Citroën veut retrouver ses galons sur asphalte

La C3 WRC, engagée pour la première fois en trois exemplaires, fera ses débuts sur goudron à la fin de cette semaine lors de la manche française du Championnat du monde des Rallyes, le Tour de Corse.

Kris Meeke, Paul Nagle, Citroën C3 WRC, Citroën World Rally Team

Photo de: Citroën Communication

Kris Meeke, Paul Nagle, Citroën C3 WRC, Citroën World Rally Team
Kris Meeke, Paul Nagle, Citroën C3 WRC, Citroën World Rally Team
Les vainqueurs Kris Meeke, Paul Nagle, Citroën World Rally Team
Stéphane Lefebvre, Gabin Moreau, Citroën C3 WRC, Citroën World Rally Team
Le vainqueur Kris Meeke et le directeur Yves Matton, Citroën World Rally Team
Kris Meeke, Paul Nagle, Citroën C3 WRC, Citroën World Rally Team
Stéphane Lefebvre, Gabin Moreau, Citroën C3 WRC, Citroën World Rally Team
Stéphane Lefebvre, Citroën World Rally Team
Stéphane Lefebvre, Gabin Moreau, Citroën C3 WRC, Citroën World Rally Team
Stéphane Lefebvre, Gabin Moreau, Citroën C3 WRC, Citroën World Rally Team
Yves Matton, directeur de Citroën Motorsport

Avant et après la victoire de Kris Meeke et Paul Nagle au Rallye du Mexique, l'équipe Citroën Racing avait souligné qu'elle s'attendait à être plus à son affaire en Amérique centrale qu'elle ne l'avait été dans les conditions particulières du Monte-Carlo et de la Suède, traditionnelles premières manches du calendrier WRC. Cela, tout simplement parce qu'une bonne partie du travail de développement effectué l'année dernière sur sa nouvelle C3 WRC avait été effectuée sur la terre, surface de la majorité des manches du championnat.

Le Monte-Carlo ne pouvant être considéré à proprement parler comme un rallye asphalte, encore moins dans des conditions hivernales comme celles rencontrées cette année, et même s'il est ce qui s'en rapproche le plus, le Tour de Corse va marquer à son tour cette semaine les vrais débuts de la dernière World Rally Car de Citroën sur cette surface. D'où la prudence de l'équipe avant de découvrir le potentiel de sa voiture sur les routes insulaires.

"Parmi les enseignements du Rallye Monte-Carlo, nous avions identifié la nécessité de travailler sur les suspensions", explique le directeur technique WRC de Citroën Racing, Laurent Fregosi. "Lors des quatre jours d’essais programmés en Corse la semaine dernière, nous nous sommes donc concentrés sur ce point, sans négliger les autres domaines fondamentaux que sont les cartographies de différentiel ou le panachage des montes pneumatiques."

"En fin de séance, lorsque nous avons comparé les réglages initiaux et ceux définis au cours de la semaine, les pilotes ont souligné les progrès réalisés. Il faudra confirmer tout cela en course !"

Un enjeu particulier

Même si l'asphalte fut longtemps le terrain de prédilection de Citroën – depuis que ses kit-cars venaient tailler des croupières aux WRC il y a près de 20 ans déjà, mais aussi avec les Xsara, C4 et DS3 WRC –, la marque ne s'y est pas vraiment illustrée depuis la fin de l'ère Sébastien Loeb, les quatre victoires, signées Kris Meeke, de la DS3 WRC ayant toutes été obtenues sur la terre. Le Tour de Corse 2017 a donc un enjeu particulier pour l'équipe, qui ne s'est plus imposée sur l'île de Beauté depuis 2008 (la dernière édition avant que le Rallye d'Alsace ne devienne la manche française de la saison jusqu'en 2014), en plus du fait qu'il s'agit de son rendez-vous à domicile de la saison.

Kris Meeke avait montré [l'an dernier] son potentiel sur ce terrain et je pense qu’il sera en mesure de se battre dans le groupe de tête.

Yves Matton, directeur de Citroën Racing

"Pour un constructeur français, le Tour de Corse représente nécessairement un événement à part", confirme le directeur de Citroën Racing, Yves Matton. "[Engager trois C3 WRC] nous apportera de la sérénité dans la gestion de la course et nos jeunes pilotes [Stéphane Lefebvre et Craig Breen, ndlr] disposeront d’un peu plus de liberté pour établir leur stratégie."

"Après avoir participé au rallye l’an passé, Kris et Craig pourront mettre à profit leur expérience puisque le parcours est quasiment identique. Kris avait montré son potentiel sur ce terrain et je pense qu’il sera en mesure de se battre dans le groupe de tête. Faute d’avoir roulé ici l’an passé, il ne serait pas illogique que Stéphane soit légèrement en retrait. Mais il est très motivé pour son épreuve nationale."

Le départ du Tour de Corse, composé de dix spéciales seulement dont six différentes, mais pour la plupart assez longues, débutera vendredi matin.

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