Tänak - "L'heure de la compensation viendra"

Le pilote estonien est passé tout près d'une première victoire inattendue voire historique le week-end dernier en Pologne, mais sa deuxième place est pour lui source d'espoirs pour la suite.

Sébastien Ogier, Volkswagen Polo WRC, Volkswagen Motorsport, et Ott Tänak, DMACK World Rally Team

Photo de: Red Bull Content Pool

Ott Tanak, Raigo Molder, DMACK World Rally Team
Ott Tänak, DMACK World Rally Team
Ott Tänak, Raigo Molder, DMACK World Rally Team
Podium : les 2e Ott Tänak et Raigo Molder, DMACK World Rally Team, les vainqueurs Andreas Mikkelsen et Anders Jæger, Volkswagen Polo WRC, Volkswagen Motorsport, et les 3e Hayden Paddon, John Kennard, Hyundai i20 WRC, Hyundai Motorsport
Ott Tänak, Raigo Molder, DMACK World Rally Team
Ott Tänak, DMACK World Rally Team with Andreas Mikkelsen, Volkswagen Polo WRC, Volkswagen Motorsport
Ott Tänak, Raigo Molder, DMACK World Rally Team
Sébastien Ogier,  Volkswagen Polo WRC, Volkswagen Motorsport, et Ott Tänak, DMACK World Rally Team
Ott Tänak, Raigo Molder, DMACK World Rally Team
Ott Tänak, DMACK World Rally Team, et Andreas Mikkelsen, Volkswagen Polo WRC, Volkswagen Motorsport

Ott Tänak a obtenu dimanche son meilleur résultat en Championnat du monde avec cette deuxième place, lui qui restait sur deux troisièmes places en 2012, en Italie, et 2015, déjà en Pologne. Mais avec neuf temps scratch sur les 21 spéciales, c'est bien une victoire qui aurait dû couronner son impressionnant parcours. C'était sans compter sur une crevaison dans l'avant-dernier chrono.

À la question de savoir comment celle-ci avait pu se produire, l'ancien protégé de Marko Märtin n'a pas semblé avoir de réponse précise à donner.

C'est difficile à dire. C'est arrivé tôt dans la spéciale et j'en ai senti les effets à environ 13-14 kilomètres de l'arrivée”, a-t-il expliqué. “C'était comme si le pneu était sur la jante. Je continuais d'attaquer sur la jante et on a eu quelques rudes moments après. C'est le rallye. C'est difficile à accepter mais viendra l'heure de la compensation.”

On pourra trouver ironique le fait qu'une crevaison ait coûté la victoire à Tänak, seul pilote parmi les pilotes d'une World Rally Car qui disputent l'intégralité de la saison à ne pas être équipé de Michelin. Un succès aurait d'ailleurs été le tout premier pour le petit manufacturier britannique DMACK, qui parraine l'engagement de la troisième Ford Fiesta RS WRC couvée par M-Sport.

Résumer la performance de l'Estonien à une bonne position de départ sur la route, puisqu'il s'élançait le sixième dans les spéciale, ne serait pas lui rendre justice. Jari-Matti Latvala et Thierry Neuville, pour ce citer qu'eux, roulaient juste devant lui et n'ont jamais pu rivaliser.

Que puis-je dire ? Évidemment, cela a été un week-end génial et je l'ai apprécié”, a poursuivi le héros malheureux (mais pas trop) du rallye. “C'était probablement le meilleur sentiment que j'avais jamais ressenti. Je me sentais bien dans la voiture et elle fonctionnait parfaitement, comme les pneus. Quand vous sentez que tout va bien et que vous êtes confiant dans la voiture, il n'y a pas de limites. La base était là. Mais je dois me souvenir que nous avons quand même la deuxième place.”

Porté en triomphe

Leader après la deuxième spéciale (la première du vendredi après la super spéciale de la veille) puis encore de l'ES8 (vendredi après-midi) à l'ES19 (dimanche matin donc), Tänak a vu sa performance soulignée par ses pairs. Il a été porté en triomphe par Sébastien Ogier avant de recevoir l'accolade du vainqueur, Andreas Mikkelsen, et l'équipe Volkswagen a clairement mis en lumière, dans ses commentaires d'après-course, ce pilote qui ne fait pas partie de son effectif et qui aurait dû être le quatrième consécutif – après Hayden Paddon, Kris Meeke et Thierry Neuville – à lui faire mordre la poussière.

J'avais le package complet et tout fonctionnait bien pour moi”, a conclu Tänak. “L'équipe m'aidait beaucoup et ça m'a aidé à faire mon propre boulot. J'avais un bon feeling. Quand on se sent bien, on n'a pas de limites dans la voiture et on n'a pas l'impression de prendre trop de risques. Quand on pilote à la limite, à ces vitesses folles, on finit la spéciale avec le sourire.”

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