Ogier : "Le pire scénario possible" au Rallye de Turquie

Sébastien Ogier ressort du Rallye de Turquie en ayant perdu les commandes du Championnat du monde, la faute à une épreuve difficile qui s'est achevée sur un abandon frustrant.

Samedi matin encore, Sébastien Ogier était en lice pour la victoire au Rallye de Turquie, mais les problèmes se sont alors enchaînés, empêchant d'abord le pilote Toyota de pouvoir prétendre à la première place (avec un problème de boîte de vitesses samedi après-midi et une crevaison dimanche matin) puis en causant son abandon (avec une défaillance moteur dans l'avant-dernière spéciale).

Un abandon synonyme de zéro pointé puisque le sextuple Champion n'a pu prendre part à la Power Stage, qui aurait pu lui permettre de glaner quelques unités. Las, il accuse désormais 18 points de retard sur le vainqueur du week-end, Elfyn Evans, au classement du championnat, alors même qu'il ne reste que deux épreuves.

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"Le week-end avait bien commencé pour nous", raconte Ogier. "Vendredi soir, on avait atteint notre objectif en obtenant un bon classement dans les deux premières spéciales, impératif pour avoir une chance d'être compétitifs ensuite. La position de départ qui en découlait nous a permis de faire un très bon début de journée samedi, avec une première boucle qui s'est super bien déroulée et qui a confirmé les progrès de la Yaris WRC sur ce type de terrain. Malheureusement, la spirale positive s'est arrêtée là, car on a ensuite enchaîné les déconvenues."

"Samedi après-midi, on a subi une perte de pression hydraulique, impactant le changement de rapports et le différentiel central. Le problème était intermittent, mais empirait au fil des kilomètres, on a donc perdu beaucoup de temps dans la longue spéciale, qu'on a terminée en étant bloqués sur le troisième rapport et en deux roues motrices."

"On n'a pas baissé les bras, il restait malgré tout une grosse journée dimanche, avec deux passages dans la spéciale la plus cassante et la plus longue du week-end. Mais dès le premier tour, on a connu un nouveau souci. Avec une poussière stagnante tellement dense qu'on avait vraiment du mal à voir où on allait, d'un coup on a senti un impact : on avait tapé quelque chose et il a fallu s'arrêter changer une roue."

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"C'était un coup dur supplémentaire, mais on restait en course pour le podium… jusqu'à un ultime problème dans l'avant-dernière spéciale. On a commencé à perdre de la puissance, et puis le moteur s'est complètement arrêté et c'était fini. Abandonner le dimanche est le pire scénario possible puisqu'il est synonyme de score vierge. Ça n'est jamais bon, et encore moins dans cette saison très raccourcie, mais ça fait partie du sport auto : il n'y a pas grand-chose à faire, à part se tourner vers l'avenir et continuer à se battre."

La prochaine manche de cette saison 2020 perturbée verra les concurrents batailler sur la terre du Rallye de Sardaigne (8-11 octobre), en Italie, avant une finale sur asphalte au Rallye d'Ypres (19-22 novembre), en Belgique.

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