Sébastien Ogier - "Ma faim de victoires n'est pas satisfaite"
Le pilote Volkswagen et son copilote Julien Ingrassia vont disputer le Tour de Corse, le week-end prochain, tout auréolés de leur troisième titre mondial conquis en Australie.
Photo de: Red Bull Content Pool
Après avoir été titrés dès la première spéciale (celle-ci faisant curieusement office de Power Stage) du Rallye de France 2013, alors disputé en Alsace, Sébastien Ogier et Julien Ingrassia avaient laissé filer leur première “balle de match” sur la route d'un second sacre l'année dernière en partant à la faute dès la même première spéciale et perdant beaucoup de temps.
L'équipage double vainqueur de sa manche nationale en WRC, en 2011 (Citroën) et 2013 (Volkswagen) donc, s'y présente cette fois avec une troisième couronne déjà bien vissée sur la tête – et donc un moral au beau fixe.
Nos succès ne signifient pas que nous pouvons nous détendre pour le reste de la saison.
Sébastien Ogier
“Je me sens fantastiquement bien en ce moment et je suis plus qu'heureux du fait que nous avons atteint nos objectifs si tôt dans la saison,” dit Ogier. “Je n'ai toujours pas pleinement réalisé ce que nous avons accompli.”
Pas question pour autant de se reposer sur des lauriers fraîchement récoltés.
“Nos succès ne signifient pas que nous pouvons nous détendre pour le reste de la saison,” poursuit le Gapençais. “Bien sûr, il n'y a plus de pression désormais, mais ma faim de victoires n'est pas satisfaite.”
Pour les deux jeunes gens qui se sont imposés sur la quasi totalité des terrains qu'ils ont eu à affronter en Championnat du Monde (seule l'Argentine manquant à leur palmarès parmi les manches du calendrier actuel), et pour Volkswagen qui s'est imposé sur chacun d'entre eux, le Tour de Corse est un défi supplémentaire puisqu'ils ne l'ont – forcément – jamais remporté. Pas même en catégorie Junior dans le cas d'Ogier et Ingrassia.
“Le Rallye de France est une manche très spéciale pour moi,” confirme Ogier. “J'adore la Corse et j'y ai passé quelques vacances excellentes !”
Mais on peut être sûr que cette fois, il ne sera pas là pour prendre du bon temps.
“J'y ai couru en catégorie Junior avec le soutien de la FFSA en 2008 [année conclue par un titre],” enchaîne-t-il plus sérieusement. “Et aujourd'hui, sept ans après, je reviens en Corse avec une World Rally Car.”
“Il va sans dire que j'aimerais gagner ici avec Volkswagen. Après tout, le Tour de Corse est un des rallyes les plus prestigieux de tous.”
Un format très particulier
Le défi constitué par la manche française du Championnat cette année est renforcé par la configuration unique du parcours : seulement neuf spéciales au programme (sept différentes), aucune en dessous des 30 kilomètres (29,12 pour être précis) à l'exception de la Power Stage qui en fait seulement 16,74.
“Les très longues spéciales seront un gros défi, tant pour moi que pour les pneus. De plus, les routes peuvent être terriblement étroites en Corse. Du coup, les recos joueront une fois de plus un grand rôle,” concluait Ogier juste avant d'attaquer ces dernières, en tout début de semaine.
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