Neuville : "Le balayage ne devrait pas être trop important"

Le Rallye du Chili, basé à Concepción et inscrit pour la première fois au calendrier mondial, est une découverte pour tous les équipages des championnats WRC et WRC2 Pro. Proposant des profils très divers selon les dires des pilotes à l'issue des deux journées de reconnaissance, le parcours ressemble, dixit le caméraman Jacques Mallen qui arpente les spéciales du monde entier depuis deux décennies, à "un mixte entre Nouvelle-Zélande, Australie et Portugal."

"On a découvert, ces deux derniers jours, quelques spéciales intéressantes", a expliqué Thierry Neuville dans une vidéo postée sur Twitter. "La journée de vendredi sera probablement la plus exigeante et la plus piégeuse, avec des spéciales assez sinueuses mais une vitesse élevée malgré tout. Ensuite, la journée de samedi aura un caractère assez différent avec des spéciales plus rapides, et le dimanche aussi avec quelques très belles spéciales, je dois dire."

Vainqueur des deux derniers rallyes et en tête du championnat, Neuville va devoir, comme en Argentine, ouvrir la route au Chili. Si cela ne l'avait pas trop pénalisé en Argentine il y a deux semaines, en raison des mauvaises conditions météo, il espère qu'il en sera de même ce week-end sur un terrain en terre plus sec – même si de la pluie est attendue ce jeudi sur la région.

"La chose principale à surveiller pour nous va être le balayage. Si les conditions restent comme elles étaient durant les recos, celui-ci ne devrait pas être trop important et nous pourrions avoir toutes les chances de nous battre devant. Je veux dire que gagner le rallye sera difficile, mais que nous pensons toujours que nous pouvons avoir un bon week-end", a poursuivi le Belge.

Accrochage en recos pour Loeb

L'un des équipiers de Neuville, Sébastien Loeb – qui reprend du service chez Hyundai après avoir été absent sur le premier des deux rallyes organisés successivement en Amérique du Sud –, a vu ses reconnaissances perturbées par une panne d'essence et un accrochage sans gravité avec un camion.

"On a tout eu durant les reconnaissances : on a commencé par 'prendre' un camion avant le départ de la première [spéciale]. Sur un chemin étroit, à la sortie d'un virage, il y avait à peine la place de se croiser. Il était au milieu de la route, il a freiné, est parti en travers et je me suis coincé dedans", a relaté l'Alsacien au micro de la RTBF.

Concernant les spéciales chiliennes, le nonuple Champion du monde a signalé "des virages rapides ou cachés" et "beaucoup de sommets" pour celles du dimanche, estimant qu'il y aura "peut-être des surprises en arrivant dans les spéciales" – dont certaines étaient noyées sous le brouillard en recos.

"Les spéciales sont belles. C'est très rapide, ça ne va pas être simple pour se remettre dedans", a conclu Loeb. "C'est un parcours varié au niveau des sols, des profils et des largueurs de spéciales. Notre avantage, c'est qu'on ne va pas découvrir des spéciales que tout le monde connaît. Il faudra se mettre dans le rythme. Ça ne va pas être évident car les autres sont chauds, sortant de l'Argentine !"

Le shakedown a lieu aujourd’hui à partir de 16 heures, heure de Paris, et le Rallye du Chili sera à suivre en direct commenté sur Motorsport.com de vendredi à dimanche.