Jeanney a retrouvé ses sensations de l'an dernier

Après un début de saison frustrant au Portugal, le Français a connu une bonne première journée vendredi à Hockenheim.

Davy Jeanney, Team Peugeot Hansen

Davy Jeanney, Team Peugeot Hansen

Alexander Trienitz

Davy Jeanney, Team Peugeot Hansen
Mattias Ekström et Davy Jeanney
Davy Jeanney, Team Peugeot Hansen
Davy Jeanney, Jean-Baptiste Dubourg, Sébastien Loeb et Anton Marklund

J.-Ph.V., Hockenheim - Intégré cette année à l'équipe Peugeot-Hansen Driver Development, suite à son remplacement par Sébastien Loeb dans l'équipe “première” de la structure franco-suédoise, Davy Jeanney évolue sur une 208 WRX en version 2015. Travaillant par ailleurs avec le même ingénieur d'exploitation que l'année dernière, Thierry Lavendhomme, il pensait donc savoir à quoi s'attendre.

Mais à Montalegre, pour l'ouverture de la saison il y a trois semaines, “je ne reconnaissais pas la voiture que j'avais l'année dernière”, a-t-il expliqué à Motorsport.com vendredi en fin de journée.

“Le premier jour, je n'avais pas un bon feeling, j'avais un peu de sous-virage, ça ne tournait pas comme je voulais. Un comportement qui ne me convenait pas trop. On a évolué au fil du week-end, mais pas assez à mon sens. Le dimanche, j'ai fait deux fois le 5e temps, je suis remonté dixième et ça m'a permis de me qualifier pour les demi-finales. Là, il n'a pas manqué grand-chose, je pense qu'on avait la vitesse pour aller en finale, mais on n'a pas pu.”

Jeanney s'exprimait après les deux premières manches à Hockenheim, disputées dans des conditions bien meilleures que celles de Montalegre (“où il était tombé 100 millimètres de pluie en deux jours”, a-t-il précisé). Avec un cinquième et un troisième temps, il occupe la quatrième place du classement provisoire avant les deux dernières manches qui seront disputées ce samedi en fin d'après-midi. Et cela même si les conditions l'ont une fois encore un peu surpris, mais pour une autre raison.

“L'an dernier, elles étaient complètement différentes ici [en raison d'averses la piste était constamment humide], et en fait, il y a un grip de fou et on s'est fait un peu surprendre”, a-t-il déclaré.

Jeanney pense toutefois que c'est avant tout la façon dont les enseignements ont été tirés du Portugal qui explique sa bonne première journée en Allemagne où la situation s'est inversée entre lui et Sébastien Loeb – y compris lors des essais libres de vendredi où ce dernier avait été le plus rapide des deux avant de souffrir lors des manches.

“Après le Portugal, on a eu de bonnes discussions, quelques bons débriefs”, a poursuivi le vainqueur de Trois-Rivières et Estering 2015. “C'était constructif et nécessaire. Du coup, ici, on a suivi ce qu'on s'était dit et ça a plutôt bien fonctionné puisque dès les essais libres, au premier abord, j'avais vraiment plus confiance dans la voiture, elle était plus à mon goût et moi plus à l'aise, beaucoup plus précis dans les courbes.”

“Ça s'est confirmé lors des manches alors qu'en essais, même si j'étais bien, les temps n'étaient pas magiques. Il nous en manque encore un peu et là où on pêche, le moment de vérité je dirais, c'est lors des départs. Je “sors” bien de la grille mais on manque d'allonge pour arriver devant au premier virage. Du coup, on va travailler là-dessus pour demain [samedi].”

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