Un goût de F1 et de DTM en Rallycross à Barcelone!

Le pilote DTM Timo Scheider y fera ses débuts, sur un circuit empruntant une petite partie de la piste F1 du circuit de Catalunya.

René Münnich, Münnich Motorsport Audi S3

Photo de: FIA World Rallycross

Timo Scheider
Timmy Hansen, Team Peugeot Hansen
Timmy Hansen, Team Peugeot Hansen
Anton Marklund, EKS RX Audi S1
Petter Solberg
Petter Solberg, SDRX Citroën DS3 RX
Petter Solberg, SDRX CitroÎn DS3 RX
Andreas Bakkerud, Ford Fiesta ST
Le vainqueur Davy Jeanney, Team Peugeot Hansen
Tommy Rustad, Münnich Motorsport Audi S3
Davy Jeanney, Team Peugeot Hansen
Jean-Baptiste Dubourg
Fabien Pailler
Laia Sanz

Après la F1, le MotoGP ou encore le DTM, justement, le célèbre tracé de Montmelo, dans la banlieue de Barcelone, accueille en effet le rendez-vous espagnol du Championnat du Monde de Rallycross. Un événement très prisé puisqu'avec l'avant-dernière manche de l'Euro RX organisée en parallèle, ce sont pas moins de 42 Supercars qui vont s'affronter deux jours durant.

Une première depuis 1989

L'Espagne n'avait plus été le théâtre d'une manche internationale de la discipline depuis 1989 (en l'occurrence, il s'agissait du Championnat d'Europe auquel a succédé le World RX en 2014). Et, à l'image de celui tracé dans le stadium de Hockenheim en début de saison, un nouveau circuit voit le jour pour l'occasion.

Scheider, qui retrouve ainsi ce week-end son coéquipier en DTM, Mattias Ekström (lequel, rappelons-le, dispute une saison quasi complète en World RX avec sa propre équipe et s'est imposé cette année en Suède), a donc déjà eu l'occasion de découvrir la piste catalane tracée dans la partie finale du circuit de Grand Prix et dont le tour Joker reprend l'avant-dernier virage de celui-ci.

La partie la plus difficile pour moi sera de trouver la bonne vitesse et le bon timing sur l'asphalte et la terre. Il faut s'y adapter mais je suis impatient d'y être.

Timo Scheider

“Barcelone est un endroit génial et j'y ai connu quelques courses fantastiques en DTM,” explique l'Autrichien, qui n'a effectué que deux séances de test sur l'Audi S3 Supercar du team Münnich au sein duquel il remplace... le patron, René Münnich.

“J'ai déjà pu observer la piste de rallycross et regardé des vidéos embarquées du Championnat en général. Je pense que la partie la plus difficile pour moi sera de trouver la bonne vitesse et le bon timing sur l'asphalte et la terre. C'est une chose à laquelle il faut s'adapter mais je suis très impatient d'y être.”

L'autre invité de marque en Catalogne est Tanner Foust, l'Américain – vainqueur l'an dernier en Finlande – rendant sa troisième visite de l'année au World RX. Au lieu de sa Beetle d'Andretti Rallycross en Global Rallycross Championship, le pilote Volkswagen retrouve le volant d'une Polo engagée par le Marklund Motorsport.

Pas facile pour Hansen

Une Beetle est cependant bien présente en Espagne, alignée par Eklund Motorsport et pilotée par Henning Solberg, le frère aîné de l'actuel leader du Championnat.

Même si le vent a clairement tourné en faveur de l'équipe Peugeot-Hansen lors des cinq dernières manches, le leader du Championnat, 2e à Lohéac, arrive en Espagne avec une avance encore confortable sur Timmy Hansen, dominateur lors des deux derniers rendez-vous en Norvège et en France – deux victoires venues s'ajouter à celles signées plus tôt par son coéquipier Davy Jeanney en Allemagne et au Canada.

Avec 37 points de retard sur Solberg et trois rounds encore à disputer, Hansen se doit de reprendre 12 à 13 points au minimum à Solberg en Espagne, mais aussi en Italie et en Argentine. Pas simple, une des caractéristiques du rallycross étant que des points intermédiaires sont attribués à l'issue des quatre manches qualificatives mais aussi de chaque demi-finale.

Ainsi le jeune Suédois, même s'il inscrit à chaque fois un maximum de trente points, devra-t-il espérer que Solberg, si celui-ci se classe 2e à l'issue des manches, ne termine pas dans les trois premiers de sa demi-finale et se voie donc interdit de finale. Faire tomber le Champion en titre et sa DS3 de leur piédestal ne sera donc pas chose facile, même pour la puissante équipe Peugeot.

Grosset-Janin en challenger

La lutte pour le titre pourrait être bien plus serrée en Euro RX où Jérôme Grosset-Janin, sur sa 208 de l'équipe britannique Albatec, ne compte que six points de retard sur Tommy Rustad (Polo). Les couleurs françaises seront bien représentées à ce niveau avec le héros de Lohéac, Jean-Baptiste Dubourg (brillant 3e sur sa Citroën C4 “maison”) ou les frères Fabien et Jonathan Pailler (208) et Philippe Maloigne (C4).

L'expérimenté “Knapick” sera lui aussi présent hors championnat avec deux DS3 pour lui-même et Christophe Jouet.

À noter, pour un total de 75 voitures, la présence des catégories Super 1600 et RX Lites dans laquelle la pilote moto espagnole Laia Sanz, première féminine au Dakar notamment, fera ses débuts en World RX.

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