Éric Camilli - "Quelque chose de nouveau pour tout le monde"

Le protégé de Toyota espère bien figurer au Tour de Corse, au cours duquel le pilotage jouera un rôle primordial sur un parcours méconnu des équipages.

Eric Camilli, © Sophie Graillon

Eric Camilli, © Sophie Graillon

Une quarantaine d’équipages en 1956, près de 200 en 2015. Le Tour de Corse n’a pas grand-chose à voir avec ce qu’il fut dans le passé, si ce n’est le nom.

Au fil des années, l’épreuve s’est néanmoins forgé une histoire. Celle de Bernard Darniche, vainqueur à cinq reprises sur l’île de beauté, en fait partie.

“Quand je reviens ici, j’ai toujours du mal à parler,” admet d’ailleurs le septuagénaire.

C’est une épreuve historique, ça représente beaucoup pour nous, les jeunes pilotes.

Éric Camilli

Ce jeudi, la cérémonie de départ, en nocturne, actera le retour du WRC en Corse. Une première depuis 2008 et l’intermède alsacien.

Éric Camilli voit ce retour d’un bon œil. “C’est une épreuve historique, ça représente beaucoup pour nous, les jeunes pilotes,” dit-il.

Au volant de sa Ford Fiesta R5, le pilote de 28 ans, qui officie en WRC 2, tentera de décrocher une première victoire cette saison. Mais il faudra pour cela dresser un tracé peu commun.

Ça va être un parcours axé sur l’endurance. C’est elle qui prime, moins le côté sprint.

Éric Camilli

C’est un rallye différent des autres car on ne fait pas deux fois les mêmes spéciales,” rappelle le pilote de développement de Toyota. “D’habitude, on parcourt deux fois les mêmes spéciales d’entrée tandis que là, ce sera toujours de nouvelles spéciales [à l’exception de deux d’entre elles qui seront disputées à deux reprises]. Il va falloir avoir confiance en ses notes.”

Celles-ci devraient faire plusieurs feuillets du fait de la longueur du parcours (987,69 km dont 332,57 de spéciales).

 “Ça va être un parcours axé sur l’endurance,” juge Camilli. “C’est elle qui prime, moins le côté sprint. Il va falloir gérer la mécanique, les pneus, les capacités physiques également.”

Ça va être quelque chose de nouveau pour tout le monde. La gestion de course sera capitale, même d’un point de vue logistique. Au mois d’octobre, la météo est incertaine, il pleut souvent. C’est l’aventure!”

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