Meeke et Breen, victimes de la même pierre, de retour ce samedi
Les deux pilotes Citroën, qui ont abandonné l'un et l'autre à l'arrivée de la quatrième spéciale du Rallye d'Argentine, ont été victimes d'une seule et même pierre. Ils sont de retour ce samedi en Rally2.
Photo de: Citroën Communication
Bénéficiant, comme Elfyn Evans, de sa bonne position sur la route, la septième juste derrière son équipier, Kris Meeke s'était hissé à une solide deuxième place dès la première épreuve spéciale de la boucle matinale (ES2), vendredi, et avait maintenu ensuite sa position. Mais comme celle de Craig Breen, sa première journée de course allait s'arrêter brusquement, au point stop de l'ES4 qu'ils avaient tous deux atteint avec beaucoup de retard.
Breen, alors huitième du général, est tombé le premier sur la compression qui allait être fatale aux deux C3 WRC, une pierre enchâssée dans celle-ci venant heurter la boîte de vitesses et la bloquant sur le cinquième rapport.
"Dès le début de la matinée, j’étais surpris à certains endroits, tant le terrain me paraissait difficile. Je n’avais pas un rythme très élevé, mais je savais que je devais en passer par là et me montrer patient", dit l'Irlandais, qui dispute son premier Rallye d'Argentine.
"Dans la quatrième spéciale, j’ai été surpris par cette compression dans une courbe rapide à gauche. Le dessous de la voiture a tapé très fort et cela a endommagé la boîte de vitesses. Nous avons essayé de poursuivre jusqu’à l’assistance, mais l’huile s’est échappée et nous avons dû abandonner. Nous serons de retour demain [samedi] pour continuer à prendre de l’expérience."
Série de tonneaux
Arrivant deux minutes plus tard sur la fameuse compression, Mekke s'est lui aussi fait surprendre et a expliqué au point stop que la voiture avait été littéralement "lancée". Les tonneaux qui ont suivi lui ont seulement permis, à lui aussi, de rallier l'arrivée de ce secteur chronométré, mais pas plus.
"Cette quatrième spéciale s’est transformée en cauchemar pour l’équipe, puisque les deux voitures ont été contraintes à l’abandon simultanément. Avant cela, j’avais un bon rythme et j’étais en mesure de tenir la deuxième place derrière Elfyn [Evans]", rappelle celui qui s'était imposé il y a deux ans en Argentine.
"Puis nous avons été surpris par cette compression : la voiture a décollé et je n’ai pas pu prendre le virage suivant. Nous avons touché le talus à l’extérieur avant de partir en tonneaux. Ça n’a pas été si violent, mais les dommages sur la voiture ont été importants."
Une stratégie offensive
Une belle partie de mécanique sur les deux voitures à l'assistance, en particulier sur celle du pilote numéro un de l'équipe, leur permettra de repartir en Rally2 pour la deuxième étape, qui débutera à 13h08, à un peu plus d'une quarantaine de minutes des leaders. Dans l'état actuel des choses, elles sont en mesure de rapporter dix points à Citroën.
Restera ensuite à trouver une éventuelle explication à ce double chaos, dont l'origine pourrait par exemple remonter aux reconnaissances effectuées dans des conditions météo tout autres. Le directeur de Citroën Racing, Yves Matton, a souligné que l'équipe était sur une stratégie offensive et que celle-ci engendrait forcément une prise de risques.
Rejoignez la communauté Motorsport
Commentez cet articlePartager ou sauvegarder cet article
Abonnez-vous pour accéder aux articles de Motorsport.com avec votre bloqueur de publicité.
De la Formule 1 au MotoGP, nous couvrons les plus grands championnats depuis les circuits parce que nous aimons notre sport, tout comme vous. Afin de continuer à vous faire vivre les sports mécaniques de l'intérieur avec des experts du milieu, notre site Internet affiche de la publicité. Nous souhaitons néanmoins vous donner la possibilité de profiter du site sans publicité et sans tracking, avec votre logiciel adblocker.
Meilleurs commentaires