Dernière apparition de l'année pour Davy Jeanney
Le pilote Peugeot-Hansen participe ce week-end à sa dernière course du Championnat du monde de Rallycross 2016, point final d'une saison un peu frustrante mais dont il veut garder le meilleur.
Sa victoire sur le circuit d'Estering en 2015 avait été la première de Davy Jeanney en World RX, avant celle de Trois-Rivières au Québec, la manche allemande étant alors disputée plus tôt dans la saison. Cette année, conséquence de l'arrivée de Sébastien Loeb chez Peugeot-Hansen, le natif de Château-Renault, en Indre-et-Loire, a été intégré à l'équipe “B” Peugeot-Hansen Academy aux côtés de Kevin Hansen, avec un programme ne comprenant pas les manches non-européennes du Canada, justement, et d'Argentine le mois prochain.
S'il faisait toujours partie de la structure franco-suédoise, Jeanney ne cache pas que cela n'a pas été très facile dans un premier temps.
“Au début, j'étais un peu frustré, j'avais l'impression que le rythme ne suivait pas. Il m'a fallu un petit temps d'adaptation car c'était une nouvelle équipe, et je ne connaissais personne”, explique-t-il à Motorsport.com. “On n'était pas à l'arrêt non plus, mais cela a été mieux après. On a fait pas mal de demi-finales.”
Huit, pour être précis, sur les neuf rendez-vous auxquels il a pris part. Et encore était-il 13e à l'issue des manches qualificatives à Lydden Hill, en Grande-Bretagne, aux portes du top 12 synonyme de qualification pour ces fameuses demi-finales dont aucune, hélas pour lui, ne lui a ouvert les portes de la finale.
Il faut dire qu'au cœur d'un peloton de plus en plus compétitif, Jeanney, qui n'a pas effectué le moindre jour de test sur toute la durée du Championnat, et le plus jeune des Hansen ont dû se contenter toute la saison durant d'une 208 WRX en version 2015. Une très bonne voiture, qui avait apporté le titre équipes à Peugeot-Hansen l'année dernière, mais sans doute devenue un peu juste face à sa petite sœur et aux versions évoluées de ses rivales.
Un circuit qu'il apprécie
Dans la région de Hambourg, ce week-end, Jeanney rêve certainement d'un coup d'éclat pour réussir sa sortie, sur un circuit qu'il apprécie particulièrement - et pas seulement parce qu'il y avait été irrésistible l'année dernière. “Je ne me souviens pas d'un pilote ayant été aussi dominateur sur ce circuit”, assurait d'ailleurs il y a peu son ancien coéquipier, Timmy Hansen.
“C'est un circuit que j'aime bien, sur lequel j'avais déjà de bons résultats en Championnat d'Europe”, rappelle Jeanney. “C'est assez étroit, technique, et c'est de la vraie terre. Il n'y a pas beaucoup de grip, ce qui convient en général assez bien à la 208.”
“C'est un circuit historique du calendrier, je vais y courir pour la cinquième fois. Sa particularité est que le paddock est au milieu du tracé, ce qui ne correspond pas aux standards des nouvelles pistes que l'on peut voir désormais. Cela peut poser un problème de vision aux spectateurs, pour suivre les voitures sur le tour complet, mais en termes de pilotage, j'aime bien.”
Comme l'ensemble des pilotes, Jeanney souligne la principale caractéristique de ce tracé qui est une menace potentielle lors de chque départ. Et ils sont nombreux en rallycross.
“Il y a souvent des problèmes avec le premier virage qui peut être un entonnoir”, précise-t-il. “C'est donc d'autant plus important de sortir devant [de la grille], également à cause des projections, qui viennent se loger dans les radiateurs.”
Projection sur 2017
Estering derrière lui, Jeanney pourra déjà se tourner vers la saison prochaine. Après de premières discussions avec Peugeot lors de la manche française en septembre, on peut supposer qu'il y verra plus clair entre la dernière course de la saison à Rosario, où l'équipe “première” jouera probablement le titre, et le début du Dakar qui sera le grand rendez-vous hivernal du Lion.
“On a commencé de discuter à Lohéac, mais ce n'était qu'un premier contact”, dit-il. “Tout dépend de s'ils veulent mettre deux voitures, ou quatre. C'est une équipe que j'aime bien, je m'y sens bien. C'est quand même loin d'être la plus mauvaise ! Et je suis dans une super catégorie.”
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