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Rétro - Le jour où Sébastien Loeb enflamma Lohéac

Le nonuple Champion du monde des rallyes a fait sa première apparition en 2013 dans ce qui n’était pas encore connu sous le nom de World RX, sur un des circuits emblématiques du Rallycross.

Sébastien Loeb teste la Citroën DS3 spécialement préparée pour les X-Games

Photo de: Citroën Communication

Sébastien Loeb teste la Citroën DS3 spécialement préparée pour les X-Games
Sébastien Loeb teste la Citroën DS3 spécialement préparée pour les X-Games
Sébastien Loeb teste la Citroën DS3 spécialement préparée pour les X-Games
Sébastien Loeb teste la Citroën DS3 spécialement préparée pour les X-Games
Sébastien Loeb teste la Citroën DS3 spécialement préparée pour les X-Games
Sébastien Loeb teste la Citroën DS3 spécialement préparée pour les X-Games
Sébastien Loeb teste la Citroën DS3 spécialement préparée pour les X-Games
Sébastien Loeb teste la Citroën DS3 spécialement préparée pour les X-Games
Sébastien Loeb teste la Citroën DS3 spécialement préparée pour les X-Games
Sébastien Loeb teste la Citroën DS3 spécialement préparée pour les X-Games
Sébastien Loeb teste la Citroën DS3 spécialement préparée pour les X-Games
Sébastien Loeb teste la Citroën DS3 spécialement préparée pour les X-Games
La Citroën DS3 spécialement préparée pour Sébastien Loeb et les X-Games
Sébastien Loeb teste la Citroën DS3 spécialement préparée pour les X-Games
Sébastien Loeb teste la Citroën DS3 spécialement préparée pour les X-Games
Sébastien Loeb teste la Citroën DS3 spécialement préparée pour les X-Games

Loeb, qui avait mis un terme à sa carrière de pilote à plein temps en WRC au terme de la saison précédente, profitait de l’année suivante pour courir autant que possible en parallèle du développement de la C-Élysée en vue de l’arrivée de Citroën Racing en WTCC en 2014. Ainsi l’avait-on retrouvé en terrain connu aux Rallyes Monte-Carlo, de Suède, d’Argentine et de France (deux victoires), en FIA GT Series sur une McLaren de sa propre équipe, SLR (quatre victoires avec Alvaro Parente), à Pikes Peak bien sûr avec Peugeot (victoire encore), et en rallycross à Lohéac.

L’Alsacien s’était déjà essayé à cette discipline la saison précédente lors des X Games de Los Angeles, remportant là aussi la victoire avec une DS3 officielle mais sur un tracé, selon ses propres termes, pas vraiment typé Rallycross.

Il n’en était pas de même à Lohéac, un des circuits les plus connus au monde dans l’univers du Rallycross et théâtre de la septième des neuf manches du Championnat d’Europe, qui allait devenir mondial dès la saison suivante.

En Bretagne, où était également présent un certain Kris Meeke sur une Peugeot 208 du team Albatec, Loeb retrouvait le volant d’une DS3 appartenant à Hervé Knapick, figure de la scène nationale des rallyes, du Rallycross ou encore des courses sur glace.

"Je fais ça d’abord pour le fun mais bien sûr, dès que je m’assois dans une voiture, je préfère toujours gagner", expliquait le pilote en préambule. "J’essaierai donc de faire de mon mieux. Je ne peux pas me mettre de pression, c’est juste sympa de courir devant autant de monde et je vais essayer de fournir un beau spectacle."

C’est en effet devant pas loin de 50'000 spectateurs sur l’ensemble des deux jours que Loeb releva ce défi. Inscrit dans la dernière course de la première manche qualificative, il se retrouva 4e au premier virage et allait occuper la même place à l’arrivée. Les choses s’amélioraient lors de la seconde manche puisqu’il prenait la tête de sa course, la deuxième, dès le départ et s’imposait avec un bon chrono à la clé.

Au terme de la première journée, l’invité vedette du week-end occupait la 9e place du classement général, provisoirement synonyme de qualification puisque les 12 premiers à l’issue des quatre manches accéderaient comme de coutume aux demi-finale. Kris Meeke, lui, ne pointait que 16e.

"Je vais attaquer encore demain, et essayer de prendre de bons départs parce que bien sûr, c’est un peu compliqué quand on est dans la mêlée. On va voir ce qu’on peut faire", disait Loeb le samedi soir.

Deux courses, deux contacts

Les choses sérieuses débutèrent dimanche matin, Loeb prenant part à la septième et ultime course de la troisième manche face aux trois autres DS3 de Timmy Hansen, le double Champion d’Europe Timur Timerzyanov et Andreas Bakkerud (trois pilotes réguliers du Championnat), et la 207 de son compatriote Fabien Pailler, auteur du tour le plus rapide la veille.

Placé à l’extérieur sur la ligne de départ, Loeb se retrouvait 4e au premier virage. Après un choc avec Timmy Hansen à l’épingle au bout du circuit, dont sa DS3 portait les stigmates à l’avant gauche, il suivait le Suédois dans le tour Joker dès la première boucle. Leurs trois adversaires l’empruntaient lors du dernier passage, Timerzyanov s’imposant devant Hansen, Bakkerud, Loeb, encore 4e, et Pailler. Quant à Meeke, sous investigation après un contact un peu musclé, son week-end allait s’arrêter là.

Dans la quatrième manche, Loeb, toujours 9e du général, prenait part à la cinquième course avec Bakkerud encore, Petter Solberg, Tanner Foust (l’Américain vainqueur en finale lors de ses deux précédentes visites en Europe plus tôt dans la saison sur Ford) et Gaétan Sérazin. Une nouvelle fois à l’extérieur, il se portait à hauteur de la tête à l’amorce du premier virage mais un léger contact avec Foust le renvoyait en 5e position derrière Sérazin. Prenant aussitôt le tour Joker, il se retrouvait toutefois plus loin en distance que lors de sa course précédente et ne pouvait éviter de finir dernier, conservant toutefois son rang au classement général et une place en demi-finale tandis que des spécialistes de la disciplines, comme Anton Marklund et Liam Doran, étaient éliminés.

"On a un peu souffert en première manche hier, on a quelques petits problèmes techniques. Sinon, ça a été. Les départs sont toujours difficiles. Ce sera un peu dur depuis la dernière ligne", disait le chouchou du public, malgré la présence de plusieurs autres brillants tricolores, avant sa "demie".

Cette fois, le départ était en effet donné sur trois lignes de deux et décalées latéralement les unes par rapport aux autres. Loeb se retrouvait face à une belle brochette avec encore Timerzyanov, Bakkerud, Hansen, Foust et Sérazin auxquels s’ajoutait Henning Solberg au volant d’une Saab.

Plongeant à l’intérieur, le pilote officiel Citroën se retrouvait au coude-à-coude avec l’aîné des Solberg dans les premiers enchaînements. Timerzyanov, Foust et Solberg se jetant d’entrée dans le tour Joker, il se retrouvait 3e puis 2e quand Hansen faisait de même une boucle plus tard. Ayant choisi de le faire au cinquième des six tours, soit juste après un Bakkerud dominateur (qui allait également remporter la finale un peu plus tard en dépassant deux fois Petter Solberg) il tombait à la 4e place sur les talons de Timerzyanov qui avait dépassé Foust.

Avec accessoirement la vitre de sa portière droite se détachant et finissant par s’envoler à l’entame du dernier tour, Loeb terminait 4e et, les trois premiers seulement accédant à la finale, l’aventure se terminait là pour lui. Elle reprendra le week-end prochain à Montalegre, au Portugal...

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