Le Rallye de Grande-Bretagne sans doute épargné par l'ouragan
Si l'ouragan Lorenzo a pu menacer le Rallye de Grande-Bretagne, les prévisions sont à présent plus optimistes en vue du week-end.
Photo de: McKlein/LAT Images
Les organisateurs du Wales Rally GB espèrent que le plus gros du mauvais temps, et en particulier l'ouragan Lorenzo, sera déjà passé lorsque le départ du rallye sera donné jeudi depuis Liverpool. Après un week-end de fortes pluies, les alertes aux inondations restent en vigueur dans la zone ce mardi, mais les prévisions annoncent une amélioration des conditions pour le week-end à venir.
Iain Campbell, directeur de course du Rallye de Grande-Bretagne, a déclaré à Motorsport.com : "Les forts vents qui étaient prévus ne se sont pas matérialisés. La force la plus élevée annoncée désormais est de 19 km/h. Aujourd'hui, mardi, a lieu la marée la plus haute de la semaine, aux alentours de 13h, puis pendant le week-end le niveau de l'eau sera d'environ deux mètres plus bas."
Les organisateurs de la manche britannique du WRC sont habitués à devoir gérer des vents violents et de fortes pluies, et l'on se souvient notamment des dégâts causés par le mauvais temps sur le parc d'assistance de Deeside en 2015. Maintenant que celui-ci a été déplacé à Llandudno, certaines équipes seront plus exposées que d'autres près de la côte. Les spéciales, quant à elles, seront toutes disputées dans les terres, à la seule exception de Colwyn Bay samedi soir.
"Il n'y a rien de prévu qui puisse nous inquiéter pour les spéciales", poursuit Campbell. "Le week-end s'annonce mouillé, ce qui n'est pas agréable pour nos équipes qui passent ici toute la semaine, ni pour les spectateurs, mais cela ne semble pas devoir s'accompagner de vent."
La pluie fait partie du challenge
Esapekka Lappi estime qu'une météo variable fait partie du challenge pour cette épreuve. "Ce rallye constitue une épreuve de légende, en raison de la nuit, du brouillard, des intempéries, qui en font toujours un sacré challenge. Il y faut du cœur car c’est plutôt rapide et roulant. L’une des clefs sera sans doute d’avoir une voiture pas trop sensible aux changements de grip, car ils sont incessants", explique le pilote Citroën.
"Nous avons bien travaillé en tests, même si c’était sec", ajoute le pilote finlandais. "Avec notre ordre de départs, la pluie ne serait pas à notre avantage. En tout cas, en Turquie j’avais un bon feeling avec ma C3 WRC lorsqu’il s’est mis à pleuvoir dans la longue spéciale du vendredi."
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