Ogier : "Ce ne sera pas facile, mais la Corse ne l'est jamais"

Le leader du Championnat du monde, vainqueur à l'automne dernier sur l'île de Beauté, retrouve celle-ci pour de vrais débuts sur goudron au volant de la Ford Fiesta WRC de M-Sport.

Sébastien Ogier, M-Sport, Ford Fiesta WRC

Sébastien Ogier, M-Sport, Ford Fiesta WRC

M-Sport

Sébastien Ogier, Julien Ingrassia, Ford Fiesta WRC, M-Sport
Sébastien Ogier, M-Sport
Sébastien Ogier, Julien Ingrassia, Ford Fiesta WRC, M-Sport
Sébastien Ogier, M-Sport
Sébastien Ogier, Julien Ingrassia, Ford Fiesta WRC, M-Sport
Malcolm Wilson, patron de M-Sport
Ott Tänak, Martin Järveoja, Ford Fiesta WRC, M-Sport
Ott Tänak, Martin Järveoja, Ford Fiesta WRC, M-Sport
Ott Tänak, Martin Järveoja, Ford Fiesta WRC, M-Sport
Ott Tänak, Martin Järveoja, Ford Fiesta WRC, M-Sport
Elfyn Evans, Daniel Barritt, Ford Fiesta WRC, M-Sport
Elfyn Evans et Daniel Barrit, M-Sport Ford Fiesta WRC
Les 2e Elfyn Evans et Daniel Barrit, M-Sport Ford Fiesta WRC

Passée la frayeur de perdre sa deuxième place au Mexique en raison d'un contrôle supplémentaire de sa boîte de vitesses par la FIA, Sébastien Ogier ouvrira bien la route vendredi matin en Corse pour la manche française de la saison du WRC. Avec une certaine confiance, au moins à entendre Malcolm Wilson, l'équipe s'étant attelée à une importante séance de tests il y a deux semaines, au cours de laquelle 1200 kilomètres ont été parcourus.

"L'équipe se sent optimiste face aux défis qui l'attendent", assure en effet le patron de M-Sport. "Quand la Ford Fiesta WRC a couru pour la dernière fois sur l'asphalte, au Monte-Carlo, les trois voitures ont signé des victoires en spéciale et nous avons développé encore plus la voiture et les set-up depuis. Nous avons clairement le potentiel pour fournir une autre bonne performance, et cela doit être notre objectif. Mais nous ne nous faisons pas d'illusions. Nous savons combien ce rendez-vous peut être exigeant et un bon résultat ne viendra pas sans le dur travail combiné de tous les membres de l'équipe."

Il reste qu'en raison des conditions particulières rencontrées au Monte-Carlo, le revêtement n'est pas du tout le même sur cette manche hivernale du calendrier et en Corse, comme le rappelle Ogier.

"Nous revenons sur asphalte et j'avais un bon feeling avec la Fiesta au Monte-Carlo, mais ce rendez-vous offre une surface complètement différente qui demande une approche légèrement différente", confirme le vainqueur du Monte-Carlo, justement. "En travaillant avec l'équipe, on a pu explorer beaucoup de réglages différents avec les amortisseurs et le différentiel central, dont j'espère qu'ils nous placeront bien pour viser un autre bon résultat."

"On a eu quelques semaines agréables depuis le Rallye du Mexique – mélange de travail et à la maison – et nous sommes prêts à attaquer le Tour de Corse. C'était sympa de passer un peu de temps en famille et de faire un peu de ski, mais on a aussi effectué un bon test afin de trouver les meilleurs set-up pour les spéciales vraiment uniques de la Corse."

Partition musicale

Longtemps surnommé le "rallye des 10'000 virages", l'épreuve insulaire offre aussi et pour cette raison un challenge particulier aux copilotes, comme ils n'en rencontrent sur aucune autre épreuve de la saison.

"J'écris une page par virage en Corse... Non, je plaisante !", sourit Julien Ingrassia. "Bon, on n'a sans doute pas à écrire autant, mais beaucoup. Le nombre de pages est influencé par la taille de l'écriture de chaque copilote et la quantité de détails que chaque équipage inclut dans ses notes, mais, par exemple, j'utilise 94 pages rien que pour la neuvième spéciale !"

"La chose la plus importante, quand on délivre autant d'informations, est de garder le rythme. La façon la plus simple de l'expliquer est de penser à une partition musicale. Toutes les notes doivent être là, mais il faut les jouer plus vite."

Tänak plus en confiance

Jamais très à son affaire en Corse, Ott Tänak compte quant à lui sur Martin Järveoja, son nouveau copilote arrivé cette année à ses côtés, pour cela.

"Le Tour de Corse va être le plus gros test de l'année pour l'instant, mais nous avons fait beaucoup pour nous améliorer et attendons [de relever] le défi", dit l'Estonien, actuel troisième du championnat derrière Ogier et Jari-Matti Latvala. "C'est un rallye avec lequel je n'ai pas vraiment accroché dans le passé, mais pour être honnête, j'avais le même sentiment avec le Monte-Carlo. Ça s'est vraiment bien passé pour nous, donc si nous restons concentrés et motivés, nous pourrions nous retrouver en lice pour un bon résultat."

"Je sais combien ce rendez-vous est exigeant. Les spéciales sont si étroites et sinueuses, il se passe tout le temps quelque chose. Il n'y a vraiment pas de marge d'erreur et nous allons devoir rester calmes et concentrés dès le départ."

Comme d'habitude, la troisième Fiesta habilitée à marquer des points pour M-Sport, en cas de défaillance de l'une des deux équipées de pneus Michelin ou en se glissant entre elles, sera la "DMACK" d'Elfyn Evans et Daniel Barritt. Il y a deux ans, les Britanniques avaient terminé deuxièmes d'un Tour de Corse disputé en partie dans des conditions météo dantesques.

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