pas été celles escomptées. Comme si une épée de Damoclès pesait au-dessus des casques de la voiture #2.

La faute à un problème de consommation d'essence, le premier temps qualificatif de Marc Lieb était annulé : "Il n'était pas si bon", rétorque le pilote allemand. "Après que Neel a réalisé ses tours, j'ai sauté dans la voiture, et j'ai tenté un second tour. Mais j'ai fait des erreurs. Quelque chose que l'on ne peut pas se permettre à ce stade de la compétition. Honnêtement, c'est décevant. Nous pouvions être devant. " Ambiance. 

Neel Jani confirme, d'autant que les difficultés techniques du premier jour n'ont pas aidé à se préparer pour l'exercice des qualifications. "Ce ne fut pas facile pour nous, mais j'ai un bon feeling avec la voiture. C'est dommage de partir si loin sur la grille, mais nous ferons de notre mieux pour la course."

Question d'honneurs

Le mieux, et peut-être plus. En face, on ne veut pas laisser le titre s'échapper. Pour Audi, c'est une question d'honneur. La marque, désormais en partance, apprécierait de conclure 18 ans de règne avec un titre. "Nous n'avons rien à perdre", tonne Lucas Di Grassi. "Si nous gagnons les deux courses et qu'ils terminent cinquièmes à chaque fois, nous pouvons gagner. Nous devons leur reprendre 15 points à chaque course, et quand on regarde les performances de la #2, c'est jouable. Nous avons une voiture rapide, et l'idée en tête de terminer l'histoire d'Audi en Endurance avec une victoire en or." Le ton est donné du côté de la marque aux anneaux.

Chez Toyota, on se veut plus serein. La vraie stratégie d'endurance entamée depuis le podium au Mans a porté ses fruits. Et si l'on ne parle pas de titre, le discours laisse sous-entendre des ambitions : "Notre voiture méritait mieux qu'une quatrième place", analysait Stéphane Sarrazin, le pilote Toyota. "La bonne nouvelle, c'est que nous étions rapides en qualifications, ce qui sous-entend que nous le serons en course. C'est l'objectif, car nous voulons gagner." Un titre mondial, après l'échec du Mans, serait une belle consolation, à l'heure des bilans.

Face à cette concurrence, la Porsche #2 peut compter sur les actuels champions en titre, la voiture sœur, la #1, qui a signé la pole samedi. Un soutien affirmé par Mark Webber, à l'issue de la séance. "C'était très serré aujourd'hui, et nous sommes heureux de l'avoir fait. La Toyota a eu un peu de trafic, et nous avons peut-être été un peu chanceux. Dans tous les cas, nous ramenons un point, et cela va aider la voiture sœur dans la lutte pour le titre mondial."

Seulement, avec toute l'aide du monde, c'est bien la #2 qui tient sa destinée entre les mains. L'équipage dispose de la meilleure voiture et des meilleurs alliés. Dimanche, il faudra se montrer solide, dans le rythme, comme dans les têtes. Mais quand on gagne Le Mans dans la dernière minute, la pression est-elle encore un problème ?

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