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Camilli - "La confiance de Malcolm Wilson signifie beaucoup"

Confirmé lundi matin comme pilote officiel M-Sport pour la saison 2016, Éric Camilli sera le deuxième pilote français engagé à plein temps en WRC avec Sébastien Ogier.

Eric Camilli, © Sophie Graillon
Eric Camilli et Benjamin Veillas, Ford Fiesta R5
Eric Camilli et Benjamin Veillas, Ford Fiesta R5
Malcolm Wilson, fondateur et Directeur général de M-Sport
Elfyn Evans et Daniel Barrit, M-Sport Ford Fiesta WRC
Elfyn Evans et Daniel Barrit, M-Sport Ford Fiesta WRC
Ott Tanak et Raigo Molder, M-Sport Ford Fiesta WRC
M-Sport Ford Fiesta WRC
Ott Tanak et Molder Raigo, M-Sport Ford Fiesta WRC
Elfyn Evans et Daniel Barrit, M-Sport Ford Fiesta WRC
Zone de l'équipe M-Sport Ford
Elfyn Evans et Daniel Barrit, M-Sport Ford Fiesta WRC
Elfyn Evans et Daniel Barrit, M-Sport Ford Fiesta WRC
M-Sport

Celui qui était jusque-là membre du programme de développement de jeunes pilotes qui avait été mis sur pied par Toyota Motorsport Group, avec des débuts en WRC espérés pour 2017, sera associé à l'expérimenté Mads Østberg dès la saison prochaine au sein de l'équipe anglaise.

C'est une fabuleuse opportunité pour moi et je suis extrêmement fier de rejoindre l'équipe M-Sport en 2016,” dit-il. “Je suis impatient que ça commence. Nous faisons nos premiers tests cette semaine et j'ai hâte d'apprendre à connaître la voiture et l'équipe.”

Si M-Sport n'a plus depuis quelques saisons le statut d'équipe officielle Ford, elle n'en est pas moins le premier représentant de la marque à l'ovale dont elle prépare même des voitures autres que celles engagées par ses soins. Camilli sera donc bien considéré comme un pilote d'usine la saison prochaine, chargé d'inscrire des points pour une équipe qui s'est classée 4e du Championnat constructeurs mais pouvait encore prétendre à la 2e place avant le début de la dernière manche en Grande-Bretagne.

Je sais que ça ira vite – plus vite que tout ce que j'ai pu piloter jusqu'à présent –, donc je vais devoir prendre les choses une à une.

Éric Camilli

C'est d'ailleurs lors de cette dernière manche de la saison, il y a un peu plus de deux semaines, que Camilli a signé sa meilleure performance de l'année en passant tout près d'une victoire en WRC2. Un exploit qui a dû contribuer a décider pour de bon le patron et fondateur de M-Sport, Malcolm Wilson.

Honnêtement, je ne me souviens plus de la dernière fois où un nouveau pilote m'a impressionné à ce point,” assure ce dernier.

Je n'ai disputé que quelques épreuves du WRC, et je reconnais donc être extrêmement chanceux de recevoir cette opportunité,” réagit Camilli. “Malcolm est quelqu'un de si important en WRC que sa confiance et sa foi en moi signifient beaucoup. C'est très spécial.”

La priorité, l'année prochaine, sera de découvrir le niveau requis pour se battre au volant d'une World Rally Car et d'apprendre la Ford Fiesta RS WRC. Je sais que ça ira vite – plus vite que tout ce que j'ai pu piloter jusqu'à présent –, donc je vais devoir prendre les choses une à une et travailler dur afin d'améliorer chaque aspect nécessaire pour devenir un pilote de classe mondiale.”

Un parcours météorique

Âgé de 28 ans, Camilli a disputé son premier rallye en 2008 mais a dû attendre d'être le lauréat de l'opération Rallye Jeunes FFSA, quatre ans plus tard, pour faire vraiment démarrer sa carrière. Après deux victoires en catégorie R1 dans le Citroën Trophy junior en 2013, il a disputé les deux dernier rallyes du Championnat de France sur une DS3 R3 avec à la clé une 6e et une 10e place au scratch complétées par deux 2e places de groupe.

Poursuivant sa progression l'année suivante, il a notamment fait ses débuts en Mondial sous les couleurs du Team Rallye Jeunes FFSA aux Rallyes d'Allemagne et de France avant une 15e place au Monte-Carlo en 2015. Convié entre-temps pour des tests avec Toyota en même temps que Stéphane Lefebvre, Kevin Abbring ou Pontus Tidemand, il a été confirmé fin janvier dans le giron de TMG avant que la prise de contrôle de Tommi Mäkinen sur le programme WRC du constructeur japonais ne change la donne.

Je ne me souviens plus de la dernière fois où un nouveau pilote m'a impressionné à ce point. L'expérience d'Éric en WRC est limitée, mais je pense qu'il a tout ce qu'il faut pour devenir Champion du monde.

Malcolm Wilson, Directeur de M-Sport

Je veux faire le meilleur travail possible, tout en sachant que je ne dois pas me mettre trop de pression au début,” conclut Éric Camilli. “Je suis très motivé, mais je sais que chaque pilote doit débuter quelque part et que j'aurai besoin de temps pour être compétitif au plus haut niveau.”

La pression, c'est presque Malcolm Wilson qui pourrait la lui mettre en disant : “L'expérience d'Éric en WRC est limitée, mais je pense vraiment qu'il a tout ce qu'il faut pour devenir Champion du monde. Il a déjà montré combien il peut s'adapter rapidement à de nouvelles voitures et de nouveaux rallyes, et je pense que sa progression sera rapide.”

Une pression toute positive, bien sûr.

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