ES2 à 4 - Evans en tête, hécatombe derrière lui
Reconnaissant lui-même être aidé par sa position sur la route, le Gallois de M-Sport a remporté les trois premières spéciales de la matinée qui ont vu les équipes Citroën et Hyundai souffrir énormément.
Photo de: M-Sport
Satisfait d'avoir assoupli les suspensions de sa Fiesta équipée de pneus Dmack, Elfyn Evans, qui s'élançait en neuvième position sur des routes désormais sèches alors qu'elles étaient très humides lors des reconnaissances en début de semaine, est resté invaincu sur les trois premières vraies spéciales du Rallye d'Argentine.
"Les choses se déroulent assez bien", a déclaré le leader provisoire à l'arrivée de l'ES4. "On attaqué dans la spéciale d'avant, mais je n'étais pas complètement à l'aise, alors j'ai relâché un peu. Il n'y a qu'une petite marge d'erreur, donc on voulait y aller prudemment."
Evans possède déjà 23"6 d'avance sur Jari-Matti Latvala et sa Toyota, que suivent trois autres Ford : celle d'un inattendu Mads Østberg, qui dit pourtant chercher encore le rythme, à 32"2 et celles des deux équipiers d'Evans chez M-Sport, Ott Tänak et Sébastien Ogier, à 33"4 et 37"5 respectivement.
Thierry Neuville est sixième, mais les équipes Hyundai et Citroën ont connu une première matinée catastrophique, et Lorenzo Bertelli fait un étonnant septième devant Pontus Tidemand, leader du WRC2.
Neuville, à déjà 48 secondes du leader, a indiqué avoir un amortisseur avant cassé à l'arrivée de la seconde spéciale du jour (ES3), et perdu du temps aussi dans la suivante. De son côté, Hayden Paddon est parti en tonneau à vitesse réduite dès le premier secteur chrono du jour (ES2) et a perdu près de trois minutes. Et ce fut bien pire encore pour Dani Sordo, qui était troisième du général après l'ES3 et semblait parti pour signer un excellent chrono dans la spéciale suivante (seul Evans était plus rapide que lui aux intermédiaires) quand il a heurté une pierre à environ cinq kilomètres de l'arrivée. L'Espagnol a cassé un bras de direction qu'il a fallu changer, et a laissé pour sa part près de 11 minutes et demie dans l'histoire.
Pour le camp Citroën, c'est dans la dernière spéciale de la matinée que tout s'est effondré. Kris Meeke, qui occupait la deuxième place du général à 8"7 seulement d'Evans en s'élançant le septième sur la route, est sorti violemment et a perdu 6'40". Et Craig Breen, après une première petite frayeur dans l'ES2, s'est retrouvé bloqué sur le cinquième rapport et a terminé à près de cinq minutes.
"J'ai été pris complètement par surprise. Une bosse sur la route a juste 'lancé' la voiture et je l'ai perdue. C'est difficile de conduire [vu l'état de la voiture] mais on va essayer de rentrer [à l'assistance]", a déclaré Meeke, qui venait de laisser filer une belle occasion.
Parmi les pilotes officiels, Juho Hänninen a subi une perte de puissance dès l'ES2 et concédé pas mal de temps sur sa Toyota.
Seul des concurrents réguliers du championnat WRC2 engagé sur ce rallye, Pontus Tidemand caracole en tête de la catégorie sur sa Skoda officielle. Motorsport.com publiera un classement après la super spéciale qui conclura la boucle matinale à partir de 17h24, heure de Paris.
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