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Avec le retour du Japon, Toyota veut d'autres marques nippones en WRC

Alors que le Japon devrait faire son retour au calendrier du WRC, Toyota espère ne plus être le seul constructeur nippon dans la discipline.

Ott Tanak, Martin Järveoja, Toyota Yaris WRC, Toyota Gazoo Racing

Photo de: Toyota Racing

Jari-Matti Latvala, Miikka Anttila, Toyota Yaris WRC, Toyota Gazoo Racing
Le vainqueur Ott Tanak, Toyota Gazoo Racing, le deuxième, Mads Ostberg, Citroën World Rally Team
Ott Tanak, Martin Järveoja, Toyota Yaris WRC, Toyota Gazoo Racing
Jari-Matti Latvala, Miikka Anttila, Toyota Yaris WRC, Toyota Gazoo Racing
Le troisième Jari-Matti Latvala, Miikka Anttila, Toyota Yaris WRC, Toyota Gazoo Racing
Jari-Matti Latvala, Miikka Anttila, Toyota Yaris WRC, Toyota Gazoo Racing
Ott Tanak, Martin Järveoja, Toyota Yaris WRC, Toyota Gazoo Racing
Ott Tanak, Martin Järveoja, Toyota Yaris WRC, Toyota Gazoo Racing
Ott Tanak, Martin Järveoja, Toyota Yaris WRC, Toyota Gazoo Racing
Ott Tanak, Toyota Gazoo Racing
Jari-Matti Latvala, Miikka Anttila, Toyota Yaris WRC, Toyota Gazoo Racing

Le président de Toyota Motor Corporation, Akio Toyoda, espère que le fait que le Championnat du monde des Rallyes envisage un retour au Japon pour 2019 puisse inciter Mitsubishi et Subaru à faire leur retour dans la discipline.

Les trois marques japonaises ont couru en WRC durant les années 1990, trustant d'ailleurs les trois premières places du championnat des constructeurs en 1998 et 1999, avant que Toyota ne se tourne vers la Formule 1.

Toyota, seul rescapé des années 90

Mitsubishi s'est par la suite retiré du WRC à la fin de la saison 2005, et la décision de Subaru de mettre un terme à son engagement en tant qu'équipe d'usine en 2008 a ouvert une période de huit années sans le moindre constructeur nippon engagé dans la catégorie, jusqu'au retour en 2017 de Toyota.

Interrogé par Autosport, Toyoda n'a pas caché que le retour du championnat au Japon pourrait amener d'anciens géants du WRC à faire leur comeback. "Toyota est le seul [constructeur japonais] à participer au WRC, alors qu'auparavant nous avions l'habitude d'avoir Mitsubishi et Subaru", a déclaré Toyoda. "Le défi de Toyota est de stimuler tous les fans de rallyes. Beaucoup de fans se souviennent en effet de Toyota, Subaru et Mitsubishi, et j'espère que le fait que le WRC revienne au Japon va non seulement donner de l'enthousiasme à Toyota, mais aussi à tous les constructeurs – nous aimerions les voir de retour. Je tiens à soutenir cela [ce retour]. C'est la vocation de Gazoo Racing – nous ne parlons pas uniquement aux intérêts de Toyota, nous travaillons pour l'intérêt de la discipline."

Toyoda a ajouté que le constructeur allait probablement rester en WRC sur le long terme, tant qu'il serait compétitif. La structure chapeautée par Tommi Mäkinen a remporté quatre rallyes avec sa Yaris depuis le début de l'année, et Ott Tänak peut encore viser le titre en 2018 alors qu'il reste cinq manches à disputer.  

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"J'espère que Toyota va rester en Rallyes sur la durée", a expliqué Toyoda. "Parfois [les décisions de] Toyota dépendent de raisons économiques, mais pour moi l'idée principale liée au fait de participer à ce type d'activités en Rallyes est de pouvoir produire des voitures toujours meilleures – c'est le seul objectif que nous avons. Les routes font les voitures, et les routes du WRC sont très difficiles. Si nous courons face à nos rivaux et que nous courons et communiquons, alors cela ne pourra déboucher que sur de meilleures voitures encore pour Toyota. Et bien sûr nous voulons également que Toyota ait plus de fans. Nous continuons avec ces objectifs et cela rend cette activité durable."

Un itinéraire sur l'île d'Honshu

Le Rallye du Japon devrait donc faire son retour l'an prochain, et ce pour la première fois depuis 2010. L'événement se déroulerait sur l'île principale de l'Archipel, Honshu, située à deux heures de Tokyo, et proposerait un parcours 100% asphalte qui offrirait un savant mélange de hautes vitesses et de spéciales plus techniques. Une inscription au calendrier l'an prochain servirait par ailleurs au pays du soleil levant de plateforme de promotion bienvenue pour les Jeux Olympiques de Tokyo, qui doivent quant à eux se tenir en 2020.

Une source a ainsi déclaré : "Vous ne pouvez jamais partir gagnant, mais le Japon est en bonne position pour l'instant. Le championnat a besoin de faire son retour en Asie. Nous avons essayé la Chine il y a quelques années, mais cela n'a pas marché – la proposition des Japonais est cohérente et bien financée."

Un calendrier de 14 manches, sans la Corse mais avec le Chili et le Japon, doit être proposé lors du Conseil mondial du sport automobile de la FIA, en septembre.

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