Chicherit - "Avant tout, emmagasiner des kilomètres"

Forfait de dernière minute à Lohéac, l'ancien Champion du monde de ski freeride dispute ce week-end en Espagne la première de ses trois courses de fin de saison sur une Mini de l'équipe JRM.

Guerlain Chicherit, JRM Racing

Photo de: Andre Lavadinho

Guerlain Chicherit, JRM Racing
Guerlain Chicherit, JRM Racing
Guerlain Chicherit, JRM Racing
Guerlain Chicherit, JRM Racing
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Guerlain Chicherit, JRM Racing
Guerlain Chicherit, JRM Racing
Guerlain Chicherit, JRM Racing

De retour en Championnat du monde de Rallycross tout juste un an après ses débuts, déjà avec la Mini et JRM Racing, Guerlain Chicherit avait eu une grosse déconvenue en devant renoncer à la manche française du calendrier quelques heures avant le début des hostilités.

On a cassé un moteur en faisant des essais à Essay [dans l'Orne] deux heures avant la course”, raconte-t-il à Motorsport.com. “On a changé le moteur mais dès le début des essais libres à Lohéac, on a commencé à avoir des problèmes assez similaires à ceux survenus à Essay avant qu'on ne casse le moteur. Il y avait des bruits un peu suspects et la voiture ne marchait pas bien.”

Du coup, on n'a pas voulu prendre le risque de casser encore un moteur, qu'on n'a pas réussi à faire marcher correctement, et on a rangé la voiture. Ce sont des moteurs un peu onéreux quand même...”

Forcément, j'avais envie de rouler, ça faisait un an que j'attendais ça. Et puis c'était Lohéac, qui est, je pense, la manche la plus sympa du calendrier par son ambiance, le nombreux public présent. Et puis pour un Français, c'est toujours super sympa. Mais c'est comme ça, c'est le sport mécanique et des fois la mécanique en décide autrement.”

Le pilote et l'équipe ne sont pas restés les bras croisés depuis, mais ils n'étaient pas non plus au bout de leurs peines.

Pendant que les courses se déroulaient à Lohéac [le samedi], l'équipe a fait plein de modifications sur l'auto et on est partis faire des essais sur le circuit de Mayenne le dimanche”, poursuit Chicherit. “J'ai roulé toute la journée, ça s'est plutôt bien passé. Ensuite, on est revenus à Lohéac mais on n'a pu faire que six tours le lundi matin en raison de casses, de transmission notamment, et les essais ont été écourtés car on n'avait pas les pièces de remplacement.”

Depuis, ils ont fait rouler la voiture en Angleterre la semaine dernière avec Guy Wilks [qui sera son équipier à Barcelone et ensuite en Lettonie], et ça s'est bien passé.”

Ces difficultés s'expliquent en grande partie par l'installation en cours de saison dans la Mini d'un moteur 2 litres en lieu et place de l'ancien, d'une cylindrée de 1,6 litre.

Il y a beaucoup de choses nouvelles, notamment le moteur 2 litres, et on n'a pas beaucoup de recul sur le comportement de l'auto et tout ce qui s'ensuit”, confirme le pilote français. “L'ancien moteur faisait 420 ou 430 chevaux, celui-là et fait 600 alors qu'on a gardé la même boîte, les mêmes transmissions. Il y a donc toujours des doutes qui ne peuvent être levés qu'en roulant.”

Justement, ces doutes planaient encore sur la présence de l'équipe à Barcelone avant une ultime séance d'essais, jeudi soir en Espagne, qui les a levés et a permis de donner le feu vert. Mais sans se faire trop d'illusions quant à la possibilité d'être dans le coup, ce week-end prenant davantage l'apparence d'une grandeur d'essais grandeur nature.

Si on veut être prêt pour l'année prochaine avec le moteur 2 litres et toutes les évolutions qu'on veut apporter, il n'y a pas le choix, il faut rouler le maximum possible cette année et c'est ce qu'on essaie de faire”, confirme celui qui travaille toujours activement sur le montage d'une saison complète en 2017. “Dans ces conditions, il est inutile de se fixer des objectifs avec le point d'interrogation concernant la voiture, et le fait que je n'ai pas couru depuis un an et que j'arrive en plein milieu de la saison face à des super pilotes qui sont très affûtés et en confiance.”

Un circuit rapide

Chicherit, qui sera également présent lors de la manche suivante de la saison à Riga - en remplacement de Lohéac - puis en Allemagne comme prévu initialement dans son programme de trois courses, n'aura pas ce week-end l'avantage qu'il aurait eu en Bretagne de connaître la piste.

C'est un circuit que je vais découvrir”, dit-il en parlant de celui tracé dans la dernière portion du circuit de Montmeló. “J'ai regardé un peu les vidéos et le circuit m'a l'air vraiment très intéressant, assez rapide, avec une grande courbe rapide – ce que j'apprécie particulièrement en général. Je suis confiant tout en me disant que de toute façon, je ne pourrai faire que ce que je peux faire avec les moyens que j'ai - à savoir la voiture dont on dispose, et le peu d'expérience et de roulage que j'ai.”

Il me reste trois courses avant la fin de saison pour emmagasiner un maximum de kilomètres, d'expérience, de confiance. L'idée, c'est de peut-être monter un peu en puissance sur les prochaines courses, en espérant de faire un truc sympa.”

Les deux premières manches qualificatives de Barcelone auront lieu ce samedi à partir de 12h00 et de 15h15.

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