Interview

Mads Østberg rêve d'une première "vraie" victoire

De retour chez M-Sport, le Norvégien a bien débuté la saison en égalant son meilleur résultat, une 4e place, au Monte-Carlo avec à ses côtés un nouveau copilote.

Mads Ostberg, Ola Floene, M-Sport Ford Fiesta WRC

XPB Images

Mads Ostberg et Jonas Andersson, Citroën DS3 WRC, Citroën World Rally Team
Mads Ostberg, Ola Floene, M-Sport World Rally Team, Ford Fiesta WRC
Mads Ostberg, Ola Floene, M-Sport World Rally Team, Ford Fiesta WRC
Mads Ostberg, M-Sport Ford Fiesta WRC
Mads Ostberg, Ola Floene, M-Sport Ford Fiesta WRC
Mads Ostberg, Ola Floene, M-Sport Ford Fiesta WRC
Mads Ostberg, M-Sport Ford Fiesta WRC
Mads Ostberg, M-Sport Ford Fiesta WRC
Mads Ostberg, Ola Floene, M-Sport Ford Fiesta WRC
Mads Ostberg, Ola Floene, M-Sport Ford Fiesta WRC
Mads Ostberg, Ola Floene, M-Sport Ford Fiesta WRC

Lors de la manche d'ouverture de la saison, l'ancien pilote Citroën retrouvait l'équipe de Malcolm Wilson pour laquelle il avait déjà piloté avant de disputer deux saisons au sein de la structure basée à Satory, en région parisienne. Si l'annonce de ce retour a été faite dans la foulée de celle du retrait de Citroën Racing pour un an (le temps de développer sa nouvelle arme pour 2017), il y avait, à en croire le principal intéressé, des contacts très sérieux déjà noués auparavant.

La décision [de Citroën] a certainement rendu la mienne plus facile à prendre, mais en même temps, j'étais très motivé par un retour chez M-Sport”, explique Østberg à Motorsport.com. “C'est quelque chose que je voulais faire et cela m'a fourni une belle opportunité. L'équipe a fait quelques pas en avant depuis la dernière fois où j'en ai fait partie, mais ça reste un environnement familial et je retrouve beaucoup des choses positives de 2013.”

Selon l'ancien équipier de Kris Meeke, le fait que M-Sport ne dispose plus du statut d'équipe officielle Ford depuis fin 2012, bien qu'ayant la quasi exclusivité de l'exploitation des Fiesta RS WRC, n'est pas un aussi gros handicap qu'on pourrait le penser.

Le soutien d'un constructeur est toujours un avantage, mais si quelqu'un peut gagner sans cela, c'est bien M-Sport”, dit-il non sans raison mais non sans enfoncer une porte ouverte.

Une nouvelle langue...

Gagner, tel sera bien l'objectif cette année pour Østberg qui a bien entamé son parcours avec une discrète mais solide 4e place au Monte-Carlo. Un résultat d'autant plus encourageant que cette manche d'ouverture de la saison était aussi la première, pour lui, avec Ola Fløene, l'ancien copilote d'Andreas Mikkelsen, à ses côtés dans le baquet de droite. Un changement qui a découlé du départ de son ancien compagnon de route, Jonas Andersson, parti travailler avec Pontus Tidemand chez Skoda en WRC2.

J'ai dû m'habituer à une nouvelle langue”, dit Østberg. “Comme c'est le Norvégien, ça ne devrait pas être un souci puisque c'est ma langue natale - mais je suis tellement habitué à entendre les notes en Suédois que c'est vraiment un gros changement.”

C'est toujours un gros challenge de débuter un partenariat avec un nouveau copilote et nous l'avons clairement fait sur l'épreuve la plus difficile de la saison, après seulement une journée de tests ensemble.”

À 28 ans seulement mais désormais fort de 91 départs en WRC, l'expérimenté nouveau leader de M-Sport ne compte qu'une victoire à son palmarès jusqu'à aujourd'hui et reste sur trois saisons “blanches” malgré son passage dans l'équipe Citroën maintes fois titrée. Il espère donc mettre fin en 2016 à cette longue période de disette.

Je pense qu'on a beaucoup de potentiel et que nous pourrons être très compétitifs lors des épreuves sur terre roulante”, dit-il. “On espère se battre régulièrement pour le podium, et mon objectif est toujours d'obtenir cette première vraie victoire !”

Son seul succès à ce jour, au Rallye du Portugal 2012, ne l'avait été en effet que sur tapis vert, après l'exclusion de... la DS3 WRC de Mikko Hirvonen qui était alors le coéquipier de Sébastien Loeb.

Si le Rallye de Suède n'est pas une épreuve sur terre, nul doute qu'Østberg n'écarte pas l'éventualité d'y réaliser le premier “gros coup” de la saison tant le déroulement du seul vrai rendez-vous 100% enneigé de la saison, qu'il connaît très bien, peut être imprévisible.

Avec David Gruz

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