Le Rallye de Suède élude le problème des voitures historiques

L'épreuve scandinave semble vouloir ignorer les attentes de la FIA et des pilotes, et continuer de faire rouler sa catégorie historique entre le premier et le second passage des WRC.

Ott Tänak, Martin Järveoja, Toyota Gazoo Racing WRT Toyota Yaris WRC

Photo de: McKlein/LAT Images

Les vainqueurs Ott Tänak, Martin Järveoja, Toyota Gazoo Racing WRT
Thierry Neuville, Nicolas Gilsoul, Hyundai Motorsport Hyundai i20 Coupe WRC
Sébastien Ogier, Julien Ingrassia, Citroën World Rally Team Citroen C3 WRC
Pontus Tidemand, Ola Floene, M-Sport Ford WRT Ford Fiesta WRC
Ott Tänak, Toyota Gazoo Racing
Ott Tänak, Martin Järveoja, Toyota Gazoo Racing WRT Toyota Yaris WRC   Ott Tänak, Martin Järveoja, Toyota Gazoo Racing WRT Toyota Yaris WRC
Marcus Grönholm, Timo Rautiainen, Toyota Yaris WRC
Kris Meeke, Sebastian Marshall, Toyota Gazoo Racing WRT Toyota Yaris WRC
Jari-Matti Latvala, Miikka Anttila, Toyota Gazoo Racing WRT Toyota Yaris WRC
Jari-Matti Latvala, Miikka Anttila, Toyota Gazoo Racing WRT Toyota Yaris WRC
Kris Meeke, Sebastian Marshall, Toyota Gazoo Racing WRT Toyota Yaris WRC

Le problème n'est pas nouveau. Depuis de nombreuses années, les pilotes du WRC se plaignent des trajectoires différentes adoptées par les voitures du rallye historique, ainsi que leurs traces plus étroites. Des facteurs qui rendent les conditions de route sur les spéciales enneigées bien plus difficiles lorsque vient le second passage des WRC. L'an dernier, les exhortations des pilotes WRC avaient mené Michèle Mouton, déléguée à la sécurité auprès de la FIA à recommander une révision du parcours du Rallye de Suède 2019.

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Las, elle n'a pas été écoutée, et le patron de l'épreuve scandinave, Glen Olsson, a en effet été clair sur le fait qu'il n'y aurait aucun changement sur la prochaine édition. "Si on fait abstraction des voitures historiques, les voitures du WRC démarrent toujours après les Junior WRC, et ne suivent pas non plus les mêmes traces", a avancé ce dernier.

"Si les voitures historiques endommageaient les routes ou s'il y avait un problème de sécurité, alors nous les retirerions. Nous avons eu des conditions difficiles, mais je ne pense pas que cela ait été injuste [pour le plateau WRC] ou que cela ait changé la donne. Nous avons diminué le nombre de voitures historiques, passant de 63 l'an passé à 50 cette année. C'était la première étape. Nous devons nous pencher là-dessus, mais il y a des problèmes logistiques derrière cela – sans compter les spectateurs qui doivent pouvoir s'amuser entre les deux passages [des WRC]. Je n'ai aucune pression de la part de la FIA. J'ai parlé à Michèle et ils sont tous contents."

Tänak en faveur d'un passage après les WRC

Le vainqueur du rallye cette année, Ott Tänak, a pour sa part renouvelé sa demande de voir les voitures historiques rouler après les deux passages des WRC, même si cela signifie qu'elles évoluent dans l'obscurité. "S'ils courraient après le second passage, il n'y aurait aucun problème pour nous", a déclaré Tänak à Motorsport.com. "Je ne comprends pas pourquoi ils ne font pas cela. Quand vous regardez ce qui s'est déroulé dans le passé, tout se passait dans la nuit ! Cela endommage la route, la compétition, tout."

Le coéquipier de l'Estonien chez Toyota, Jari-Matti Latvala, s'aligne sur ce point de vue, bien que le Finlandais soit lui-même un ardent défenseur des rallyes historiques. "Cela rend la route vraiment difficilement praticable", explique-t-il. "Ce n'est pas bien, c'est si dur de maintenir l'arrière de la voiture dans la trajectoire lorsque les conditions sont comme cela après le passage des voitures historiques. J'aime ces voitures, mais il faut que nous fassions quelque chose."

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La douceur des températures qui a caractérisé le week-end dernier a également révélé un nouvel écueil pour le Rallye de Suède, à savoir le manque de neige et de glace. Toutes les spéciales du WRC ont été disputées, malgré des craintes sur l'annulation de certaines d'entre elles en raison des conditions. Le parcours des voitures historiques a cependant été quant à lui révisé.

Le promoteur du WRC, Oliver Ciesla, a déclaré que la météo avait été néanmoins acceptable pour ce qui constitue l'unique rallye censé être couru sur neige dans le championnat.

"Disons que tant que cela reste dans une certaine plage, nous sommes contents de rester là", a déclaré Ciesla. "Nous ne sommes pas du tout à la limite sur ce point-là. Nous voulons un rallye hivernal, nous voulons piloter avec des pneus cloutés, sur de la glace, et nous devons nous assurer que c'est ce qui se passe. Si la météo nous force à envisager des alternatives, alors nous ferons cela. Mais ce n'est pas le cas cette année."

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