Le week-end pas si paradisiaque de Peugeot-Hansen à Hell

Si la manche norvégienne du Championnat du monde de Rallycross s'est plutôt bien terminée pour l'équipe franco-suédoise, avec un podium en finale pour Sébastien Loeb, les trois jours passés sur le circuit de Hell n'ont pas été de tout repos.

Timmy Hansen, Team Peugeot Hansen

Timmy Hansen, Team Peugeot Hansen

FIA World Rallycross

Timmy Hansen, Team Peugeot Hansen
Andreas Bakkerud, Hoonigan Racing Division Ford, Sébastien Loeb, Team Peugeot Hansen
Sebastien Loeb, Team Peugeot-Hansen, Peugeot 208 WRX
Timmy Hansen, Team Peugeot Hansen
Mattias Ekström, EKS RX Audi S1, Petter Solberg, PSRX Volkswagen Sweden VW Polo GTi, Timmy Hansen, Team Peugeot Hansen
Timmy Hansen, Team Peugeot-Hansen, Peugeot 208 WRX
Timmy Hansen, Team Peugeot Hansen
Sébastien Loeb, Team Peugeot Hansen
Sébastien Loeb, Team Peugeot-Hansen, Peugeot 208 WRX

La troisième place de Loeb était sa deuxième de la saison, après celle acquise à Montalegre pour la seconde manche du championnat, au Portugal. Il se retrouve ainsi avec un bilan provisoire identique à celui de son coéquipier, Timmy Hansen, qui s'est lui-même classé troisième à Hockenheim puis deuxième en Belgique. Et tous deux se retrouvent d'ailleurs à égalité de points à la quatrième place du championnat, alors que le cap de la mi-saison a été atteint en Norvège.

Le premier des deux célèbres week-ends scandinaves consécutifs de l'année – avant celui de Höljes, en Suède – n'avait pourtant pas si bien débuté pour l'équipe Championne du monde en 2015, et actuellement deuxième du classement. Tout avait commencé par un souci avec un paramètre non conforme aux attentes des ingénieurs sur les moteurs évolués apportés à Hell, qui a entraîné le remplacement de celui de la 208 d'Hansen après les essais libres du vendredi, puis de celui de Loeb après ceux du samedi matin.

Rien de trop dramatique, puisque les deux voitures occupaient les cinquième (Loeb) et sixième (Hansen) places à l'issue des deux première manches qualificatives, samedi soir – alors que l'Alsacien s'était montré le plus rapide la veille –, mais une belle double séance de mécanique pour les mécaniciens. Et ce n'était pas fini, puisque les choses allaient sérieusement se gâter pour le jeune Suédois lors de sa course suivante.

Un choc violent contre le mur

Embarqué dans une magnifique lutte à trois avec Mattias Ekström et Petter Solberg dans cette dernière course de la troisième manche, alors qu'ils étaient tous trois passés par le tour Joker aussitôt après le départ, Hansen a été serré contre un mur en béton par le second nommé, lui-même tassé par le premier. S'en est suivi un choc violent de l'avant droit qui a renvoyé la Peugeot, très abîmée, en toupie avant qu'elle ne s'immobilise au milieu de la piste.

"Je vais bien, rien de cassé, juste une douleur au cou mais ce n'est que musculaire, d'après le docteur", a expliqué Hansen avec en fond sonore le travail de ses mécaniciens, partis cette fois dans une grosse réparation en même temps qu'une course contre la montre pour lui permettre de participer à la Q4 et de sauver une qualification en demi-finale. "Je n'ai pas vu d'images extérieures mais de mon point de vue, Petter s'est déplacé très soudainement et je suis passé de la course au mur puis à la position debout ! Je sais qu'il n'est pas le meilleur pour regarder dans ses rétroviseurs, alors peut-être n'avait-il pas conscience que j'étais là, mais je pense... Enfin, cela a été un très gros impact."

Le vice-Champion du monde 2015, visiblement un peu choqué, s'est finalement qualifié en demi-finale, et même pour la finale ("Si on me l’avait dit, après la Q3, je ne l’aurais pas cru !"), qu'il a terminée en cinquième position suite à une petite erreur une petite erreur sans laquelle il pensait que le podium aurait été jouable. Un podium qui fut donc l'apanage de son équipier Loeb.

"J'ai pris un excellent départ, meilleur que celui d'Ekström, et j'ai réussi à lui fermer la porte au bout de la ligne droite", a expliqué le Français qui s'est alors retrouvé en deuxième position derrière Bakkerud. Il a ensuite tenu le Champion 2016 en respect jusqu'à l'arrivée, mais n'a rien pu faire contre Johan Kristoffersson, qui avait pris d'entrée le tour Joker, et s'est retrouvé derrière en l'empruntant lui aussi.

"J'ai fait une bonne course mais ne pouvais pas tout à fait suivre le rythme des deux premiers [Kristoffersson et Bakkerud]", a conclu Loeb. "Il nous faut améliorer l'agilité, et c'est ce sur quoi nous travaillons.”

On verra peut-être les effets de ce travail, et du moteur évolué, dans deux semaines à Höljes.

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