Pirelli rejette la faute sur les jantes après le Rallye de Croatie

Pirelli a été satisfait de la performance de ses pneumatiques au terme du Rallye de Croatie, qui s'est finalement avéré être un véritable défi du fait de ses nombreux changements de revêtements et de la pollution sur la route.

Craig Breen, Paul Nagle, Hyundai Motorsport Hyundai i20 Coupe WRC

Craig Breen, Paul Nagle, Hyundai Motorsport Hyundai i20 Coupe WRC

Austral / Hyundai Motorsport

Le premier rallye sur asphalte de 2021 a permis à Pirelli de continuer son tour d'horizon des nouveaux pneumatiques prévus pour cette saison. À l'occasion du Rallye de Croatie disputé ce week-end, le manufacturier unique du WRC est arrivé avec trois choix de gommes. Disputée intégralement sous une météo clémente, la troisième manche du calendrier n'a finalement pas sollicité le Cinturato RWB efficace uniquement en cas de pluie. Les concurrents du WRC, ainsi que des autres catégories (WRC2, WRC3 et JWRC) ont donc dû composer avec les deux déclinaisons du P ZERO (Hard et Soft).

Après des séances de tests menées par Andreas Mikkelsen l'an passé en Sardaigne sous des températures supérieures à 40°C, Pirelli était convaincu que l'usure de ses pneumatiques ne serait pas un problème du fait des conditions rencontrées en Croatie fin avril. Abrasives, polluées (par la terre et les pierres) et variées, les spéciales croates se sont finalement révélées être de véritables défis avec un grip changeant continuellement.

"Le premier week-end sur asphalte s'est avéré très exigeant", a déclaré Terenzio Testoni, responsable du programme de Pirelli en WRC, "avec des routes souvent sales et glissantes. Cela a fourni un très gros test pour les pilotes et, bien sûr, pour les pneus." 

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Déjà sceptique à l'intersaison après ses tests hivernaux puis au Rallye Monte-Carlo au sujet de la fiabilité des pneus utilisés pour l'asphalte, Sébastien Ogier ne s'est pas privé de revenir à la charge en Croatie où il a subi trois crevaisons lors de la seule journée du samedi. Malgré l'agacement du septuple Champion du monde, Pirelli s'est défendu en pointant du doigt une autre raison à ces problèmes.

"Les informations qui ont émergé sont que ce sont les jantes qui ont le plus souffert, en ayant souvent subi de graves dommages, qui ont alors eu une conséquence immédiate sur les pneus. Ces dommages sur les jantes, causés par le mauvais état de l'asphalte et les bosses, étaient un problème auquel toutes les équipes et tous les pilotes ont dû faire face."

"En ce qui concerne les pneus, nous sommes satisfaits des niveaux d'usure, qui ont été raisonnablement contenus malgré la sévérité des surfaces et les températures de fonctionnement élevées pouvant atteindre 150°C."

La prochaine étape du WRC, programmée au Portugal du 20 au 23 mai prochains, marque le retour de la terre et le début d'une série de quatre épreuves consécutives sur cette surface. Pirelli en aura terminé avec ses nouveautés, en proposant le Scorpion pour la première fois depuis son retour en WRC. 

"Nous [Pirelli] attendons avec impatience la terre au Portugal, où la résistance et la durabilité seront les principales caractéristiques requises des pneus."

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