Loeb déçu de son résultat : "On était capables de se battre devant"

Sébastien Loeb a dû se satisfaire d'une huitième place à l'arrivée du Safari Rally. Insuffisant pour celui qui avait le rythme pour se battre aux avant-postes.

Sebastien Loeb, Isabelle Galmiche, M-Sport Ford World Rally Team Ford Puma Rally1

McKlein/LAT Images

Sébastien Loeb n'est pas du genre à se démonter. Pour sa troisième participation à une manche du WRC cette saison, le Français avait en effet choisi l'une des épreuves les plus compliquées du calendrier, à savoir le Safari Rally.

L'Alsacien, qui ne s'est jamais imposé sur les pistes africaines, voulait d'ailleurs sans doute combler cette lacune de palmarès, mais ses espoirs de victoire sont rapidement partis en fumée.

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Après un premier scratch lors de la première spéciale du vendredi, Loeb s'était pourtant élancé sur les chapeaux de roue, mais un problème technique et un abandon survenus dès la mi-journée ont eu tôt fait d'avoir raison de ses ambitions.

Victime d'un problème qui semblait initialement mineur, le moteur de sa Ford Puma Rally1 a fini par rendre l'âme mais le pilote M-Sport ne s'en est pas laissé compter, tentant de rejoindre vaille que vaille l'assistance en utilisant le mode tout électrique de sa machine.

Peine perdue, cette dernière a manqué de jus pour s'arrêter définitivement à cinq kilomètres de l'assistance et le contraindre à renoncer. "On a joué de malchance sur la première journée", regrette Loeb. "Le problème technique qui nous a affectés était un petit détail, un petit tuyau s'est mis à fuir et par la suite la voiture n'a pas redémarré et je me suis retrouvé à l'arrêt à cinq kilomètres de l'assistance."

Loeb a vu ses espoirs de victoire annihilés dès le vendredi midi suite à un problème technique sur sa Puma

Loeb a vu ses espoirs de victoire annihilés dès le vendredi midi suite à un problème technique sur sa Puma

Quand une Puma rencontre un zèbre et une girafe

Le Safari Rally laissera sans doute un goût amer à Loeb, qui a par la suite montré qu'il avait la vitesse nécessaire pour se battre pour la victoire, comme le prouvent ses deux scratchs dimanche matin ainsi que sa deuxième place obtenue sur la Power Stage.

Et ce n'est pas le fait d'avoir côtoyé de près la faune kenyane (il a évité in extremis un zèbre et une girafe samedi) qui consolera le nonuple Champion du monde, qui doit au final se contenter de la huitième place à l'arrivée. "La journée suivante s'est bien déroulée si ce n'est un problème au niveau de l'arbre de direction que l'équipe a été en mesure de réparer. Je suis un peu déçu de mon classement car notre vitesse était plutôt bonne et on était capables de se battre devant et de réaliser de bons chronos."

 

Cette sixième manche de la saison se sera montrée particulièrement cruelle envers l'équipe M-Sport, frappée par de multiples coups du sort tout au long de l'épreuve. D'autant plus rageant que la structure anglaise avait placé ses quatre voitures dans le top 6 le vendredi matin, avant de déchanter.

"Les conditions ont dépassé tout ce qu'on pouvait imaginer", a ainsi déploré le manager de l'équipe, Richard Millener. "En particulier au niveau du fech-fech qui a transformé le tout en loterie et était probablement au-delà des limites de ce que les nouvelles Rally1 peuvent encaisser."

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Un scratch et un point pour Fourmaux

Trois pilotes M-Sport ont en effet figuré dans le top 5 de l'ultime spéciale : Loeb on l'a dit, deuxième, mais également Gus Greensmith et Adrien Fourmaux, respectivement quatrième et cinquième.

Une vraie satisfaction pour ce dernier, qui a pu sauver de la sorte son rallye après un nouvel abandon survenu samedi après-midi à la suite d'un problème de transmission. "Le dimanche a été une bonne journée, j'ai eu de très bonnes sensations dans la voiture, et j'ai pu attaquer sur la première spéciale de chaque boucle", s'est réjoui Fourmaux.

Fourmaux a inscrit son tout premier point sur une Power Stage au Safari Rally

Fourmaux a inscrit son tout premier point sur une Power Stage au Safari Rally

Le Français avait d'ailleurs entamé cette ultime étape du Safari Rally avec un scratch dans l'ES14 (un an après son premier meilleur temps réalisé ici-même en WRC), bien aidé il est vrai par la neutralisation de celle-ci après l'arrêt au beau milieu de la route d'Oliver Solberg, victime d'une perte de puissance sur sa Hyundai en raison d'un filtre à air encrassé par le fech-fech.

Mais Fourmaux allait confirmer sur le second passage que son meilleur temps n'avait rien d'un coup de chance, bouclant l'ES17 à la deuxième place derrière Loeb (cette spéciale a d'ailleurs donné lieu à un triplé tricolore, Sébastien Ogier la terminant troisième), avant donc de décrocher son tout premier sésame sur une Power Stage. "J'ai aussi pu marquer mon premier point dans une Power Stage, ce dont je suis très fier. Cela a été un rallye difficile dans l'ensemble mais il y a du positif à tirer du week-end. Nous avons beaucoup appris et nous reviendrons encore plus forts", a assuré le Nordiste. C'est tout le mal qu'on lui souhaite.

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