Mikkelsen n'a "pas l'intention" de viser le titre WRC2

Vainqueur pour la deuxième fois en deux rallyes avec l'équipe officielle Skoda, après le Monte-Carlo, l'ancien pilote Volkswagen espère toujours remonter dans une World Rally Car sans trop tarder.

Andreas Mikkelsen, Anders Jæger, Skoda Fabia R5, Skoda Motorsport

Andreas Mikkelsen, Anders Jæger, Skoda Fabia R5, Skoda Motorsport

McKlein/LAT Images

Les vainqueurs du WRC2 Andreas Mikkelsen, Anders Jæger, Skoda Fabia R5
Andreas Mikkelsen
Andreas Mikkelsen, Anders Jæger, Skoda Fabia R5
Andreas Mikkelsen
Andreas Mikkelsen, Anders Jæger, Skoda Fabia R5
Éric Camilli, Benjamin Veillas, Ford Fiesta R5, M-Sport
Éric Camilli, Benjamin Veillas, Ford Fiesta R5, M-Sport
Éric Camilli, Benjamin Veillas, Ford Fiesta R5, M-Sport
Stéphane Sarrazin, Jacques-Julien Renucci
Teemu Suninen, Mikko Markkula, Ford Fiesta R5, M-Sport
Teemu Suninen, Mukko Markkula, Ford Fiesta R5, M-Sport

Dominateur tant lors de la manche d'ouverture de la saison que le week-end dernier sur l'île de Beauté, Andreas Mikkelsen pourrait sans trop de problème viser le titre en WRC2 cette année. Le Norvégien, d'ailleurs inscrit les deux fois pour marquer des points, est le nouveau leader de ce championnat qui n'est pas son objectif, mais cela ne semble pas de nature à le faire changer d'avis, même s'il avait lui-même déclaré avant le Tour de Corse que ce pourrait une éventualité si rien d'autre ne se présentait.

En Corse, Mikkelsen – qui a défendu seul les chances de l'équipe officielle du constructeur tchèque du fait que son équipier Jan Kopecky a rencontré très tôt des ennuis mécaniques – n'a eu maille à partir avec Éric Camilli, qu'il ne précédait que de 5"8 après l'ES2, que jusqu'à... la spéciale suivante, dans laquelle le pilote de la Ford est parti à la faute. Il a dû alors surveiller du coin de l'œil un certain Stéphane Sarrazin, revenu un temps à 5"1 samedi matin.

"Mon week-end a été très bon. Je dois dire que nous sommes très satisfaits du résultat et contents de glaner une autre victoire pour Skoda. Ça a très bien commencé, par une belle bagarre avec Éric Camilli. Il faisait du très bon boulot. Malheureusement, il a fait une erreur dans la spéciale 3 et là, on a réussi à avoir une bonne avance et après, il s'agissait plus ou moins de maintenir cette écart tout au long du week-end", a confirmé Mikkelsen.

L'écart qu'évoque l'ancien vainqueur au scratch de deux rallyes du WRC, en Catalogne il y a deux ans et en Australie l'année dernière, est bien celui avec Teemu Suninen, l'équipier de Camilli chez M-Sport, puisque Sarrazin n'inscrivait pas de points.

"C'était bien sûr intéressant d'être dans une lutte", a-t-il commenté. "Évidemment, c'était très important de se concentrer sur le WRC2 et les points mais quand il [Sarrazin] a fait une erreur samedi [dans l'ES8, dernière spéciale du jour], l'écart était de plus ou moins une minute, donc..."

Pas simple sans ouvreurs

Contrairement au Monte-Carlo qui n'est pas considéré comme un rallye asphalte, Mikkelsen a rencontré une autre difficulté, laquelle était de ne pas disposer d'ouvreurs pour corriger éventuellement les notes en fonction des conditions juste avant la fermeture des spéciales.

"Quoi qu'il en soit, ce fut un week-end difficile car piloter sans ouvreurs était une expérience nouvelle pour moi – enfin, pas nouvelle mais cela faisait longtemps que je ne l'avais pas fait", a-t-il en effet précisé. "C'est une façon assez différente de piloter parce qu'il faut entrer dans chaque virage avec une marge de sécurité au cas où il y ait un peu de terre, donc à la fin de la spéciale, le chrono n'est pas si bon – mais c'est la façon de piloter si on veut être rapide et clairvoyant. C'était donc un petit peu différent de ce à quoi j'étais habitué."

"Normalement, j'ai l'habitude de savoir exactement comment sont les conditions dans les virages et on peut attaquer au maximum. Ne pas attaquer au maximum dans les virages et piloter en mode sécurité est un peu frustrant, mais c'était la façon correcte de faire."

En WRC au Portugal ?

Aucune information n'a filtré à ce jour sur une éventuelle future participation avec Skoda, d'autant que la rumeur a couru durant le week-end corse d'un retour prochain dans une WRC, peut-être au Portugal en mai. Rumeur que l'intéressé a donné l'impression d'alimenter au point stop de la dernière spéciale, avant de tempérer ses propos lors de la conférence de presse d'après rallye.

"Je suis très content de saisir toutes les opportunités que je peux", a-t-il déclaré. "Bien sûr, j'aimerais être de retour dans une World Rally Car aussi tôt que possible. Mais en attendant que ça arrive, plus je peux piloter, plus je suis content. Je n'ai pas l'intention de faire tout le championnat WRC2. J'espère être de retour dans une WRC avant cela."

"Il n'y a rien de sûr, je ferai les reconnaissances en Argentine et nous verrons quand on reviendra derrière le volant. J'espère que c'est pour bientôt."

 

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