Ogier - "Le vendredi, j'étais très stressé"

Le leader de Volkswagen et son copilote Julien Ingrassia ont remporté leur quatrième victoire au Rallye de Grande-Bretagne, et permis à l'équipe du constructeur allemand de décrocher, comme eux, un quatrième titre mondial consécutif.

Sébastien Ogier, Volkswagen Polo WRC, Volkswagen Motorsport

Sébastien Ogier, Volkswagen Polo WRC, Volkswagen Motorsport

Volkswagen Motorsport

Sébastien Ogier, Julien Ingrassia, Volkswagen Polo WRC, Volkswagen Motorsport
Sébastien Ogier, Julien Ingrassia, Volkswagen Polo WRC, Volkswagen Motorsport, avec le trophée des vainqueurs
Sebastien Ogier, Julien Ingrassia, VW Polo WRC, Volkswagen Motorsport
Sébastien Ogier, Volkswagen Polo WRC, Volkswagen Motorsport
Sébastien Ogier, Julien Ingrassia, Volkswagen Polo WRC, Volkswagen Motorsport
Sébastien Ogier, Julien Ingrassia, Volkswagen Polo WRC, Volkswagen Motorsport
Sébastien Ogier, Volkswagen Polo WRC, Volkswagen Motorsport
Sebastien Ogier, Julien Ingrassia, VW Polo WRC, Volkswagen Motorsport
Sebastien Ogier, Julien Ingrassia, VW Polo WRC, Volkswagen Motorsport
Sebastien Ogier, Julien Ingrassia, VW Polo WRC, Volkswagen Motorsport
Sébastien Ogier, Volkswagen Polo WRC, Volkswagen Motorsport
Ott Tänak, Raigo Molder, DMACK World Rally Team
Podium : les vainqieurs Sébastien Ogier, Julien Ingrassia, Volkswagen Polo WRC, Volkswagen Motorsport, avec Dr. Frank Welsch; les 2e Ott Tänak, Raigo Molder, DMACK World Rally Team; les 3e Thierry Neuville, Nicolas Gilsoul, Hyundai i20 WRC, Hyundai Motorsport

En obtenant ce sixième succès en 2016, après ceux signés dans les deux premières manches de la saison (Monte-Carlo, Suède) puis dans les trois dernières disputées avant la Grande-Bretagne (Allemagne, Corse, Catalogne), l'équipage s'est aussi imposé pour la première fois cette année sur la terre. Une satisfaction de plus après les difficultés rencontrées à force d'ouvrir la route du fait de sa position de tête tout le long du championnat.

Il y a plein de choses dont on peut être satisfaits, mais je pense que la première est le titre des constructeurs”, précise toutefois Sébastien Ogier. “On est venus ici pour ça, c'était le principal objectif. On le répète tout le temps, mais c'est un sport d'équipe - sans l'équipe, nous ne serions pas champions du monde pour la quatrième fois avec Julien.”

J'aime toujours faire ça avec style et je savais qu'il me manquait une victoire sur la terre [en 2016], donc c'était ce que je voulais faire. Je savais que j'aurais l'avantage d'ouvrir la route, au contraire des autres rallyes sur terre, mais ça n'a pas été facile à cause de ce gars [il désigne Ott Tänak assis non loin de lui].”

Ott était très rapide. J'avais la position sur la route, il avait les pneus, mais l'un dans l'autre, ce n'était pas facile de rester devant. Mais on l'a fait et on a atteint tous nos objectifs.”

Une véritable épidémie

Outre la menace représentée par l'Estonien, le seul à rivaliser sur sa Ford équipée de gommes DMACK mais qui a perdu gros en fin de première étape sur une crevaison, les soucis techniques rencontrés par les trois Polo R WRC n'ont pas facilité les choses au Pays de Galles et ont même été une importante source d'inquiétude.

Disons qu'après la journée de vendredi, je n'étais plus inquiet”, dit Ogier. “J'étais heureux que ça ne se reproduise pas, mais le vendredi, on a fini juste à la limite. Ça fonctionnait, mais la transmission était vraiment mal.”

Une spéciale de plus, et nous aurions souffert du même problème que nos équipiers [Andreas Mikkelsen et Jari-Matti Latvala]. Par chance, la voiture a tenu et c'était suffisant pour être couronnés champions des constructeurs. Mais clairement, le vendredi, j'étais très stressé.”

Un autre facteur a été que, malgré une météo différente des autres années, le rallye étant disputé plus tôt qu'à l'accoutumée et la pluie n'étant pas annoncée - elle a fait malgré tout quelques apparitions le samedi -, les conditions n'aient pas été franchement meilleures que d'habitude.

Le truc, c'est que nous n'avons pas eu de pluie de tout le week-end, mais le brouillard apportait du givre et de l'humidité, et donc les conditions étaient comme toujours ici. C'était glissant”, explique Ogier. “Quand il pleut beaucoup, la boue est nettoyée, et ça n'a pas été le cas cette fois - c'était compliqué par endroits.”

Mais c'était bon pour nous, pour gagner ce rallye quatre fois de suite. Nous égalons Petter [Solberg, mais aussi Hannu Mikkola] au nombre de victoires ici, c'est un bon feeling. C'est drôle de se souvenir qu'il y a quelques années, c'était un de ceux que j'aimais le moins, mais maintenant c'est un de ceux, avec le Portugal, où j'ai eu le plus de succès.”

L'Australie pourrait d'ailleurs bientôt devenir le troisième rallye sur lequel il compte quatre succès, celui-ci faisant partie d'une liste qui comprend aussi rien moins que ceux de Monte-Carlo, de Suède, du Mexique, de Sardaigne, de Catalogne et de France (Alsace et Tour de Corse confondus) où il en totalise déjà trois.

Objectif Monte-Carlo

Le mot de la fin, avant justement un Rallye d'Australie sans pression dans moins de trois semaines, à Julien Ingrassia, qui a fait part de son enthousiasme pour cette manche britannique de la saison, ses paysages et son parcours. Mais un mot de la fin en forme d'ouverture sur l'avenir.

Comme Sébastien, je veux remercier les 200 personnes et quelque qui travaillent dur toute l'année”, dit le natif d'Aix-en-Provence. “Nous avons les rallyes, les tests et la nouvelle voiture qui arrive pour l'année prochaine. Allez les gars, on se prépare pour le Monte-Carlo !”

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