Matton - "Citroën a toujours de l'ambition sur asphalte"

L'équipe française retrouve ce week-end la Corse où elle a signé quelques succès historiques, et espère au moins se rapprocher de la 2e place du championnat constructeurs.

Mads Ostberg et Jonas Andersson, Citroën DS3 WRC, Citroën World Rally Team

Mads Ostberg et Jonas Andersson, Citroën DS3 WRC, Citroën World Rally Team

Citroën Communication

Kris Meeke, Citroën World Rally Team
Kris Meeke et Paul Nagle, Citroën DS3 WRC, Citroën World Rally Team
Kris Meeke, Citroën World Rally Team
Mads Ostberg, Citroën World Rally Team
Mads Ostberg, Citroën World Rally Team
Yves Matton, Citroën World Touring Car team
Stéphane Lefebvre et Stéphane Prévot, Citroën DS3 WRC, Citroën World Rally Team
Stéphane Lefebvre, Citroën World Rally Team
Stéphane Lefebvre et Stéphane Prévot, Citroën DS3 WRC, Citroën World Rally Team

Citroën et le Tour de Corse, c'est une belle histoire d'amour. Leur plus beau rendez-vous fut peut-être bien celui de 2005, où Sébastien Loeb et Daniel Elena avaient signé le scratch dans toutes les spéciales du rallye !

Les nonuples Champions du monde avaient remporté remporté les trois éditions suivantes, sur des Xsara encore puis C4 WRC.

Avant eux, Philippe Bugalski et Jean-Paul Chiaroni avaient apporté son tout premier succès en Mondial à la marque aux chevrons en 1999 avec la Xsara Kit-Car deux roues motrices, puis Jesus Puras et Marc Marti (aujourd'hui copilote de Dani Sordo, qui remporta l'édition 2012 – comptant pour le championnat IRC – sur Mini et prend le départ cette année sur une Hyundai i20 WRC) avaient signé la première victoire de la version World Rally Car du même modèle sur l'île de Beauté deux ans plus tard.

Les temps ont changé

De l'eau a coulé sous les ponts, de Corse ou d'ailleurs, et Citroën n'est plus la référence en WRC. Volkswagen est arrivé, Loeb n'est plus là... et celui qui fut un temps son successeur désigné à Satory, Sébastien Ogier, fait aujourd'hui le bonheur de la marque allemande.

À ce stade du championnat, l'équipe est même devancée de 13 points par Hyundai pour la 2e place au classement des constructeurs (et en compte 16 d'avance sur Ford/M-Sport qu'il lui faudra surveiller du coin de l'œil en cette fin de saison).

Kris et Mads vont devoir tirer le meilleur de leurs voitures et être très compétitifs en début de course.

Yves Matton

Le Tour de Corse reste une épreuve difficile, mais nous voulons marquer de gros points,” dit le Directeur de l'équipe, Yves Matton. “Kris [Meeke] et Mads [Østberg, de retour après son forfait en Australie dû à un accident survenu lors des reconnaissances] vont devoir tirer le meilleur des performances de leurs voitures et être très compétitifs en début de course.”

En fonction de l’évolution du rallye, nous adapterons notre stratégie. À l’arrivée, il faudra prendre des points à nos concurrents directs au classement des constructeurs.”

L'équipe n'a donc pas eu de mal à situer ses objectifs pour son retour sur ce qui fut l'un de ses terrains de jeu favoris... sauf que celui-ci ne ressemble plus tout à fait à ce qu'on connaissait en raison de spéciales très longues, peu nombreuses et réparties sur un territoire très étendu. En effet, ce Tour de Corse 2015, après des éditions lors desquelles il avait parfois pris des allures de tour d'Ajaccio, portera bien son nom cette année.

Presque un nouveau rallye

Nous abordons le Tour de Corse comme une nouvelle manche dans le calendrier mondial,” assure Matton. “Son format inhabituel en fait un rallye différent, avec une planification qui a débuté il y a plusieurs mois. La dispersion du parcours, notamment des parcs fermés, est un paramètre à analyser pour prendre en compte tous les scénarios possibles.”

Malgré tout, une manche sur asphalte reste une manche sur asphalte et le caractère si typique des routes de l'île n'a pas changé.

En dehors de cet aspect logistique, l’épreuve n’est pas éloignée des autres et nous avons toujours beaucoup d’ambitions sur asphalte,” poursuit Matton. “Citroën Racing possède une très grande expérience de ce type d’épreuve.”

Une expérience qui pourrait être utile à Stéphane Lefebvre, engagé cette fois encore (après l'Allemagne mais aussi l'Australie où il avait remplacé Østberg au pied levé) sur une troisième DS3 WRC officielle.

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