Ogier l'assure après le shakedown : "Ça va être une affaire de survie"

Sébastien Ogier s'attend à un Safari Rally particulièrement éprouvant et exigeant, où il sera difficile d'éviter les embûches et d'en voir le bout sans accroc.

Sébastien Ogier, Julien Ingrassia, Toyota Gazoo Racing WRT Toyota Yaris WRC

Photo de: Toyota Racing

Un an après son succès sur le Safari Rally, Sébastien Ogier revient en Afrique pour effectuer sa troisième pige de l'année pour le compte de Toyota. Le Français ressort d'une très belle performance lors des 24 Heures du Mans, qu'il a disputées pour la première fois de sa carrière il y a deux semaines, et où il a terminé neuvième de la catégorie LMP2.

Mais c'est donc à un défi d'une toute autre nature que l'octuple Champion du monde des Rallyes va s'attaquer ce week-end avec le Safari Rally, épreuve qui a fait son retour au calendrier l'an dernier après près de deux décennies d'absence.

Malgré un parcours trois fois plus court qu'en 2002, la dernière édition s'était avérée particulièrement éprouvante pour les hommes et les machines, mais Ogier avait su triompher dans l'adversité, après avoir pourtant accusé près de deux minutes de retard au soir de la première étape suite à un problème technique, devançant sur le fil son coéquipier chez Toyota, Takamoto Katsuta.

Le défi devrait être encore plus impressionnant cette année, notamment pour la nouvelle génération de voitures hybrides. Ainsi, ce sont plus de 363 km de parcours chronométré qui sont au programme en 2022. Les spéciales devraient par ailleurs être plus rudes, avec davantage de sable pour corser le tout.

Savoir attaquer à bon escient

À la suite du shakedown qui s'est déroulé hier matin, Ogier en est d'ailleurs convaincu : la tâche promet d'être difficile pour les équipages, qui vont devoir faire preuve de stratégie pour espérer voir le bout de l'épreuve sans trop d'encombres.

"Jusqu'ici ça semble être encore plus difficile que l'an dernier", juge ainsi le Gapençais. "C'était l'objectif des organisateurs, et c'est sans aucun doute réussi. Cela semble vraiment difficile par endroits, et il est clair que cela va être une affaire de survie dans beaucoup plus de sections que l'an passé. Il va être difficile de trouver le bon rythme, car cela va être frustrant d'accepter de perdre du temps à certains endroits. Mais peut-être que c'est la bonne stratégie de chercher à rallier l'arrivée sans le moindre problème, peut-être que cela va nous permettre de figurer assez haut dans le classement."

"Ce qui est sûr, c'est que le contraste avec le Mans est vraiment important. Je pense que ce qui m'a poussé le plus à revenir ce sont les personnes présentes ici. Il y a eu une telle ambiance l'an dernier et je m'attends à encore mieux cette fois-ci, étant donné qu'il y a moins de restrictions liées au Covid. Donc on va voir ce qu'on peut faire. Nous avons de nouvelles voitures, et nous savons que cela va être difficile pour elles de survivre ici, donc c'est difficile de prédire un résultat pour être honnête. C'est donc clairement un rallye où vous ne devez jamais renoncer, et cette année avec ces voitures qui restent encore relativement nouvelles, nous allons sans doute devoir nous montrer encore plus malins qu'à l'accoutumée."

Rovanperä va avoir la lourde tâche d'ouvrir la route lors de la première étape

Rovanperä va avoir la lourde tâche d'ouvrir la route lors de la première étape

Des propos partagés par le coéquipier d'Ogier, Elfyn Evans, qui a lui aussi reconnu après le shakedown que les pilotes allaient devoir "faire davantage attention" lorsqu'ils évolueront sur certaines sections.

"Nous allons réutiliser certaines sections de l'an dernier, mais aussi de nouvelles, mais dans l'ensemble on peut constater que le tout est plus rude et extrême, donc nous allons devoir faire davantage attention", a expliqué Evans, en concluant : "Ce week-end va être un vrai défi."

La situation de Kalle Rovanperä est quant à elle sans doute la plus précaire alors que la première étape se profile. Le Finlandais va en effet avoir la lourde tâche d'ouvrir la route, et ce dès ce jeudi lors de la Super Spéciale en guise de lever de rideau de l'épreuve.

Le leader du championnat, qui totalise 55 points d'avance sur Thierry Neuville, s'attend lui aussi à souffrir en tant qu'ouvreur. "Les conditions sont déjà un peu différentes de celles de l'an dernier, et on peut voir que l'ensemble a un peu évolué", a-t-il déclaré après avoir signé le meilleur temps du shakedown. "Je pense que le défi va être le même que l'an dernier, c’est-à-dire tenter de survivre à toutes ces conditions. En règle générale le fait d'ouvrir la route est assez piégeur car il y a pas mal de pierres roulantes. Nous n'allons pas être dans la meilleure position le vendredi, mais nous allons voir."

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